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Stéphane Fouks : l’Ascension d’un Fils de Pub (1).

Dans ses lectures, BiBi a souvent rencontré le caméléon Stéphane Fouks, qui depuis bien longtemps, arpente les terres politiciennes pour arriver à ses fins publicitaires. Son itinéraire de Fils de Pub explique parfaitement pour quelle raison la «Gauche» d’aujourd’hui prend très souvent d’insupportables guillemets.

A 16 ans, le jeune loup adhère à la Section de Charenton-le-Pont du PS. Elève peu brillant, il redouble sa Terminale scientifique. A 20 ans, il participe à la création de l’Unef-ID, le syndicat étudiant truffé de grands révolutionnaires trotskystes (Dray, Jospin etc). Il a 21 ans quand Mitterrand arrive au Pouvoir. En parallèle à son cursus d’étudiant en Droit à Paris I, Fouks travaille dans une société de production musicale. Il participera à l’organisation du premier grand concert de SOS Racisme, place de la Concorde et se vantera d’avoir popularisé la World Music dans les Salons (socialistes ?). «C’était vraiment sympa, on était une bande de copains». Surement très sympa de trainer avec la bande de futurs bobos très Rock and Roll, Trio d’Enfer : Stéphane, Alain Bauer (futur Grand Maître du Grand Orient) et Manuel Valls. Le PostMan Guy Birenbaum, sans renier ses amis fidèles, prendra une autre voie. 

A 24 ans, Yves Colmou propose à Fouks de le rejoindre au cabinet de Michel Rocard, alors ministre de l’Agriculture. Juste le temps de se marier que déjà, fidèle à Zozo (surnom de Rocard par Mitterrand), le futur Spin Doctor fonde le Mouvement des Jeunes Rocardiens puis profite de son temps libre pour terminer son DEA à Sciences-Po. Il «renoncera» bien vite à la Politique politicienne : «J’ai choisi d’aller rejoindre les communicants. On peut y être utile en s’amusant». Un joyeux drille que ce Stéphane : le Nouvel Economiste loue son «optimisme enfantin» et vante (déjà) « sa tribu d’amis» (Alain, Manu, Guy). Plus tard, notre caméléon dira encore : «On fait de la politique pour le plaisir mais aussi pour l’adrénaline d’une campagne». Peu importe le contenu pourvu qu’on ait l’ivresse ! La Politique au Service du Citoyen ? Qui ? Que ? Quoi ? De quoi parlez-vous donc, BiBi ?

Un autre mentor va être décisif : Jacques Pilhan. Alors Conseiller Com de Mitterrand, le «Gourou de l’Elysée» (qui suivra sans scrupules Jacques Chirac) appelle le jeune loup dans sa bergerie en 1987. Notre Stéphane y fera la rencontre de sa vie avec Jacques Séguéla, patron de RSCG. La Grande Aventure est alors lancée. En 2002, Fouks devient PDG d’Euro RSCG France et en 2006, il est le Président exécutif d’Euro RSCG Worldwide et directeur général d’Havas (avec Bolloré comme Boss).

Entre Grandes Ecoles (ici Sciences-Po) et Agences de Communication, Fouks est l’archétype de ces insupportables Spin Doctors pour qui la Politique, c’est du cousu-main : «Une maille à Droite, une maille à Gauche» écrit Michel Revol du Point (ce cher journaliste qui ne met point de guillemets à «Gauche»).

En 2002, Fouks est Conseiller en campagne de Jospin. En 2005, il devient un ami intime de Strauss-Kahn dont il règlera l’épisode américano-hongrois («Facture habituelle comprise entre 3000 et 5000 euros par jour et par personne !» écrit Le Point).

A Suivre… « Stéphane Fouks : le Roi de la Tambouille (2) ».

BiBi a lu le « Vendredi » du 27 mars.

      Vendredi du 27 mars.

Du JDD au Canard, du Figaro à l’Equipe, BiBi dévore les journaux. Cette semaine, comme tous les vendredis, il s’est arrêté sur Vendredi l’hebdo bien aimé des Internautes mais cette fois, il l’a dégusté avec ces quelques mots mis en bouche.

1. BiBi a été sensible aux conseils de l’écrivaine et blogueuse Irene (www.irenedelse.com) à propos de la différence entre l’Auteur et l’Ecrivain. BiBi lui signale que Pierre Péju avait écrit en épilogue de son livre «L’Archipel des Contes» (publié en 1989 chez Aubier-Montaigne), quatre pages assez extraordinaires sur le sujet. 

2. Dans l’article de Fred Lonah (Backchich.info) sur Anne Méaux, reine de com’, il est question de la Grande Papesse de la Com qui chapeaute le Docteur K, Rachida, Perol, Proglio etc. L’auteur parle en long et en large de l’ascension de la Dame (Amie de la Droite dure, figure d’Occident etc) mais il oublie de préciser qu’une autre dame l’avait engagée : Ségolène Royal. Curieux, non ? C’est pourtant Dominique Besnehard qui l’avait zozoté dans le JDD du 26 octobre 2008.

3. Jean-Michel Aphatie n’est pas ménagé. La faute à son patronyme si proche d’antipathie. A Vendredi, on est cependant partagé puisque Guy Birenbaum le tance en Jean-Michel Apathie et que la rubrique Radar Internet est fière de l’avoir rayé en Jean Michel Aphatie. Pour BiBi, le problème, c’est de savoir s’il y a un trait d’union entre Jean et Michel. BiBi rappelle qu’entre lui et Jean Michel, il n’y en a pas.

4. A propos de l’invité de la semaine  (Guy Birenbaum. Lepost.fr/perso/birenbaum),  BiBi s’est senti particuliètement touché puisque toute la chronique du journaliste porte sur la date du 27 mars, date anniversaire conjointe de… BiBi-réel et de PensezBiBi.com (An 01). Que Birenbaum sache qu’après X années d’existence réelle et une année d’existence virtuelle, c’est désormais BiBi qui sature l’espace de Little Nikos… et non l’inverse.

5. BiBi est resté un peu hébété après la lecture de Paul Jorion (www.pauljorion.com) sur l’Autodestruction du Capitalisme. Surtout après la conclusion qu’il a difficilement digérée. Qu’on en juge : «Captif désormais d’une «rétroaction positive», autrement dit autorenforçante, le capitalisme est entré dans une phase d’autodestruction».

6. le11emeblog.com rapporte qu’il existe pour 2009, un concours de beauté pour élire «Miss Atom 2009». Mais BiBi connaît déjà la grande Gagnante de la Médaille d’or. C’est Anne Lauvergeon, la dame patronnesse d’Areva. Dans les coulisses de ses entreprises, elle est surnommée : «Atomic Ann». Encore une élection de Miss faussée.

7. Qui l’eût cru ? Les jambes dénudées (et superbes) de Flavie en première page ! Vendredi virerait-il au Flament rose ?