Le Krach et les Cracks du Foot…

Miroir du Foot

BiBi est parti sans le sou voir les répercussions du Krach financier dans plusieurs pays européens de football. Et il en est revenu riche d’informations…

FRANCE.

L’OL du Président Jean-Michel AULAS a enregistré une baisse de 10 pour cent de ses produits dérivés. Un autre produit qui dérive : les actions de l’OL mises sur le marché et côtées bien bas en Bourse.

Pendant ce temps-là, les deux cracks qui en croquent, William Gallas et Jérôme Rothen se chamaillent. Avec raison ou avec ses raisons, peu importe, Gallas s’est montré mécontent de la parution du livre du second dans lequel celui-ci rapporte des anecdotes peu flatteuses. Pas très bon en calcul (sauf pour compter jusqu’à 400.000 euros par mois), Gallas n’avait récolté qu’un 4 sur 20 à l’école alors que la maitresse l’avait autorisé à prendre son livre de cours.Gallas s’est offusqué :  » Ce que Jérôme a écrit, c’est vrai. Mais il n’aurait pas dû le faire ! » Mais ce qui fit rire BiBi, c’est ce que rajoute Gallas : « J’avais prévu de… le raconter dans MON livre ! ». « T’aurais pas dû ! » « Si, j’avais droit! » « Non ! » » Si! » »Na »…Ces deux-là ne sont encore pas sortis de maternelle !

BELGIQUE.  
FORTIS, sponsor d’Anderlecht, a injecté jusqu’à présent entre 5,5 millions et 7 millions d’euros dans les comptes du club bruxellois. C’est (c’était ?) le plus gros budget de la Première Division belge. Bruxelles bientôt… dans les choux ?

SUISSE.
A Nyons (Suisse), siège de l’UEFA, DAVID TAYLOR, son secrétaire général, a tenu un discours ferme à destination des Clubs européens ( surtout anglais) beaucoup trop endettés. Ce grand Responsable souhaite promouvoir « le Fair-play financier ! » (Défense de rire). Ne sait-il pas ce riche Taylor que, sur le terrain financier, il n’y a guère de place pour le Fair-Play mais beaucoup plus d’espace pour le Flair-Pay ?

RUSSIE.
Boris BEREZOVSKI, réfugié dans la Capitale britannique, voulait via la Société MSI régenter le football mondial en mettant sous sa coupe la moitié des footballeurs professionnels. Il voulait aussi acheter des clubs brésiliens ( Corinthians et Flamengo). Aujourd’hui, il est victime de l’éclatement de la bulle de l’immobilier londonien dans lequel il a massivement investi. Pauvre Boris !

Roman ABRAMOVITCH a su tirer son épingle du jeu. A la vente du pétrolier SIBNEFT, les liquidités reçues ont aussitôt été revendues dans des avoirs sûrs. Toujours en avance sur les autres, il a placé ses sous dans les œuvres d’art (Lucian Freud, Francis Bacon), dans les haut-lieux de la Jet-set moscovite (avec le GARAGE) et il vient de passer commande du plus grand yacht au monde, doté des plus beaux gadgets ! Comme le chante Jean Ferrat :  » Que c’est beau la Vie ! »

ANGLETERRE.

Everton est à vendre. C’est le Blues des Bleus d’Everton.

Tom HICKS et George GILLETT, propriétaires US de Liverpool, ont remis à plus tard la construction du nouveau stade. Depuis le Krach, une Société basée à Dubaï serait à nouveau sur les rangs pour le rachat du Club.C’est le rouge de la honte pour les Reds de Liverpool.

Mike ASHLEY, l’homme d’affaires qui tient Newcastle United veut s’en débarrasser car sa chaîne de distribution d’articles de sports Sports Direct est en chute libre.

La faillite de BEAT STEARNS a coûté l’équivalent d’un milliard d’euros au spéculateur anglais Joe LEWIS, principal actionnaire de Tottenham HotSpurs. Un Consortium asiatique, flairant la chair fraîche, s’intéresserait au Club londonien.

Malcom GLAZER, président des Tampa Bay Bucanneers (gagnant du Superbowl 1999), copain à G.W.Bush, propriétaire du Club de Manchester United va avoir beaucoup de mal à rembourser le prêt contracté pour l’achat du Club mancunien (achat de parts à la Société Cubic Expression entre autres).

Plus grave encore le problème des recettes au guichet. Les entrées d’argent baissent car, à la suite du populo, déjà écarté des stades refaits à neuf, voilà que les cadres moyens se contentent de suivre les matches dans les retransmissions télévisées. Les recettes des Mécènes sont aussi à la baisse : on ne voit plus AIG sur les maillots des Reds, plus de « Northern Rock » sur les maillots de Newcastle et plus de « Charter XL » sur ceux de West Ham. Bientôt des joueurs torse nu ?

Mais rassurons-nous, le Football ne va pas mourir. Il y aura toujours des cracks pour faire tourner la Machine : Gerrald, Torrès, un avant-centre bien sympathique, Ronaldo, Ribéry et Benzéma, Messi et tutti quanti. Mais les gagnants/gagnants dans l’Histoire, ce sont les Grandes Entreprises de paris (officielles et officieuses) et… les Chaînes TV. Matches du jour : BSkyB et Setanta, détenteurs actuels des Droits, contre ESPN, outsider numéro un du réseau américain.

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