Tag Archives: Nicolas Bazire

Les Flèches automnales de BiBi.

Comment réussir en Sarkozye ?

Nicolas Sarkozy, directeur de Radio-France, a misé sur un bon cheval : (Max) Gallo. A partir du 8 octobre, l’Historien de pacotille aura une chronique un samedi sur 2 à France-Info. Gallo a obtenu sa récompense sans beaucoup cravacher. BiBi pourra désormais jouer Gallo placé dans les courses élyséennes.

Autre pistonné de la Maison : Arno Klarsfeld. Dominique Paillé a été éjecté de son poste de Président du Conseil d’Administration de l’Office français de l’Immigration et de l’Intégration. Et c’est le Playboy Arno, ex-de la Mamma Carla, qui le remplacera. Un grand merci à la Patronne.

Mathilde Seigner et son crottin.

La Tribune de Genève du 27 novembre 2009 rapportait alors les propos de Mathilde Seigner, belle-sœur de Roman Polanski : «Le Président Nicolas Sarkozy ? Il a été super. Et il l’a beaucoup soutenu. Le Président a été très efficace». Aujourd’hui, dans une interview à Psychologie-Magazine, elle déclare : «Si je ne sens pas quelqu’un, je ne peux pas aller plus loin. D’ailleurs, je me trompe rarement sur les gens, très rarement». Elle dit aussi qu’elle a trouvé un équilibre avec son amour du Cheval. Pas étonnant que dans la fréquentation de Sarkozy, Polanski et des chevaux, elle rajoute : «J’aime l’odeur du crottin».

De Gaulle.

Dans l’article élogieux (pléonasme) du Figaro sur Sarkozy, ce dernier reproche au Général De Gaulle d’avoir été «trop accroché au Pouvoir». Sarkozy, lui, s’est rapidement décroché du Pouvoir… du Pouvoir d’achat. Du nôtre bien entendu. Pas du sien.

Les saloperies du Figaro.

Dans un entrefilet du Torchon-Dassault («Les regrets de Claude Guéant»), le Figaro rapporte que le Ministre de l’Intérieur «regrette ses propos» sur «cette immigration comorienne importante qui est la cause de beaucoup de violences» à Marseille. Puis le Figaro poursuit : «Il n’empêche que deux récents meurtres liés à cette Communauté intriguent la Police marseillaise». Toute la puanteur dans ce «IL N’EMPÊCHE…»

Jean-Claude Marin.

Dans le Figaro du 15 septembre, le Magistral Magistrat verse une larme : «Dans ce pays, on connaît si mal les magistrats». Ah non, Jean-Claude, ici, tout le monde te connaît. Tu es ce Magistrat aux bottes qui dit pourtant «agir en magistrat et non en stratège politique». Tu es ce Magistrat habitué des Dîners chiraquiens et des Soirées Pinault. Laurence De Charrette, la journaleuse du Fig, a raison de souligner que le Marin d’après 2007 «doit son maintien grâce à la confiance que lui accorda Patrick Ouart, conseiller du Président» ! Les fins stratèges comme toi se présentent toujours en niant qu’ils le sont.

Tweets et autres chants d’Oiseaux.

1. Nicolas Sarkozy aux manettes. Nicolas Bazire aux mallettes.

2. Bazire ! Fais ton sac (Vuitton) ou ta valise (mais sans billet cette fois) ! T’es en garde à vue!

3. S’il vous plaît, Monsieur Sarkozy, revenez au Pays ! Revenez aux… Affaires ! Elles vous attendent!

4. J’aimerai bien lire des interviews de Renaud Donnedieu de Vabres et de François Léotard sur les Affaires… Un journaliste volontaire ? David Abiker ? Laurent Joffrin ? Mouloudachour ?

5. DSK reviendra. Comme Juppé. Comme Carignon.

6. Aujourd’hui, la Censure est subtile : sur Takieddinne, on en parle en long et en large mais de façon telle qu’au fond on… n’en parle pas

Petits riens dans un Grand Monde.

Afghanistan.

Ce lundi, le 64ième soldat français a été tué en Afghanistan. Comme toutes les aventureuses aventures, cette guerre se termine par des justifications oiseuses et un prévisible revirement guère souligné par les médias et par les hommes politiques (presque) tous bords confondus. 

Brice Hortefeux : de la traque à la trique.

Brice de Neuilly (Photo Ouest-France)

Jean-Luc Godard disait que, pour bien évaluer tout Parti au Pouvoir, il fallait regarder à l’Intérieur. Plus que la girouette Frédéric Mitterrand, fasciné par les Stars et les Têtes couronnées, un des principaux changements d’envergure, c’est la nomination de Brice à la Place Beauvau. Le très grand ami de Little Nikos (ils se sont connus en 1976) vient donner des gages de soi-disant Sécurité au populo.
Fort de son expérience au Ministère de l’Immigration, Brice de Neuilly va donner un tour de vis supplémentaire à la politique de notre Président. En complément, il s.appuiera sur les propositions de loi Estrosi et sur la suppression programmée du juge d’Instruction (avec pressions sur le Parquet) qui vont marquer la fin du premier quinquennat de Little Nikos. La Presse nous amuse avec Frédéric mais oublie la trique dans les coulisses.
C’est vrai, on ne le sentait pas synchro dans les dossiers du Social, notre cher Brice. Il restait silencieux, mal à l’aise dans les dossiers, bien peu coopératif avec les Services du Ministère du Travail et en retard pour séduire les leaders syndicaux et leur lancer la poudre aux yeux (les leçons de Valérie, son épouse en Conseillère Com, n’auront pas suffi).
Peu de fibre sociale (son arme, c’est la main forte et non la main tendue), carnet d’adresses syndicales au point zéro (pas de marge de manœuvre pour flouer son monde), il ne restait à Brice qu’à demander à son pote Nikos de gagner les Affaires intérieures, là où on a besoin de son Silence, de ses réseaux, de son travail acharné.

Oh, il avait pourtant fait des efforts notre bonhomme ! Il avait bien préparé ses dossiers dans l’Hôtel Dorint Atlantic Palace d’Agadir où, à Noël 2006, il jouait au poker menteur avec le copain Copé, l’inénarrable Bernard Tapie et le Françafricain d’Elf, André Guelfi. Il avait aussi très sérieusement épluché les grands dossiers à Saint-Tropez sans se laisser distraire par les conversations entre Valérie et Charlotte (Rampling). Mais rien n’y a fait. Brice s’en est alors ouvert à Raymond Soubie son coach puis est allé se plaindre discrètement à Claude Guéant puis à Little Nikos en personne.

Digne successeur des Raymond Marcellin, des Charles Pasqua, Brice a des amis qui font réseau et résonnance de longue date : Jean-Noël Tassez, mari de Charlotte, à l’époque patron de RMC, aujourd’hui top-conseiller en Com, Thierry Breton (évoqué silencieusement ces derniers temps dans l’Affaire Stern), Didier Lombard (Orange). Mais ceux qui comptent le plus, ce sont les amis pour la vie politique, tous ces anciens collaborateurs d’Edouard Balladur (évoqués silencieusement dans cette insignifiante Affaire Karachi) : Nicolas Bazire (aujourd’hui influent numéro 2 de Bernard Arnault, grand ami de BiBi), Pierre Mongin (PDG de la RATP), Gérard Mestrallet, Philippe Goujon, Valérie Bernis (Directrice de la Com à GDF Suez). Notre cher Brice les a tous croisés dans les années 90 lorsque tous ces braves gens se sont engagés aux côtés de Balladur et aux côtés de Little Nikos. Brice, parrain de Jean Sarkozy, ami pour la vie à Pierre Charon, soupire d’aise à sa nouvelle affectation. Il n’aura plus à discuter, à jouer les stratèges, à négocier. A l’Intérieur, il sera impeccable car il y sera bien mieux.. armé.
Dans un précédent post, BiBi indiquait que Brice avait deux passions : le travail et l’humour. Le travail ? On veut bien le croire. Pour l’humour, on devra attendre pour rigoler. Car son truc à lui, cela risque d’être la trique après la traque.