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L’Art, lardons et gros porc.

J’ai lu beaucoup d’appréciations de commentateurs offusqués, d’internautes exaspérés à propos des «dénonciations» de #balancetonporc. J’en ai relevées au hasard. Celles-ci par exemple que «tout ça commençait à bien faire». Ou encore que: «Enfin, quoi, tout ça, c’est vrai, ça devient du n’importe quoi. Rendez-vous compte, on en est venu à détester le cinéaste Polanski, un excellent réalisateur. Et maintenant, on va jeter l’opprobre sur le génial Tarantino [qui a défendu Weinstein]. Et puis, voilà qu’on rappelle que Léo Carax s’est mal comporté avec Julie Delpy etc etc».

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« MEMOIRE DE FILLE » d’Annie ERNAUX.

La fille de l’été 1958, celle qu’Annie Ernaux fut, voilà ce que l’auteure du livre voudrait oublier. («J’ai voulu l’oublier aussi cette fille»).Elle aurait voulu ne plus avoir à parler, à écrire sur cette fille de 58, cette fille accompagnée de sa mère pour son premier job (celui de monitrice de colonie dans un aérium de l’Orne). Mais foin de cette volonté d’oubli cinquante cinq années après : «l’idée que je pourrais mourir sans avoir écrit sur celle que très tôt j’ai nommée «la fille de 58» me hante».

Photos poético-politiques et légendaires légendes.

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Mois d’août. Mois où théoriquement les désirs s’émoustillent, où les corps se laissent aller en se dorant au soleil. Mais pour d’autres, l’été reste synonyme de dureté, d’impitoyable dureté. Migrants, sans domicile, familles en deuil, noyés en Méditerranée, civils terrassés par les bombes ne connaîtront pas cette douceur.

Dans cet intervalle estival, me voilà au milieu du Monde, compilant dérisoirement des photos tirées du Net avec des clichés-BiBi mis en ligne sur Twitter (compte @pensezbibi), leur ajoutant légendes ou simples titres.

Lectures admiratives de la semaine.

Calaferte Ernaux

Lire. La lecture. Denrée quotidienne, package hebdomadaire. Dès le livre fini, pas de temps à perdre, il faut flairer, renifler l’odeur du prochain à lire. Un livre puis un autre : une maladie dont on ne guérit pas. Cette semaine, j’ai été malade-bien-portant avec Annie Ernaux et Louis Calaferte.

Souvenirs d’Alzheimer. (2)

Plage

Ma lecture à vif du livre d’ («Je ne suis pas sortie de ma Nuit» chez Gallimard) m’a ramené une pelletée de souvenirs. Flashes condensés revenus sur le devant de ma scène. Mais dans ce théâtre-là, restent beaucoup plus d’ombres que de rais de lumière.

Second et dernier éclairage.