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Ligue 1 de Football : la saison 2011/12 vue par BiBi.

Les télés, les journaux (L’Equipe fusionne avec l’illustre France-Football en perte de vitesse depuis 2005), Canal Plus et ses commentateurs hurlants, Thierry Roland encore et toujours, Jacques Vendroux encore vont nous faire partager leur amour inconsidéré du football. A peine entendra t-on Guy Roux et Gérard Bourgoin vanter l’ardeur des petits poucets. A peine parlera t-on des agents et de leurs travaux underground. A peine irons-nous gloser sur les Qatari qui espère en finir avec la… traversée du désert des Parigos-têtes-de-veaux ?

BiBi a sa vue particulière de la saison 2011/2012 en Ligue 1. En amoureux du football ( il jouait dans la rue marocaine avec de vrais ballons), il présente ici ses espoirs un peu fous de voir les footballeurs se donner la main, de lutter contre le racisme, d’encourager les Boss de la Fifa à continuer de prôner magnifiquement le Fair-Play.C’est tout, BiBi ? Oui, c’est tout et c’est beaucoup.

Pas vraiment de surprises : les favoris restent les favoris habituels ( Voir photo) avec un éternel outsider, le Stade Rennais de Pinault ( Hélas le fils Pinault doit verser une grosse pension alimentaire à Linda Evangelista… Donc du manque-à-gagner pour les Bretons). Il manque évidemment la photodu PSG et ouvrez l’image, vous saurez pourquoi. Enfin, il faudra compter avec l’équipe de BiBi puisque celle du Maitre Riboud des Eaux d’Evian (l’ETG) vient d’accéder au plus haut niveau.

Dans son grenier, BiBi a retrouvé de vieilles reliques, à savoir des numéros de Miroir-Sprint, revue qui fut son biberon. En tournant les pages, il a retrouvé l’humour du dessinateur sportif Pellos. Il vous en fait part en espérant que cette saison 2011/2012 offre du beau jeu.

La Ligue 1 prend la grosse tête.

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A en croire les radios parties prenantes de la Ligue 1 (matches en direct en quasi continuité du côté d’Europe 1, RMC, France-Info), le foot français serait devenu attractif, passionnant, incontournable. BiBi gardera quand-même les superlatifs au bénéfice du doute (On verra bien!).

Mais à bien entendre Frédéric Thiriez (qui nous assure qu’un club français gagnera la Champion’s League dans les trois ans qui viennent), les pays étrangers nous envieraient grandement notre compétition nationale. Si BiBi avait été bien disposé, il aurait passé son chemin en haussant les épaules mais non, avaler cette grosse couleuvre, ça, il ne peut pas.

Par exemple, au Portugal, pays d’où viennent les nouvelles recrues estampillées vedettes mondiales à si peu de frais (Lissandro, Cissokho, Lucho Gonzalez), la Ligue 1 bénéficie à peine d’un traitement médiatique accru. Dans quelques semaines, on n’en parlera plus.

Rappelons encore qu’au Portugal, on en a parlé juste un peu plus dans la presse écrite mais il y a toujours eu un grand silence dans les autres médias portugais. Les images de notre Ligue 1 ne sont réservées qu’aux noctambules vers minuit et plus, et cela, seulement les samedis et dimanches.

Tournons-nous vers l’Angleterre : il n’y a plus d’image du tout depuis la faillite de son diffuseur (Setanta). Mais avant la faillite, il n’y avait presque rien non plus. L’attention des chaînes françaises pour le foot anglais, les joueurs français dans le championnat anglais font croire que la réciprocité en audience est la même. Mais demandez à un supporter anglais quelle équipe il aimerait croiser en compétition internationale de clubs, il répondra invariablement : une équipe française. Quant à en citer une, il parlera à peine de l’équipe de l’OM et croira même que c’est toujours Bernard Tapie qui la manage. Lissandro reste par exemple un total inconnu en Angleterre alors que le journal L’Equipe en a fait les gros titres : deux Unes en trois jours.

En Argentine, la Ligue 1 n’est pas connue. C’est Lissandro, le très bon joueur argentin qui l’est. En Allemagne, le foot français se résume à Franck Ribéry. En Grèce, BiBi avait cherché en vain à savoir les résultats des matches de Ligue 1 sur les télés et dans les journaux. En Italie, même le championnat anglais n’intéresse personne. C’est dire la place du foot français ! En Afrique, chaque pays suit d’abord les joueurs qui ont émigré vers les grands clubs (non français).

Que la compétition nationale de cette année soit plus ouverte avec quatre à cinq équipes qui se tiennent au coude à coude, BiBi veut bien l’admettre mais de grâce, pour la représentativité mondiale de nos clubs, continuons de  jouer notre petite  Super-Coupe au Canada (cette année, Bordeaux-Guinguamp), ce sera un grand pas pour le Foot français (et, cela restera  un tout petit pas pour le foot français sur la scène mondiale).

De cela, on devrait s’en contenter, non ?