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Apparu et les Disparus.

Apparu n’est pas sur la photo.

Benoist Apparu est le Secrétaire d’Etat, chargé du Logement auprès du ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement. Il est le seul à ne pas avoir été sur la photo du gouvernement prise lors du premier Conseil des Ministres. On ne sait toujours pas pourquoi Apparu a disparu.

Gérard Longuet n’en est pas revenu.

Si Jean-Louis Borloo se proclamait Grand «couillon» du Gouvernement» (Le Point du 18 novembre), Gérard Longuet était, lui, le grand cocu de la petite Histoire du Remaniement. Il a attendu en vain le poste du Ministère de l’Industrie. Il devra lorgner sur les horizons 2012 ou 2017 pour réapparaitre. Dur, dur car cela risque d’être un peu… longuet pour notre ami Gérard.

Disparu (1) : Jean-Louis Borloo.

Les Marseillais se souviendront du passage-fantôme de Jean-Louis Borloo, dépité d’avoir raté la marche élyséenne de la Célébrité. Notre Centriste se rendit donc à Marseille – sans en avertir quiconque à Paris – pour parlementer avec les grévistes CGT du port marseillais. Ce n’est qu’une fois Jean-Louis arrivé dans la capitale phocéenne que le grand Manitou, Claude Guéant, fut mis au courant et lui intima de rentrer illico. Que croyez-vous que fît Borloo ? Il était midi : Jean-Louis avala son pastis avant de reprendre l’avion pour Paris sur-le-champ. Heureusement, il n’y avait ni turbulences dans l’avion du retour ni François Fillon pour en rajouter une.

Disparu (2) : le Préfet de Haute-Savoie, Jean-Luc Videlaine.

Le préfet de son département a été démissionné.(Lire l’article de l’Essor Savoyard pour en connaître les raisons politiques). Voilà qui a du faire plaisir à Bernard Accoyer. De méchantes langues murmurent que l’Élysée a vite devancé les souhaits du « Perroquet du perchoir». Le fait que ce dernier soit en possession du rapport des auditions parlementaires réclamé par le Juge d’Instruction menant l’enquête sur l’Affaire de Karachi n’est pas étranger à la rapidité d’exécution de l’Élysée.

Devant les journalistes qui le questionnent sur Karachi, Bernard Accoyer rappelle la «jurisprudence de Laurent Fabius», son prédécesseur au perchoir en 1990. Ce même Fabius classa en effet l’Affaire des Frégates de Taïwan sous le sceau du « Secret Défense« . Mais lorsqu’on insista pour qu’Accoyer réponde si oui ou non il a entendu deux ou trois témoins clés comme par exemple Zyad T., libanais proche de Balladur (chez qui dînaient régulièrement Estrosi et Hortefeux dans sa maison du Cap d’Antibes), Bernard Accoyer a une réponse très pointue : «Je n’ai pas la liste précise des témoins entendus». Un comble de ne pas entendre pour celui qui fut dans une autre vie médecin ORL ! (Source : Le Faucigny).

Devedjian délocalisé.

Dans le Monde du 20 novembre, Patrick – fraîchement débarqué de l’équipe élyséenne – raconte ses hauts faits d’armes avec Jean-Jean Sarkozy, le Fiston à Pistons.

«Le 15 octobre, j’ai été convoqué en urgence par Nicolas Sarkozy à l’Élysée. Il s’est ému que 5 candidats se présentent contre son fils Jean aux élections internes de l’UMP à Neuilly. Il m’en a rendu responsable. J’ai dit que c’était faux. Il ne m’a pas cru et, très mécontent, m’a dit que j’aurai bientôt une « surprise » (…). Le 10 novembre, Sarko téléphone à Pierre-Christophe Baguet, député-maire de Boulogne-Billancourt pour l’obliger « à donner un coup de main » à Jean Jacques Guillet, soutien de Jean Sarkozy (…)».

Patrick Devedjian nous éclaire alors sur les méthodes du Fiston et rapporte que Lionel Rainfray, élu UMP, a vu le fils Sarko le menacer de «briser sa carrière politique si jamais il votait Devedjian». Est-ce chez Darty que Jean-Jean a appris ces Méthodes de Management ? En seconde année de Droit ou dans les couloirs de l’EPAD ? En tous les cas, l’adage se vérifie : Tel père, tel fils.