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Pub anti-IVG du Nouvel Observateur : une erreur, un dysfonctionnement ?

Sur Télé Obs, supplément au Nouvel Observateur, on a vu apparaître une publicité anti-IVG pleine page. Pub acceptée, sélectionnée, aussitôt remarquée sur Twitter par une internaute, et hop voilà que l’incompréhension s’empare de la Toile. Incompréhension et colère justifiée. L’équipe du Nouvel Obs (Directeur : Laurent Joffrin) réagira dans la foulée par deux tweets de Renaud Dély. Certains amis-BiBi pensent qu’il ne faut pas en faire un fromage. Ils disent que j’exagère. Le Nouvel Observateur n’a-t-il pas été à l’initiative en avril 1971 du «Manifeste des 343 Salopes» puis n’a-t-il pas publié 41 ans plus tard le Manifeste contre le viol signé par 313 femmes déclarant avoir été violées ?

De plus, Renaud Dély présente ses excuses.  «Nous demandons à nos lecteurs de nous excuser pour cet impair. Nous veillerons à ce que ce type d’incident ne se reproduise pas». Il parlera encore d’ «erreur de fonctionnement interne» et de «dysfonctionnement»

Stop ! On arrête tout.

Sauf qu’au «Stop», BiBi a enclenché la première et a redémarré.

Clara Gaymard et les chics types.

Souvenirs, souvenirs.

Les lecteurs de BiBi savent tous combien Clara (Gaymard) aime son Hervé. Ils avaient été tous deux de l’Aventure du Ministère de l’Economie et du Loyer parisien dérisoire, aventure qui s’était terminée par la démission de notre grand amateur de littérature (voir article de BiBi). BiBi sait que Clara n’aime pas qu’on reparle de cette époque. Promis, juré, BiBi n’y reviendra plus sauf à relever que c’est Le Monde (8 juillet) qui y insiste.

Un trio adoré !

C’est évidemment pour rappeler les hauts faits d’armes de ce fabuleux trio adoré du Grand Jacques : Gérard Longuet (trésorier du PR, mis en examen pour infraction au financement des partis politiques), Alain Juppé (qui avait du déménager de son 181 m2 des HLM de Paris 6ième) et Hervé, le Chouchou de Chichi.

Happy Birthday, dear Hervé !

Il y a peu ce fut l’anniversaire d’Hervé, fêté en Savoie d’où le bonhomme est originaire. Clara avait réservé à son Homme une belle surprise. Chacun sait – depuis l’article BiBi – combien Hervé est fasciné par les écrivains. Eh bien, Clara invita, sans le lui dire, quelques écrivains de renom pour son 50 ième anniversaire.

Après le dessert.

Tout se passa bien jusqu’au dessert… jusqu’à ce que Jean d’Ormesson prit un coup de sang. L’écrivain qu’on voit et invite beaucoup ( mais qu’on ne lit jamais) prit à partie un journaleux du Figaro-Magazine, Sébastien Lapaque. Ce dernier, rebelle du Faubourg (Saint-Honoré) avait écrit un ouvrage où il avait moqué un tantinet le sieur d’Ormesson, ironisant sur sa façon d’annoncer son «dernier livre» comme d’autres ( Aznavour, Johnny) annoncent leurs adieux (inter)minables et sans cesse renouvelés. Invectives réciproques…

Lapaque met le paquet.

Lapaque ne s’en laissa pas compter et revendiqua devant l’assemblée son «devoir d’insolence», rappelant toutes les courbettes de notre Génie littéraire pendant les derniers quinquennats (à Chirac, à Sarko) ! Mal lui en prit car Jean se leva et vint lui administrer une gifle de haute volée. Heureusement, Jean n’était pas venu avec son épée d’ Acacadémicien ! Ouf ! On avait évité le drame.

Les pleurnicheries d’Hervé.

Quelques heures auparavant, Hervé Gaymard s’était répandu en pleurnicheries. En pensant à Eric Woerth, il n’en finissait pas de gémir : «A l’époque, personne ne m’avait soutenu parmi mes collègues du gouvernement ! Il n’y avait eu que quelques parlementaires pour m’envoyer des mots de soutien alors qu’avec Eric Woerth…»

Eric et Hervé, même combat.

Finalement, Hervé et Eric se ressemblent beaucoup. BiBi se souvient d’Hervé  : « Je ne vais pas me laisser épingler comme un pigeon alors que je suis propre comme un sou neuf ». ( BiBi rajoute : … ou comme une pièce jaune de Bernadette…)

Eric Woerth est plutôt propre, lui, comme un euro de la BNP ou un franc suisse d’UBS.

Source : Le Faucigny.

Le Livre du Ça.

Ça plane pour Hervé et Clara.

Dans une de ses dernières Flèches, BiBi rapportait que l’Elysée avait du mal à remplir les avions présidentiels. Un qui ne manque pas les occasions de sauter dedans, c’est Hervé Gaymard qui court toujours après les bonnes affaires. Le Figaro Magazine nous apprend que lui et sa femme Clara ont profité de l’avion de Nicolas Sarkozy pour être « ramenés » de Chambéry à Paris. A Paris ? Quoi ? Hervé et Clara auraient trouvé un logement parisien pas cher ? A Paris ou peut-être à Neuilly, avec taxe d’habitation gratuite ?

Ça se voile.

Le Figaro se félicite que Florence Woerth soit entrée dans le conseil d’administration d’Hermès. Le journal s’est bien gardé d’évoquer avec elle la question du foulard… de luxe.

Ça twiste SNCF.

«La dernière grève des cheminots est absolument scandaleuse». Voilà une fois encore Frère Xavier Bertrand qui déraille.

Ça pleurniche chez le Pauvre Giorgio.

Giorgio Armani pleurniche sur sa vieillesse ennemie (il a 75 ans). Le Figaro nous le présente avec de superbes trémolos dans ses lignes : « Quand on a un certain âge, gémit le couturier, on vous met à part. Personne ne m’appelle pour me proposer d’aller au cinéma. Vous ne le croirez pas mais je me retrouve parfois le soir seul chez moi à regarder la télé avec mon chat ».

Dans le même article, les journaleux du Figaro nous causent des récentes nuits enfiévrées du Milliardaire à Dubaï, de Cannes où Giorgio fera son festival et où il exhibera son nouveau yacht kaki de 65 mètres. « Petite folie à 40 millions d’euros », note le Figaro avec admiration. Ah, la Solitude, c’est pas du luxe ! Hein Giorgio ?

Ça gazouille chez les Grands et les Petits.

Le Président Chavez s’est lancé sur Twitter. En quelques heures, son compte a été suivi par près de 100.000 internautes. Encore loin des 3.800.000 abonnés de Barack Obama ou des 1,7 million de fidèles à Gordon Brown. BiBi en est à 118 mais il compte bien rattraper le compte du Petit Président qui est devant lui. Ils ne sont que 2200 inscrits sur la liste de l’Elysée.

Ça se conjugue au Conditionnel.

Arnaud Leparmentier, journaleux au Monde, a employé un joli conditionnel dans son compte-rendu du 30 avril. Il y parlait de la soirée du couple Sarkozy en Chine : «Nicolas Sarkozy aurait même réussi à parler du Tibet, des Droits de l’Homme, de la peine de mort  au Président chinois » pendant que l’Orchestre jouait deux chansons de Carla. Il aurait… Il aurait… Une rumeur de plus.

En Suisse, Micheline Calmy-Rey, Ministre des Affaires Étrangères, y va aussi de son couplet lorsqu’elle évoque les refuges helvétiques pour les dictateurs et leurs fonds détournés : «Des cas comme Mobutu et Duvalier ne devraient plus se produire ». Double parole des Temps présents.

Ça fait peur.

BiBi a remarqué qu’il y a désormais un mot fourre-tout pour caractériser les Dangers du Libéralisme, un mot qui ne nécessite aucune explication car tout le monde le comprend (surtout inconsciemment). Il évoque les grandes peurs d’antan (la Peste, la Famine, le Choléra), c’est le mot « Contagion ». A peine le prononce t-on du bout des lèvres qu’il se propage. Nul ne peut en arrêter les effets, ça court vite, ça s’étend et ça gagne partout mais surtout ça excuse les éventuelles responsabilités, ça dédouane nos Grands Médecins du Capitalisme. A l’instar de DSK, Docteur du FMI, ils clament tous… à nous rendre malades : « Il faut arrêter la contagion ».

Le dessin de Tintin a été retouché (paru primitivement dans Le Pélerin).

Hervé Gaymard et sa Littérature à deux balles.

Souvenons-nous : depuis son appartement parisien de 600 m2 au loyer (1440 euros mensuels seulement) payé par les contribuables, Hervé Gaymard nous donnait des conseils pour qu’on se serre la ceinture ( BiBi ne compte pas les 150000 euros de travaux entrepris). En 2009, Chouchou a invité ce Chiraquien dans ses appartements à de nombreuses reprises. Pour récompenser ce nouveau larbin, Chouchou lui a offert la direction de l’Office National des Forêts.

Mais BiBi se demande de quoi ils ont pu parler. De Littérature, peut-être ?

On pourrait croire qu’Hervé a aidé notre Président à devenir Lecteur puisque ce dernier – depuis son arrivée au Pouvoir – essaye (en vain) d’ouvrir un livre et essaye (en vain) de le finir (N’est-ce pas, Carla ?). On pourrait le penser aussi puisque Le Monde (du samedi 6 mars) offre une page entière à Hervé Gaymard avec ce titre : «Contraint de démissionner de son poste de Ministre de l’Economie en 2005 (…), Hervé Gaymard se dit sauvé par son amour des livres » et clame que « la littérature est un extraordinaire viatique ».

La Littérature comme consolation à ses souffrances passées, comme nourriture sacrée qui comble sa faim et sa misère d’antan ! Quel bel article ! Merci Le Monde.

Toute cette interview complaisante ne sera que prétexte pour qu’Hervé puisse justifier ses inqualifiables errements passés. Avec cette contre-vérité manifeste : « J’ai découvert quelques heures avant tous les Français, le prix de la location (…). J’ai immédiatement demandé ma démission ». Or, rétablissons les faits : ce Monsieur n’a JAMAIS demandé sa démission : il y a été contraint. En effet, l’affaire de l’Appartement, révélée par le Canard Enchaîné, avait pris une telle ampleur qu’elle faisait tâche dans le gouvernement Chirac (Hervé est toujours un très grand ami de la famille Chirac).

Tout le Monde s’en souvient sauf… le Monde (Josyane Savigneau qui l’interroge n’intervient absolument pas pour le contredire là-dessus). Plus même, pendant dix jours, ce cher Hervé avait tenté de justifier piteusement son loyer et son séjour permanent dans cet appartement… Dix jours qu’il a évidemment oubliés et au cours desquels il avait défendu l’indéfendable. Monsieur avait même affirmé  avoir ignoré le prix d’un appartement de 600 m2 proche des Champs-Elysées. Ce cher Hervé – rappelons-le – avait en charge alors la gestion des finances publiques françaises comme Ministre de l’Economie !

Monsieur le Député UMP nous parle un peu « Littérature ». Il analyse Malraux : « Malraux, c’était la littérature liée à l’action ». Bravo. Dix lignes auparavant, Hervé s’était auto-analysé : « Pour moi, la littérature est une passion et une vie secrète et la politique répond à ma soif d’agir ». Conclusion d’évidence : notre Hervé est une réincarnation vivante d’André Malraux. Pas gêné pour deux sous, notre Hervé, non ?

Aucun doute pour BiBi : cette pleine page du Monde lui a finalement été offerte pour remettre en selle un «Intellectuel » de Droite bon chic bon genre, de ceux qui manquent à la Bande à Nicolas et à la panoplie UMP.

Hervé n’hésite guère à faire dans la vaillance, dans l’affrontement à la souffrance ( il avoue du bout des lèvres qu’il n’a pas fait de « faute personnelle » mais que dans cette affaire, il y a eu « un défaut de vigilance »), il nous joue la sérénade pitoyable de la « traversée du Désert » (comme un authentique héros de tragédie grecque), il veut nous convaincre qu’il est prêt (non à écrire un livre… encore que…) à revenir en scène (« J’ai payé à tous les sens du terme » dit-il dans un mauvais français). Il cite De Gaulle et Sœur Emmanuelle, il flirte avec un professeur du Collège de France, il adore l’Afrique (pas celle de Bolloré) mais il ne dit pas mot – ouf! – de sa femme Clara, Capitaine libérale d’Industrie, directrice de cabinet de Juppé, Présidente de General Electric qui, elle, n’aime pas du tout, du tout, du tout, évoquer « l’Affaire Gaymard ».

Pas de chance pour Hervé et Clara Gaymard : BiBi, au contraire, aime beaucoup « l’Affaire Gaymard ». Et il n’est pas loin de déclarer que, hors ce Scandale éhonté, tout le reste n’est que littérature.

Lundi chez Sarkozy.

1. Les membres du Club de la Boussole sont les premiers invités de la tranche matinale du lundi. Leur rôle ? Applaudir Chouchou lorsqu’il déclare : « La récession sera terminée en 2010 » ou encore approuver l’édito du Figaro qui conseille : « Il faut épuiser les syndicats en multipliant les fronts ». Le Club de la Boussole est un club créé par Eric Woerth en 2002. Il regroupe 41 députés fidèles à Chirac puis fidèles à De Villepin et – aujourd’hui – fidèles à Chouchou. Depuis le printemps 2004, François Cornut-Gentille, député de Haute-Marne, en assure la présidence. Les autres députés, braves inconnus, espèrent suivre le chemin des Anciens adhérents (Xavier Bertrand, Donnedieu de Vabres) en courant  après la Gloire d’une nomination.

2. Après cette première réception, Chouchou reçoit sa Garde rapprochée, incontournable. Ces Grands Serviteurs du Capital sont le noyau dur, jamais élu, toujours nommé par le Roitelet : Raymond Soubie, Guaino, Jean-David Levitte, Claude Guéant. Catherine Pegard devrait émigrer chez Proglio à EDF et Brice Hortefeux devrait se joindre au quatuor.

3. Après les affaires sérieuses du G5, Chouchou souffle un peu en se détendant avec les ministres en exercice (Brice, Eric Woerth, Luc Chatel, François Fillon, Christine Lagarde).

4.  Chouchou reçoit ensuite l’équipe dirigeante de l’UMP ( le débonnaire Xavier Bertrand en tête – voir portrait-BiBi – et certains parlementaires).

4. Le tour de chauffe du lundi ne s’achève qu’avec le Quatuor du Parlement : les deux présidents de l’Assemblée et du Sénat (Bernard Accoyer et Gérard Larcher), Jean-François Copé et Gérard Longuet.

5. On notera encore les promotions de certains Courtisans : Hervé Gaymard, Olivier Biancarelli, des parlementaires en mission comme Yves Jégo (revenu en grâce) et David Douillet. Par contre, Gregoire Verdeaux a reculé dans le Hit-Parade. BiBi se demande bien pourquoi.

6. Le mardi matin est moins chargé. Il commence par un petit déjeuner servi quand-même à 24 convives. Pour rompre la monotonie, on a mis en place 4 ou 5 déjeuners thématiques ou encore – lorsque la reprise en main s’avère nécessaire – des déjeuners en tête à tête. Enfin, une fois tous les trois mois, 450 parlementaires UMP sont conviés à la Salle des Fêtes de l’Elysée. BiBi ne saurait dire si à l’entracte, Carla vient pousser la chansonnette avec ses amis : Sylvie Vartan, Barbelivien, Julien, Louis Bertignac… Le conseiller Com de Carlita, Gregoire Verdeaux, n’a pas daigné lui donner le programme des Mardis de l’Elysée.