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Quand Claude Chabrol faisait tourner Cécilia Sarkozy…

BiBi s’est arrêté sur la bio de Cécila Sarkozy, née Ciganer (1) et a eu la stupéfaction de lire que Madame l’Ex-première Dame de France avait tourné dans un film sous le regard d’un prestigieux réalisateur : celui de… Claude Chabrol.

Ouf !

BiBi a aussi été surpris en découvrant les origines de Cécilia. Le père de cette dernière, né Aron Chouganov, descendait d’une famille tsigane installée à Belz, en Bessarabie dans l’ancien Empire russe (aujourd’hui, la Moldavie). Heureusement que Cécilia Sarkozy, née Ciganer (nom qui veut dire «tsigane»), n’habite pas aujourd’hui la France car il aurait été possible que Chouchou se venge en chargeant Eric Besson de la mettre dans un charter pour la terre de ses ancêtres (2).

La Maison de Montchauvet.

Dans les années 50, le fourreur André Ciganer – qui avait francisé son nom d’origine Aron Chouganov – achète une maison de campagne à Montchauvet dans les Yvelines, à une soixantaine de kilomètres de Paris. Ce village comptera des invités illustres : Jacques Séguéla, Bernard Kouchner et Christine Okrent. «La Bergerie», maison des parents de Cécilia (250 m2 habitables, deux étages, chapelle du XIIième) est remarquée de Claude Chabrol. En 1961, le réalisateur va y tourner un drame bourgeois, film plutôt médiocre «L’œil du Malin» avec Jacques Charrier, Walter Reyer et Stéphane Audran. C’est grâce au producteur Georges de Beauregard, ami d’André Ciganer, que Chabrol se retrouve dans cette maison.

Des « bons souvenirs ».

Claude Chabrol n’hésitait pas à en parler : «Cécilia était toute gosse. J’avais dit aux parents : «On va faire tourner la petite ». Ils étaient d’accord, très gentils. La mère m’avait dit qu’elle était la petite-fille d’Albéniz. J’aime bien ce genre de clin d’œil au cinéma, ça fait plein de souvenirs». Petite prise que Chabrol – au contraire de Woody Allen pour Carla – va garder. Cécilia avait quatre ans. On la voit surgir des buissons et s’avancer dans les allées de la propriété, elle est toute vêtue de blanc. Deux plans et hop, adieu Cécilia.

Après Chabrol, Roger Hanin.

Plus tard, dans les années 75, c’est sous l’autorité de… Roger Hanin, ami très lié à la famille Ciganer et grand admirateur de Mitterrand et de Chouchou, qu’elle tournera dans «L’Orange amère», un téléfilm boulevardier. L’histoire ? Elle ferait certainement rire Richard Attias, le mari de Cécilia : le film était «une parabole sur l’orgueil mâle bafoué et sur le couple qui se délite» (3).

Cécilia s’est aujourd’hui rangée des caméras. Pendant ce temps, son ex continue son cinéma.

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  • (1)   Denis Demonpion et Laurent Léger : «Cécilia, la face cachée de l’ex-première dame» (Editions Pygmalion).
  • (2)   Petit aparté : Ivan, le frère de Cécilia, est resté une sorte d’aventurier : «J’appartiens à un peuple d’émigrants. En bon juif et aussi en bon tsigane, je ne suis pas très attaché à la terre. Je vais où je veux» (Tribune Juive, 26 avril 1985). Pas sûr, cher Ivan, qu’aujourd’hui avec les amis Eric et Brice, tu puisses aller où tu veux.
  • (3)   Livre cité, page 64.

Le jour où j’ai croisé Madame Cécilia Attias sur Twitter.

cecilia-attias

Avertissement : Envers Cécilia Attias, je n’ai aucune animosité. Je trouve même que son geste d’avoir quitté un homme comme Nicolas Sarkozy est plutôt – vu de l’extérieur – un signe de courage.

Dans un vieux billet, j’avais aussi relevé par quel hasard, l’ex-première Dame de France, encore gamine, avait  été engagée par Claude Chabrol pour son film («L’œil du Malin»). C’était en effet via son père tsigane Aron Chouganov qui avait francisé son nom en «Ciganer» (traduction de…«Tsigane»). J’avais alors essayé d’imaginer quelle sorte de discussion le couple Nicolas/Cécilia avait eu autour de la question d’alors des expulsions d’étrangers. Défense de rire.

Mais ne perdons pas notre temps : là n’est pas mon sujet du jour.  Voici donc l’histoire…

Propaganda-Sarkozy 2012 : R. comme Rupture ?

Parfois, les mots s’échappent et ils disent mieux – dans leur apparente innocence – que ce qu’ils sont censés cacher. Ainsi, notre Chouchou a programmé ses efforts à venir : «Il faudra que j’apparaisse en rupture avec moi-même» clame t-il.

BiBi soulignera à quel point le verbe «apparaître» sonne merveilleusement bien. Car il s’agit pour Chouchou non d’être mais d’apparaître, de faire image – ce qui est le but du langage publicitaire (nous faire prendre l’image pour le réel). Avec, toujours cette insistante idée que les français seront dupes de la Manipulation.

Quand Sarkozy nous fait son cinéma !


Nicolas Sarkozy ou Monsieur Cinéma ?
envoyé par guybirenbaum. –

A la Conquête des Intellos cinéphiles.

Notre bon Président veut conquérir le cœur et les esprits des Intellectuels en vue de la Guerre 2012. Pour s’imposer, il a choisi d’envahir leurs écrans de cinéma. Pour cela, il a usé d’une incroyable stratégie : chaque soir, en compagnie de Carla, il se paye un DVD des plus grands cinéastes mondiaux pour rattraper son retard.

Alors il cite, il détaille, il énumère à toute vitesse car il ne s’attarde pas dans son jugement : juste dix secondes pour en mettre plein les yeux. Pas plus, hein ?

Une métamorphose bouleversante.

Songeons qu’il y a peu, Nicolas croyait que Pasolini, Visconti, Rosselini et tutt quanti étaient le nom des valets de chambre de la toute jeune Carla, princesse dans son château de Toscane.

Avec Théorème par exemple, le film de Pasolini, il fait ses petits calculs, délivrant une critique de haute volée : «Théorème, c’est formidable !» Verra t-il un jour «Salo» jusqu’à peut-être s’y reconnaître, lui et ses fantassins ?

Sur la Route de New-York.

Plus pitoyable encore, le voilà s’extasiant «Sur la Route de Madison», le long métrage de Clint Eastwood : « C’est formidable (bis) ! C’est l’histoire d’une femme mariée avec un homme bien qui tombe amoureuse d’un homme bien. Et l’homme s’en va». Là encore, notre Chouchou de la Pellicule ne se doute pas qu’il fait, là, de la… projection !

Et BiBi ne peut rater un si beau plagiat sur la Route de New-York : «C’est l’histoire de Cécilia mariée avec Nicolas qui tombe amoureuse d’un homme bien, richard new-yorkais. Et c’est la femme qui s’en va».

Nicolas, Falconetti et Antonin.

Mais ce qui laissa BiBi muet, c’est la passion de Nicolas pour le «Jeanne d’Arc» de Carl Dreyer. «J’aime beaucoup Dreyer ! Vous savez, il est danois !». BiBi se demanda alors si notre Chouchou n’alla pas se réfugier sous les jupes de sa Princesse Botox à l’apparition d’Antonin Artaud sur son écran. Sur qu’aujourd’hui, il aurait mis Antonin sous bracelet électronique.

Nicolas dans sa version originale.

Mais ce que préfère notre cinéphile, ce sont évidemment les films en VO : «Evidemment !» lâcha t-il, décomplexé. Lui qui peinait à aligner trois mots de français sans faute d’orthographe (malgré les cours de ses Communicants à 10.000 euros l’heure), le voilà qui avale les longs métrages en VO à vitesse extraordinaire. Et c’est sans peine que BiBi imagine notre Agité traduisant les films japonais de Mizoguchi, les productions de l’indien Satyajit Ray ou les films de l’iranien Kiarostami à sa Carla chérie.

Les Flèches de BiBi (Spécial Sarkozy).

Notre ami le Président.

De qui ces belles paroles ? «Jacques, vous êtes un entrepreneur comme la France en compte peu (…) Incorrigible Jacques Servier ! Vous êtes un personnage hors du commun. Votre ascèse et votre sobriété forcent le respect de tous (…).Vous critiquez l’empilement de mesures, de normes, des structures et vous avez raison». Non, ce n’est pas d’un shooté au Mediator perdant la tête mais de Chouchou, sain de corps et d’esprit, récompensant Jacques Servier, «visionnaire» et «grand français» le 7 juillet 2009.

Les Oublis de Chouchou.

A juste titre, on a longuement glosé sur les propos honteux de MAM mais on n’a pas relevé ceux de Chouchou, notre Grand Stratège, notre merveilleux Visionnaire du G20. Deux jours avant la fuite de BenAli, il déclarait au Conseil des Ministres : «On oublie que BenAli a voulu élever le niveau de formation des jeunes tunisiens auxquels l’économie ne proposait ni postes, ni débouchés».

Notre Princesse Botox.

Une qui, par contre, propose beaucoup de postes et de débouchés, c’est Carla Bruni Sarkozy. Non contente d’avoir trouvé un poste élyséen à Consuelo Remmert, sa demi-sœur, elle s’est dotée d’une conseillère technique, une certaine Véronique Rampazzo. Une inconnue ? Pas dans les milieux de la mode car la chère Véro a supervisé les dix années de Carlita supermodel dans l’univers du mannequinat (Agence Marylin). Bienvenue au Club Elyséen !  On serait quand-même curieux de savoir où le poste – qui est un poste public – a été affiché et comment s’est déroulé l’entretien d’embauche.

Notre Princesse humanitaire.

Challenges, en kiosques jeudi 20 janvier, fait état d’un bon nombre d’associations caritatives citées sur le site internet de la Fondation Carla, qui ne le seraient en réalité que pour exemple. «Sur le site Carlabrunisarkozy.org sont répertoriées une myriade d’initiatives vertueuses en direction des illettrés, des handicapés, des familles nécessiteuses, des enfants hospitalisés… Impressionnant, sauf que la plupart ne sont en rien aidées par la Fondation».Tenez-vous bien : ces associations n’étaient pas du tout au courant de leur mention sur le site de la Fondation. Faut-il le répéter ? Tout humanitaire qui se respecte devrait lire tout ce que BiBi a publié sur la place-pivot de Carla dans la Stratégie sarkozyste.

Richard et l’ex-First Lady.

Pendant treize ans, Richard Attias, mari de Cécilia ex-Sarkozy, avait organisé le Forum de Davos en bonne entente avec Klaus Schwab. Le jour de leur mariage, ce dernier annonça qu’il se passerait désormais du beau Richard pour ne pas se mettre mal avec Chouchou. C’était l’an dernier. Cette année, BiBi cherchera à savoir si le beau Richard s’aplatira ou non devant Klaus en se rendant à Davos et si – éventuellement – Richard ira saluer le Cocu à la Tribune ou dans les coulisses.

L’Ami Douste d’Unitaid.

Dans son discours du G20, notre Chouchou a encore parlé «Financements innovants». On espérait que Douste-Blazy, président d’Unitaid, allait donner son point de vue mais il est trop occupé à taire ce grand secret : Jacques Servier a embauché sa femme, Marie-Yvonne Douste-Blazy en 2001. Ancien ministre de la Santé entre 1993 et 1995, Philippe Douste-Blazy était à cette époque, député-maire de Toulouse. Il redeviendra – tiens, tiens – Ministre en 2004 avant d’être propulsé par Chirac à la tête d’Unitaid. Ce Philippe, il a la Santé, non ?

Et toujours Anne Méaux.

On apprend dans Libération qu’Anne Méaux d’Image 7, ancienne collabo d’Occident (mouvement de Droite extrême), Spin Doctor de l’Elysée, avait de sacrés clients. Outre BenAli (le suivra t-elle dans son exil ?), elle comptait dans ses effectifs Jacques Servier et ses laboratoires depuis novembre dernier. On se demande si Jacques Servier continuera à lui donner des cachets. Et… peut-être qu’entre les deux, notre Chouchou fera le Médiator ?