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Flèches de BiBi : spécial JDD (5 septembre).

Incroyable.

Alors que mardi se profile une des plus imposantes manifestations depuis celles de 1995, le Journal du Frère Lagardère consacre 6 pages à Johnny Halliday. «J’ai à l’idée que le Chanteur a jauni» avait écrit BiBi sur Twitter. Il semble que l’ami Johnny ait retrouvé d’autres couleurs. L’interview menée par Daniel Rondeau ne se déroule pas à Gstaad (Suisse) mais aux Antilles françaises. Ce qui permet à Johnny de dire : «Mon pays, c’est la France». Pas de cette France où on paye ses impôts.

Pour le JDD : c’est donc Tous pour Un (Johnny).

Pour le BiBi de mardi : c’est Tous contre Un (Chouchou).

Tous pour Un (2).

C’est sur une page entière, c’est une photo noir et blanc. Le jeune homme n’a pas encore le visage creusé par les épreuves de la Vie; c’est un type bien propre sur lui, bras tranquillement croisés, chemise blanche et regard amusé. Quatre lignes qui disent tout sur lui : 79589 infos à chaud/ 1884 décryptages / 3 heures de direct / 1 Fogiel.

C’est une pub pour Marc-Olivier Fogiel, pleine page d’Europe 1. Ce gendre idéal a le même boss que le  JDD : Frère Lagardère.

Tous pour Lui.

Alain Minc est un poltron et il le dit.

Le JDD ouvre ses colonnes «Lire» à Alain Minc. Le journal ne dit pas s’il a poursuivi ses mauvaises habitudes de plagiat. Cette fois-ci, le Valet de Chouchou bavasse sur les Intellectuels. Au centre de son Opération publicitaire, le voilà se dévalorisant lui-même comme argument de promotion. Pour être un vrai, un grand intellectuel, «le courage me manque…» pleurniche t-il.

Il enfonce ensuite des portes ouvertes pour mieux les cadenasser ailleurs. «Un grand politique est un grand manipulateur. Un grand patron aussi. (…) Toute personne qui prétend manipuler un manipulateur s’expose à de graves désillusions». Alain Minc, lui, a compris : lèche-bottes des Manipulateurs, y a pas mieux.

Michel Pébereau, un extra-terrestre ?

Tout à côté, page 33, le richissime Col blanc nous ramène sa science et ses fictions, en voulant nous faire partager sa passion pour la science-fiction. Ce Monsieur qui encaisse des subprimes innommables voudrait se faire passer à la fois comme un extra-terrestre et un terrestre extra.

La perle du très romantique Jean-Louis Borloo.

«Nicolas Sarkozy n’est pas conventionnel, pas formaté par un système antérieur, c’est un voyageur». Un voyageur pour qui tous les chemins mènent au Rom.

Claude Askolovitch et ses gants blancs.

«Il ne s’agit pas de pourfendre tel ou tel, Woerth, Besson, Hortefeux, tant chaque ministre joue son rôle dans cette tragi-comédie du Pouvoir assiégé». Jolie phrase pour dédouaner ce beau Monde : c’est vrai, Brice et les deux Éric sont des marionnettes complètement dépassées par ce qui (leur) arrive. Et donc, oui, à quoi bon les pourfendre ?

La conclusion vient alors, cerise sur le gâteau : il faut «regretter le temps où Nicolas Sarkozy était populiste au plein sens de ce beau mot républicain». De ce temps où Claude Askolovitch glorifiait Sarkozy en… «Maitre du Monde».

Salut à Richard.

Richard Bohringer émerge de tout ce fatras dégoûtant avec cette petite phrase qui touche : «Il y a des blessures qui ne s’ouvrent qu’à la nuit, écrit-il, à l’heure où les rires se taisent, où l’âme a froid et fait trembler le corps». C’était la Flèche de cœur-BiBi.

Cinéma, Télévision, Mages et Images.

C’est sur notre écran.

LES GLIERES, PLATEAU DE CINEMA.
Walter Basson est la figure résistante du film de Gilles Perret sur les maquis des Glières. Les Glières reste un épisode douloureux dans l’histoire de la Haute-Savoie. Il paraît que le documentaire n’a pas reçu l’assentiment de l’UMP qui verrait d’un bon œil de Censeur qu’on expurge du film quelques passages à connotation ironique sur… Little Nikos. Faut dire que ce dernier, Résistant de la 25ième heure, vient faire son cinéma sur le plateau chaque année. Gilles Perret, lui, ne manque pas de cran : puisse t-il ne pas manquer d’écrans.

GERARD DEPARDIEU.
Gilles Jacob nous livre ses petites confidences dans son dernier livre «La Vie passera comme un rêve» aux Editions Laffont. Celle-ci par exemple : Jacques Chirac est présent pour un déjeuner-éclair avec le jury et les Palmes d’Or à Cannes. Gérard Depardieu, sachant que le Président est là, s’invite en repoussant les membres du Service d’Ordre et se précipite vers lui, bras ouverts : « Ôooo…mon Jacquôt !» BiBi en conclut que Gérard a voulu jouer un remake du… »Dîner de Cons ».

JEAN RENO.
Il commence à se poser en successeur de Lino Ventura (Le Figaro du 4 mars). Un Lino rénové en somme. Y aura juste à marcher dessus.

MARC-OLIVIER FOGIEL.
Il a pris possession du Pavillon de la Volaille pour son émission d’Europe1. Petit coq s’installe au poulailler.

JEAN-LOUIS COMOLLI.
Pour oublier ces deux imbéciles, BiBi s’est replongé dans le livre du cinéaste «Voir et Pouvoir» aux Editions Verdier. Il n’a pas pu s’empêcher de relever ce beau et lumineux passage à propos du film de Fritz Lang, M. le Maudit :
« Le cinéma est injuste, ou plutôt sa justesse n’est pas notre justice. Filmés dans leur calvaire, les bourreaux peuvent paraître devenir «victimes». Dure leçon de Fritz Lang : le spectateur croit bêtement être du «bon côté» de la représentation, de l’histoire, du film. De l’autre côté du monstrueux. Et voilà que le film avance et que la police s’associe avec les bandits pour donner la chasse au maudit. Drôle d’alliance annonçant le consensus politique entre pègre et nazis : encombrants alliés pour le spectateur (…). De quel côté sommes-nous donc ? Ce jeu de bascule nous dit toute l’ambigüité de la place du spectateur : le bon côté, la bonne conscience, la bonne cause, la bonne âme sont au cinéma des pièges à nous tendus sous un masque protecteur. Le spectateur est exposé à y perdre ses protections idéologiques et culturelles». Méditons. Méditez.

BiBi a fait son cinéma :

2008 : une Année très riche…

L’Homme de Rio et Jojo

1. Marc-Olivier Fogiel : il a mis aux enchères une place pour assister à sa Matinale d’Europe 1, tout ceci dans le seul but de soutenir la Fondation pour la Recherche médicale. L’heureux élu a remporté l’enchère pour 5051 euros. Il n’est pas dit de quelle maladie souffre ce gagnant. Atteint du virus Lagardère ? Signalons-lui que le vaccin n’a pas été encore découvert.