BiBi sort sa longue (re)vue de presse.

La longe (re)vue de presse

Ce qui frappe lorsque BiBi lit « La Tribune-Le Progrès » du dimanche, région Loire, c’est le décalage entre le Réel menaçant et les titres proposés par le quotidien. En Une, importance démesurée du Local. Gros titre de la Une : «ASSE-PSG : l’urgence de montrer du caractère ». Aucun encadré sur la France, l’Europe, le Monde. Crispation sur le Local et le Régional : de la page 5 à la page 34 (la dernière), toutes les infos sont rivées au département. Même la météo en dernière page est exclusivement locale. Le Supplément Sport va de la Chorale de Roanne (basket) aux Verts (football).
Censure subtile : foin du Monde très méchant, restons loin du Tintamarre qui rend fou ( c’est le titre de la Une du JDD qui, lui, au contraire, n’en perd pas un grain), éloignons-nous des discordes, des machines folles de la Haute-finance et coulons des jours heureux sur les bords de la Loire. BiBi n’a quand-même pas perdu son temps : il ramène de formidables pensées BiBi sur Clotilde Courau, la Famille Hortefeux, Jean-Pierre Pernaut et David Pujadas…

Clotilde COURAU : En lisant le supplément FEMINA de la Tribune-Le Progrès ( dimanche 21 septembre), BiBi a droit à un page-interview de Clotilde Courau dont le métier est d’être une Princesse et dont le passe-temps est d’être une de nos plus remarquables actrices. «  Mon Bonheur est dans la simplicité » dit-elle d’un air grave en en tirant un principe généraliste et universel. Sait-elle, cette Jolie Princesse, que son train de vie si simple a un prix ? Et que ce prix c’est assurément se payer tout simplement notre tête ?

HORTEFEUX EN FAMILLE : Mais la palme de la semaine revient incontestablement à Valérie Hortefeux la Scandinave, immigrante bien choisie, qui a délaissé son travail dans la Com d’une filiale de l’Ecureuil et qui ne pose pas – pour une fois -avec son amie Charlotte Rampling à Saint-Tropez. C’est aux côtés de ses trois chères petites têtes blondes que la Tribune-Le Progrès télé nous la présente en photo VIP. Les Trois petite têtes blondes, au même teint paternel un peu rougeaud, jouent aux triplés dans la boutique Colette où « l’on trouvera pendant un mois en exclusivité cahiers, crayons et toutes fournitures scolaires de la marque… « Petit Nicolas » ! Oui, oui, BiBi n’invente pas !
Et que fait donc le Papa pendant ce temps ?  Il s’en est allé au Gabon voir le bon gars de Bongo, petit roitelet capable de mettre au coin les élèves dissipés de la Françafrique ( JDD du dimanche 21 septembre). A l’humble avis de BiBi, l’élève Brice est allé présenter tous les bons points (de sa politique), est allé montrer sa bonne mine et dessiner ses tableaux de chasse et peut-être faire voir tous ses cahiers (de délation ?) estampillés « Petit Nicolas ».
Tels fils, tel père.

Jean-Pierre PERNAUT : Dans le même journal, BiBi s’est intéressé à l’Homme politique Jean-Pierre Pernaut. A la question « Qu’avez-vous à dire sur le Pouvoir d’achat ? » voilà JPP qui répond : «  ça ne sert à rien de se lamenter, on doit être positif et rendre un service. Il faut aider les gens. Tout le monde ne sait pas forcément toutes les possibilités qui nous sont offertes pour faire des économies. » Les Français ? Des pleurnichards et des ignares ! Sur ce, JPP embraye et démarre plein pot sur sa passion (l’automobile) : « Bien sûr, la Fun Cup et le Trophée Andros, ça coûte cher mais c’est un cadeau de ma femme Nathalie » ! Allez, Bonne route, Jean-Pierre !

David PUJADAS : Un autre qui a droit à son interview, c’est le playboy Pujadas qui défend son Journal-rebelle. Chemise blanche à la Bernard-Henry Lévy, sourire en coin, léger strabisme. Le voilà déterminé et tranquille. Bien peigné. Torse velu deviné, tel est notre David qui veut battre Goliath-TF1. Auto-satisfaction : «  Nous, nous n’hésitons pas à évoquer des questions qui fâchent » ! ( Euh… BiBi veut bien !). Ce Pujadas est tellement défenseur du Secteur Public qu’il se place en vue d’un possible transfert (« Je ne suis pas un intégriste du Secteur Public mais j’ai le temps »). En attendant, Monsieur va écrire un livre. David ne nous a parlé ni de sa femme ni de ses conquêtes mais de ses enfants qu’il « ne voit qu’une fois par semaine, le samedi ». Enfin une info !

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