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« Un sentiment de rage indignée».

Pas d’aujourd’hui que je conseille de lire les travaux du sociologue Alain Accardo. Ce dernier, au long parcours de chercheur en sciences sociales, a été un moteur de mes reflexions dans le capharnaüm de ce Monde. Ses analyses ont été des points de repères essentiels lorsque l’épais brouillard de l’idéologie libérale m’enveloppait à mon corps défendant.

Blog-notes de ma semaine.

Blogueur

Parfois, à décrypter et à répondre à ces Palabres de Mort qu’on nous assène, on a l’impression de devenir une commère des évènements. On se sent sali par la laideur de ceux qui distillent leur poison langagier, leur pensée unique répétée mille, dix mille fois. Mais peut-on y échapper et comment ? Oui, on peut. On peut se tourner vers les poètes, battre la campagne,pédaler et suer sur des routes à 16% ou, bien sûr, faire l’amour. 

Mais, même si on veut faire cette école buissonière tous les jours, on n’y échappe jamais complètement.

Et finalement, dans ce bourbier des Infos, dans ce fatras d’évènements, on se surprend à trouver de petits, tout petits bonheurs avec ricanements, sourires méchants, mépris de classe et poings levés. Oui, de petits, tout petits bonheurs, bien réels et (mais) bien risibles.

Merci Bernard Arnault.

Merci Patron

Bernart-Artnault1

Avec le film de François Ruffin (Merci Patron), on reparle avec bonheur de Bernard Arnault, le Boss de LVMH, principal acheteur d’espace de pub des médias français. J’avais déjà épinglé ce grand Capitaine d’Industrie (du luxe) dans un billet de 2009. Je reprends ici ma charge sur le bonhomme qui visitait alors très tranquilou une exposition dont il était le mécène.

Lectures en zig-zags.

 Lectrice

L’écriture de ce billet suivra des sinuosités jamais empruntées. Fi de la précision, du cadrage, du parfait travelling sur l’Actualité. On pêche à droite, à gauche. On picore à droite, à gauche. Et, au final de la rédaction, on a évoqué des questions essentielles, vitales. Pour ce 1431 ème bibillet, il sera donc question(s) des rapports entre l’Art et la Vie via Truffaut, Antonio Tabucchi, Georges Haldas, Claude Monet et via les Ondes Sonores de France Inter analysées par le journal Fakir.

Prolos, intellos : à propos d’un article de « Fakir ».

Front Pop

Tout part d’une simple lecture d’un article de François Ruffin dans le dernier numéro de Fakir («Prolos, Intellos : qu’est-ce qui coince ?»). Voilà qui me reporta quelques dizaines d’années en arrière où, du haut de mes 20 ans, lisant la Nouvelle Critique, parfois Libération, parfois L’Humanité, suivant les interventions d’Althusser et découvrant Pierre Bourdieu en autodidacte, j’avais inscrit cette question de l’alliance des prolos et des intellos comme première et décisive. Je cherchais comment relier un parcours personnel à une trajectoire collective, je cherchais à faire du lien entre mon côté populo et mon côté d’entrant intello.

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