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FUCKIN’WORLD.

Violence des riches

Reste la rage.

Il y a l’analyse posée, la réflexion qui prend du temps, la collecte d’informations et au bout l’assemblage, les morceaux qu’on recolle. On lève le voile sur ce monde tel qu’il est, on revisite les fondamentaux de nos représentations, on voit poindre les éclairages qui prennent sens. Et au final, nous reste la Rage. La rage née, grandissante de ne pas très bien savoir précisément quelles formes concrètes doit prendre notre indignation. C’est qu’il n’y a pas de manuel anticapitaliste prémâché, pas de recettes toutes prêtes. Alors comment s’inventer des nouvelles formes qui mordent aux chevilles des Puissants ? Comment participer en Utopiste indécrottable à un nouvel art de vivre ? Tout bonnement : comment sortir la tête de ce merdier et que faire ? Il y a de bien pauvres réponses : 1. du merdier, on n’en sort pas. 2. quant au faire, on fait sans trop savoir ce qu’on fait. Puis, désabusées, on lit… avant de balayer d’un revers de main tout ce qui va suivre, tout ce qu’on va lire.

Et au final, hébétés, désenchantés, un tantinet lucides, il nous reste les crocs, la rage, il nous reste le qui-vive.

Le Magasin des Mots, le Cul des Choses.

 

Petites choses du quotidien

 Chaque jour, jour après Jour, des pensées nous traversent dont on ne sait d’où elles viennent, d’où elles partent, où elles vont mourir, chez qui – au mieux – elles continuent de vivre. Des pensées personnelles, proches, avec, au loin, les canons de la Guerre, des cris perdus, des chants retrouvés, des citations hagardes. Visites donc dans le Magasin des Mots et dans le Cul des Choses.

  Invitation au Voyage dans le Territoire-BiBi des petites choses quotidiennes.

L’écriture ? Ah oui, l’écriture.

Guehenno_Jean_

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Toujours des poètes, des écrivains qui disent mieux que nous ce que nous pensons, qui écrivent ce que nous n’avons pas su formuler, qui mettent noir sur blanc ce que nous savons sans jamais avoir pu le dire. Aujourd’hui, écoutons les voix des écrivains Jean Guéhenno et Georges Haldas.

Lectures croisées.

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Les grands livres nous révèlent des choses que nous n’avions pas prévues, nous révèlent des choses de nous-mêmes et de notre rapport au Monde. Ils font lien avec le Réel indéchiffrable, ils y tracent des pistes, ils y dessinent des portes de sortie et – plus rarement – des arcs de triomphe et des arcs-en-ciel. Outre la relecture de Georges Haldas, je viens d’achever, dans un même temps, un livre d’entretien avec John Berger.

Cinéma américain et bistro français.

VAGABONDAGE PARISIEN (suite) : à Paris, il n’est pas forcément question que de Paris. Sauf lorsqu’on se souvient qu’ici est né le Cinéma avec la 1ère représentation publique (au Salon Indien du Grand Café, 14 Rue des Capucines). 

CAFÉ, CINÉMA : Voilà qui justifie le titre de mon billet. Ce 28 décembre 1895, il y eut à peine 20 spectateurs pour la 1ère séance mais l’invention fut vite généralisée. Le projecteur des frères Lumière fit alors le tour du Monde (de l’Amérique). Des opérateurs furent envoyés aux quatre coins de la terre pour filmer, pour montrer, pour découvrir et ouvrir une Terra Incognita.