Tag Archives: Jean-David Levitte

BiBi comme un poisson dans l’eau à l’Atlantic Dinner (2)

Les Artistes du Politiquement correct.

Jusqu’à présent, peu de gens de culture depuis que les Diners existent (Octobre 2009), peu d’artistes mais patientons. Sans les Artistes dans le décor, il manque évidemment quelque chose. Notre Felix y remédiera.(1).
Verre de champagne à la main, BiBi a quand même salué le très socialiste Hubert Védrine, artiste à ses manières, échappé du PS et de LVMH (il a laissé bosser Bernadette Chirac à sa place), Anne Lauvergeon notre Atomic Bomb, Antoine Bernheim (qui félicita BiBi pour son article élogieux), il a vu Nicolas Beverez et Thierry Saussez papoter très longuement ensemble mais n’a pas pu approcher l’hôte du dîner (le Président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbayev). BiBi connaît de vue sa deuxième fille qui loge en toute simplicité près de chez lui, à Genève, dans une propriété de 8000 m2. La fortune de son mari, Timour Kulibayev, s’élève à 2,1 millions de dollars selon le Magazine Forbes. Rappelez-vous : c’est chez eux que Monica Bellucci (prochaine invitée de Félix ?) s’est rendue pour la crémaillère. (Lire article-BiBi. )

Les Sponsors.

Autour de Felix Marquardt, BiBi a pu encore apercevoir les représentants-Sponsors de Sciences-Po, de Canal Plus, d’EuroNews, les directeurs du Figaro (Étienne Mougeotte au micro y fut absolument remarquable) et de l’Herald Tribune, Sami Labidi, président-fondateur de Beebac.com.

Qui c’est ? Jean-David Levitte !

Jean-David Levitte apostropha même Charles Rivkin, ambassadeur US en des «Charlie» très sonores ! «Charlie ! Je voudrais saluer la détermination du président Obama d’aller de l’avant, qui n’a d’égal que la détermination du président Sarkozy». Un moment magique ! Dans la salle, un intervenant crut que Levitte était notre «vrai ministre des Affaires étrangères». C’est que si France 24 de Dame Ockrent était là, le Bernard Kouchner, lui, n’avait pas été invité. Désolé Nanard, la prochaine fois… peut-être.

Une sacrée ambiance.

Ah, bon sang, que l’ambiance était bon enfant ! Quel enthousiasme aussi lorsque, tous en chœur, on cria qu’il fallait «inventer ensemble l’Ordre du XXI ième siècle» ! A ce moment-là, BiBi ne put s’empêcher de rajouter en criant à pleins poumons : «Ouais, tous ensemble, tous ensemble, ouaiiiiss !» Oh, ce délire général ! Un grand moment !

Chacun avait bien raison de redire que «la Vieille amitié franco-américaine était revenue, comme au temps de Lafayette et du débarquement sur nos plages le 6 juin 44». En toute discrétion, BiBi en profita pour dire à Felix d’ôter ce passage-vidéo de l’Association sur lequel on voit notre Président rire de bon cœur avec l’ex-Président Bush sur les pelouses de sa maison du Connecticut. «C’est ta seule fausse note dans ta com’» lui a chuchoté BiBi.

Des vedettes, toujours des vedettes.

Felix Marquardt est vraiment un prince du lobbying : tant de gens invités ! Pas un, pas une n’a fait défaut. Et quelles toilettes chez les femmes ! BiBi a vu (de loin) Eric Woerth mais n’a pas pu savoir si Florence son épouse et Patrice, son ami, étaient de la Fête. BiBi a encore écouté le rigolo Christophe de Margerie (Total) plein d’humour en évoquant les bateaux qui s’échouent sur nos côtes. Il a bien aimé les conversations discrètes entre Gérard Mestrallet (GDF Suez), Chris Viehbacher (Sanofi), Patrick Kron (attention à l’orthographe) et Douste-Blazy parlant d’Unitaid (Où était Grégoire Verdeaux ?). BiBi a aussi beaucoup voyagé dans les Pays émergents qui appellent à l’aide tous ces Grands Capitaines d’Industrie : Georgie, Kazaghstan, Brésil, Costa-Rica. C’était d’un exotisme !

Felix, un homme heu-reux !

BiBi n’en revenait pas de la maestria de Felix Marquardt, international multicartes, ex-plume de Lindsay Owen-Jones de L’Oréal, galeriste de la Place des Vosges, avocat associé chez Kramer Levin. Un vrai Boss que notre Felix : il a vraiment tout pour être heureux. Comme l’écrit le Figaro à son propos : «Il a imposé ce soft-power à la française et il jubile aujourd’hui de « faire vraiment ce qu’(il) aime». Notre Felix a aussi chuchoté que Frédéric Lordon sera le prochain invité de l’Atlantic Dinner ( à Casablanca et non à Paris où Felix craint des Manifestations ?) mais BiBi n’a pas eu confirmation.
Allez, cher Felix, amuse-toi bien, and don’t forget, tu invites BiBi quand tu veux.

Pour bien commencer le dîner : lire part.1  » BiBi s’invite au dîner de l’Atlantique »

(1). Dans l’Express de cette semaine, on trouve l’info suivante. Au cours de la réception du Chef d’État du Kazaghstan, étaient invités à ce Cinquième dîner : Gérard Depardieu et Patricia Kaas. Félix est vraiment un as de la Com’ : une année d’existence et il trouve le moyen d’avoir un bel encart dans l’Express sur la présence de ces deux grands artistes ! Ce soir-là, BiBi s’en veut de n’avoir vu ni Gérard ni Patricia. Peut-être au Sixième  Dîner ?

Carla, Grégoire Verdeaux et les « Financements innovants ».

Il est bon de revenir quelque peu en arrière pour mieux cerner les tentatives « humanitaires » du Staff élyséen (Levitte, Guaino, Soubie sur le départ et naturellement Grégoire Verdeaux, conseiller com de la Princesse Carla).

Afin de mieux combattre la Stratégie d’envergure mise en place par Chouchou le 20 septembre dernier à l’ONU et mieux comprendre ce qu’il en est de ces « financements innovants », BiBi estime qu’il faut faire quelques rappels d’importance.

GRÉGOIRE VERDEAUX, UN BANAL CONSEILLER ?

Qui connaît Grégoire Verdeaux ? Le Monsieur, Conseiller en com humanitaire de Carla Bruni Sarkozy, se fait discret. A peine sait-on qu’il rédige tous les discours qu’ânonne la Première Dame patronnesse de France à chacune de ses sorties. Un larbin aux origines troubles (Auvergnat… de Saint-Flour) ? Un jeune loup qui attend son heure comme tant d’autres ? Pas exactement.

DEUX DÉTAILS QUI TUENT.

– Le premier : Grégoire a été le Directeur financier chez Unitaid de Douste-Blazy pendant un an (jusqu’en octobre 2008). Il en connaissait donc tous les rouages financiers avant d’être au service de Monsieur et Madame. Ce n’est pas rien, hein ?

– Le second : lorsque Nicolas resserre son Équipe de Com’ autour de sa fidèle Garde, Grégoire est toujours là dans les réunions du lundi. Ce n’est toujours pas rien, hein ?

LES FINANCEMENTS INNOVANTS :  NERFS DE LA GUERRE 2012 ?

Depuis son arrivée à l’Élysée, la priorité de Greg est de ramener du flux financier de… Unitaid vers… la « Fondation » chapeautée par sa Présidente d’honneur : Carla Bruni Sarkozy. BiBi invite ses ami(e)s fidèles à se replonger dans tous les billets de son blog, billets qui soulèvent cette Question de l’Humanitaire et de ce qui se cache dessous. A n’en pas douter, une nouvelle lectrice assidue du Blog à BiBi : la journaliste du Monde, Natalie Nougayrède ! Bienvenue à elle !

Dans l’édition du Monde (jeudi 23 septembre), elle écrit :  » Nicolas Sarkozy a annoncé une hausse de 20% sur trois ans des versements français au Fonds Mondial » (Présidente : Carla). « Dans l’administration française, on s’interroge : où trouver l’argent? » Elle rejoint BiBi en poursuivant : « L’Elysée ira t-elle jusqu’à envisager de ponctionner des versements à Unitaid pour les canaliser vers l’action humanitaire de Carla Bruni Sarkozy  » ? Ben… mouais, non ?

POUR MÉMOIRE…

– Début décembre 2009 : Chez Chouchou, on ne chôme pas, on pense, on ne désarme pas et on se penche à nouveau sur Unitaid présidé par le chiraquien Philippe Douste-Blazy. Cette Association ramasse quelques 434000 euros par jour (chiffres du Figaro) et un pactole de 150 millions d’euros pour l’année 2009 (chiffres du Monde) grâce à la taxe de solidarité sur les billets d’avion initiée par les présidents Lula et… Chirac. Les mêmes mauvaises langues (n’allez pas les croire) disent que ce Trésor pourrait servir de financement à un candidat… chiraquien en Campagne électorale 2012.

– 9 décembre 2009 : Sommet de Copenhague. Chouchou retrouve Ban Ki Moon. Il lance une Opération pour aider les Frères africains dont il disait – au Discours de Dakar – qu’ils avaient du retard à l’allumage de la Grande Civilisation (européenne bien entendu). Chouchou reprend là une initiative qui existe déjà : il veut mettre en place un… «financement innovant» pour aider au développement de l’Afrique. Ce «financement innovant» serait de prendre une petite taxe sur les billets d’avions par exemple pour le redistribuer aux africains. Mais cette idée est déjà mise en pratique et par qui ? Ben, oui, par Unitaid dont le Président est… ben oui, notre chiraquien Douste-Blazy. Chouchou persuade même son ennemi Obama de s’y associer. Obama, le Kenyan, semble ravi.

– 14 décembre 2009 : Sans attendre, le Conseiller et son Pool ont déjà contre-attaqué (sur Unitaid). C’est simple : pour démolir l’Association de Douste-Blazy, on rogne sur le financement puis on réduit les marges de manœuvre. L’Association attaquée est privée ainsi de mouvements (de) capitaux. Mi-décembre : elle voit arriver le premier Tsunami (les «Patent Pool») avant le prochain (les 20% ) etc.

DE BIEN MAUVAISES LANGUES.

Il se murmure que nous serions à la croisée de trois moments historiques : 1. les sources financières et les rétro-commissions de l’Affaire des Frégates se sont taries, 2. la préparation à l’éviction en douceur d’Eric Woerth, l’ex-Financier UMP, est plus difficile et plus longue que prévue et 3. le Nouveau Boss financier de l’UMP, Dominique Dord, a du retard à l’allumage. Et puis enfin celle-ci : 4. Douste-Blazy serait plus porté à écrire un second livre de souvenirs qu’à défendre Unitaid ! Heureusement que BiBi ne prête pas une oreille attentive à ces quatre élucubrations inqualifiables.

UNE INNOCENCE BIEN COUPABLE.

Monsieur Verdeaux joue les Innocents mais… courant 2009, ne mettait-il pas en place des tentatives de déstabilisation d’Unitaid avec l’appui de la députée UMP Henriette Martinez (voir article-BiBi). ? Dieu, que notre bonhomme est attendrissant ! « Ben, non, j’suis innocent, j’ai rien fait, j’aime beaucoup le Docteur Douste, c’est un homme merveilleux et je vous assure, la campagne anti-Unitaid  et les récents audits demandés sur l’Association (voir l’article du Financial Times) n’ont jamais existé« . Sacré Greg (pseudo Mentrel ! dans les coms). Oui c’est vrai… aussi vrai qu’un Besson aveugle et sourd devant la Circulaire visible et bruyante du 5 août 2010.

Lundi chez Sarkozy.

1. Les membres du Club de la Boussole sont les premiers invités de la tranche matinale du lundi. Leur rôle ? Applaudir Chouchou lorsqu’il déclare : « La récession sera terminée en 2010 » ou encore approuver l’édito du Figaro qui conseille : « Il faut épuiser les syndicats en multipliant les fronts ». Le Club de la Boussole est un club créé par Eric Woerth en 2002. Il regroupe 41 députés fidèles à Chirac puis fidèles à De Villepin et – aujourd’hui – fidèles à Chouchou. Depuis le printemps 2004, François Cornut-Gentille, député de Haute-Marne, en assure la présidence. Les autres députés, braves inconnus, espèrent suivre le chemin des Anciens adhérents (Xavier Bertrand, Donnedieu de Vabres) en courant  après la Gloire d’une nomination.

2. Après cette première réception, Chouchou reçoit sa Garde rapprochée, incontournable. Ces Grands Serviteurs du Capital sont le noyau dur, jamais élu, toujours nommé par le Roitelet : Raymond Soubie, Guaino, Jean-David Levitte, Claude Guéant. Catherine Pegard devrait émigrer chez Proglio à EDF et Brice Hortefeux devrait se joindre au quatuor.

3. Après les affaires sérieuses du G5, Chouchou souffle un peu en se détendant avec les ministres en exercice (Brice, Eric Woerth, Luc Chatel, François Fillon, Christine Lagarde).

4.  Chouchou reçoit ensuite l’équipe dirigeante de l’UMP ( le débonnaire Xavier Bertrand en tête – voir portrait-BiBi – et certains parlementaires).

4. Le tour de chauffe du lundi ne s’achève qu’avec le Quatuor du Parlement : les deux présidents de l’Assemblée et du Sénat (Bernard Accoyer et Gérard Larcher), Jean-François Copé et Gérard Longuet.

5. On notera encore les promotions de certains Courtisans : Hervé Gaymard, Olivier Biancarelli, des parlementaires en mission comme Yves Jégo (revenu en grâce) et David Douillet. Par contre, Gregoire Verdeaux a reculé dans le Hit-Parade. BiBi se demande bien pourquoi.

6. Le mardi matin est moins chargé. Il commence par un petit déjeuner servi quand-même à 24 convives. Pour rompre la monotonie, on a mis en place 4 ou 5 déjeuners thématiques ou encore – lorsque la reprise en main s’avère nécessaire – des déjeuners en tête à tête. Enfin, une fois tous les trois mois, 450 parlementaires UMP sont conviés à la Salle des Fêtes de l’Elysée. BiBi ne saurait dire si à l’entracte, Carla vient pousser la chansonnette avec ses amis : Sylvie Vartan, Barbelivien, Julien, Louis Bertignac… Le conseiller Com de Carlita, Gregoire Verdeaux, n’a pas daigné lui donner le programme des Mardis de l’Elysée.