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Une Propagande sarkozyste très au Point.

Les Fidèles de BiBi savent depuis longtemps que Nicolas Sarkozy a engagé un toilettage intégral de son Image.

Pour cela, Chouchou donne du clairon via tous ses amis. Olivier Minc, fiston-à-piston suivra la grossesse de Carla et embellira le portrait du bon Papa sur les pages de Paris-Match. Dassault continuera à passer la brosse à reluire. Olivier Jay et son Boss Lagardère nous donneront leurs bénédictions dominicales. France-Soir continuera ses obscènes Unes à la Pougatchev et les Echos de Bernard Arnault se démultiplieront pour gagner la Guerre 2012. Pour Le Monde, BiBi avait déjà repéré les billets.

Cette fois, BiBi s’est arrêté sur l’Hebdo de Sieur Pinault.(Pour l’article, cliquez ici).

Propagande au Point (1).
L’hebdo de Monsieur François Pinault nous pond quatre pages sur le nouveau Masque de Sarkozy. Un proche de notre Président jure de ne pas l’avoir vu piquer de colères homériques «depuis au moins six mois». Mais page 2 du Canard Enchaîné de cette semaine, notre Chouchou s’en prend à Frédéric Salat-Baroux, gendre de Chichi et mari de Claude Chirac en ces termes : «J’ai envie de lui exploser la gueule à ce connard». Au début de son quinquennat, notre Chouchou avait crié «pôv’ con». Depuis, il a enrichi son vocabulaire avec ce «connard». Carla a surement précisé à son homme que «connard», même prononcé en colère, ne prenait que deux N.

Propaganda au Point (2).
Frank Louvrier, chien de garde des Puissants, a une explication bien maladroite pour expliquer le retard de son Maître en vocabulaire : «Dans toute la vie, il y a des périodes initiatiques». Humour corrézien ?
Pour consolider les apprentissages de notre Instable, Louvrier est allé chercher l’universitaire Camille Pascal. Cet historien a déjà mangé à tous les râteliers : Bayrou, Baudis, Douste-Blazy. A l’actif de ce grand intellectuel, un ouvrage consacré à la Marie-Louise O’Murphy, maîtresse secrète du Roi Louis XV et un livre sur Louis XIV : Le Goût du Roi. Il sera à nouveau bien placé faire coup double : un ouvrage sur les amoureux de Chochotte et un livre sur Le Goût de son Maître.

Propaganda au Point (3).
Le Chouchou veut changer d’image à tout prix et à n’importe quel prix. L’Hebdo du 9 juin poursuit : «La fanfaronnerie, elle aussi, ne serait plus un trait sarkozien». Là encore, contrepoint du Canard Enchaîné rapportant les paroles de notre ex-fanfaron : «J’ai appris à prendre de la hauteur, à ne pas m’occuper de petites polémiques». Et comme cela ne suffit pas : «On n’est pas gêné par les idées des autres au plan international. C’est la tétanie de l’Intellect. La France est la seule à penser. On est le pays qui fait la course en tête». La tétanie de l’Intellect ! Notre Président sait de quoi et de qui il parle.

Propaganda au Point (4).
Au premier abord, l’article du Point a un ton un-peu-poil-à-gratter mais si on y réfléchit, l’opération Séduction du Nouveau Sarkozy est en marche. L’air de rien, Saïd Mahrane y détaille toutes les retouches. Ainsi, on apprend que l’ami Carignon (payé par qui ?) est là pour organiser des déjeuners avec des personnes issues de la Société Civile. [Le Saïd a du lire BiBi]  Le but ? A tout prix, éloigner l’image des Grands Voleurs invités à la Nuit du Fouquet’s le 6 mai 2007.

Propaganda au Point (5).
Notre Chouchou se gave de DVD. Le soir, il se pantoufle, il prépare les tisanes (fini les petits chocolats), il se love dans les bras de Chochotte et se passionne pour les films de Pasolini, Fellini et tutti quanti. Dire qu’il n’y a pas si longtemps, notre Chouchou pensait que Pasolini, Fellini et Tutti Quanti étaient les valets de chambre de Carla enfant dans son château de Toscane. D’autres fois, il s’endort sur les livres de Grande Littérature. Fini les Œuvres Complètes de Didier Barbelivien, il s’accroche désormais à l’œuvre monumentale de son philosophe préféré : Luc Ferry.

Propagande au Point (6).
BiBi se fait un plaisir de livre la conclusion de cet article de lèche : «Si le Président dorénavant prend de la hauteur [sans rire ? De la…hauteur ?] en ayant les pieds sur terre, l’homme, lui, reste un politique touche-à-tout, imprévisible et sûr de ses forces. En reconquête». En reconquête ? Puisque c’est Le Point, hebdo de Monsieur Pinault qui vous le dit et vous l’écrit…

PS : l’article est signé Saïd Mahrane. BiBi, curieux comme d’habitude, est allé voir qui était le bonhomme. Sur Bakchich, il a retrouvé un vieux billet où ce Journaleux s’était fait remarquer comme «flagorneur» sur une interview de Carla. Un prochain toilettage intégral du bonhomme est donc bien peu probable.

Les Flèches de BiBi de la Quinzaine.

Nicolas Hulot, Président ?

Un proche de Nicolas Hulot raconte qu’en banlieue, lorsqu’on parle d’Eva Joly, on répond «Qui ?» mais lorsqu’on cite le nom de Nicolas Hulot, il est répondu invariablement

Les Flèches de BiBi.

PPDA  A TOUJOURS LE TICKET.

Dans le Figaro, Patrick Poivre d’Arvor nous exhorte à donner pour Haïti : «Il faut donner. De l’argent. A qui vous voulez. Ils ont tellement besoin de nous». Avec Pierre Botton (ex-chiraquien en mission agréée par Alliot-Marie), PPDA pourrait mettre la main à la poche pour donner aux Haïtiens désœuvrés des billets d’avion gratuits Port-au-Prince-Paris. Il connaît la route et la marche à suivre.

JACK LANG.

Jack Lang comptait devenir le premier Ministre franco-allemand de l’Histoire. Pour ça, il s’était donné à fond. Qu’on en juge : notre Jack s’était inscrit au Goethe Institute pour parfaire son allemand et avait travaillé tout l’été. Hélas, cela ne se fera pas mais pour BiBi, c’est toujours drôle d’imaginer un Lang apprendre une langue.

LE FIGARO SE DEVOILE.

Le journal à prendre Dassault n’en peut plus de la burqa. Pas un jour sans qu’il ne nous en parle. Jeudi 14 janvier en page 3 («Sarkozy prêt à une loi après les Régionales»). François Baroin toujours page 3 du Vendredi 15 qui intervient etc, etc. Bas les Masques !

JEAN-CLAUDE JUNCKER.

Notre Luxembourgeois d’élite juge « contre-productif » un système d’échanges d’information automatique sur l’épargne des non-résidents. Il plaide évidemment pour son pays, le Luxembourg, royaume de la Transparence fiscale et bancaire comme chacun sait. En gros, il nous dit : «Foutez-nous la paix et laissez nous à nos (grosses) affaires».

ALBERT ALGOUD.

Déjà anobli par le JDD (il y a tenu récemment une chronique d’une page), voilà l’ex de la «grande» époque de Nulle Part Ailleurs qui se vante de travailler avec Laurent Gerra (bon… passons), le voilà qui déclare aussi sans complexe : «Je suis un intello déguisé en clown». Bien prétentieux que tu es, Albert… car tu n’es ni un Intello ni (surtout) un clown. Juste un bébert.

BERNARD, FRANCOIS et BERNADETTE.

Le 25 janvier, Bernard Arnault et François Pinault (nos deux têtes de l’Art réconciliées) sont invités par Bernadette Chirac, la Femme aux Pièces Jaunes, pour un dîner de bienfaisance. Cela se passera en toute simplicité à la Maison de Solenn, institution qui accueille des adolescents «en situation de souffrance» (Le Figaro). BiBi entend d’ici leurs cris de détresse : « M’dame, M’ssieurs, une p’tite pièce  jaune siouplait ! ».

BERNARD THIBAULT.

Toujours étonnant pour BiBi, ces vocables laissés sans contestation aucune aux lèvres des Puissants. On parle de «partenaires» sociaux (et non d’adversaires) sans que personne ne bronche. Nicolas Sarkozy venait de présenter ses vœux aux Syndicats et voilà ce que rapporte le Figaro : «Revenant sur cette année difficile, le Chef de l’Etat a reconnu n’avoir « jamais connu dans l’histoire un dialogue social aussi fringant et intense». Ce qui est incompréhensible pour BiBi, c’est de laisser dire de telles énormités en n’ayant que l’ironie comme pauvre réponse : «On a appris que le pouvoir d’achat a progressé, c’était donc intéressant de venir» lâche Bernard Thibault, nouvellement inscrit dans le Who’s Who. «De telles énormités» écrit BiBi… à moins que… que… que… pour Bernard Thibault, ce n’en soit pas. 

L’Art chez les Versaillais.

MUSEE AILLAGON

BiBi a découvert les drôles de pages du Figaro. Relooké récemment, le Journal à prendre dassault offre des articles calibrés en « publi-rédactionnels ». Aussi, lorsque BiBi les lit, il se dit que ce n’est pas très sérieux, qu’on se paye sa tête en déguisant cette propagande en info. Mais il s’est quand même arrêté sur l’interview de Jean Jacques Aillagon, Président du Château de Versailles, ex-Ministre de la Culture et ex-grand ami des Intermittents du Spectacle.

Jean Jacques Aillagon n’est pas un bonhomme insignifiant. Le 6 juin 2007, Chouchou l’a nommé président de l’Établissement public du musée et du domaine national de Versailles. Dans les vastes réseaux, dans les domaines des dépendances, JJA est un point important et stratégique qui influe sur l’Art et l’économie artistique. 

Il nous conte donc sa vision de l’Art fondée sur ce seul axe : encourageons le Mécénat, cette forme subtile de dépendance économique, de mise au pas idéologique (sous couvert de largesse artistique) et d’intimidation symbolique. Pour exemple : gloire à Total qui a préservé un grand tapis de la Manufacture de la Savonnerie de la Chapelle Louis XV pour la Maison versaillaise d’Aillagon. Mais c’est évidemment dans le créneau de l’Art Contemporain – cette forme d’Art-Passoire où tous les trous sont permis – que JJA place ses visées.

Dans un premier temps, JJA reconnaît avec aigreur la réalité historique : les Institutions publiques marquent la scène culturelle française. Deuxio : «On ne peut réduire la réalité de la vie de l’Art à ce dispositif institutionnel». Puis vient le dressage du Regard : «Les institutions privées, les Collectionneurs privés… c’est à travers leur regard que se produit le renouvellement du goût et la découverte de nouveaux talents». Icône magistrale : François Pinault, son pouvoir démesuré de consécration via ses expositions moscovites et son «bordel» vénitien.

Et le pire dans tout ça, c’est la vision surannée d’un Art pur, dégagé de toute matérialité, bien loin des combats contre le Monde tel qu’il est, bien loin de la formule de Courbet « L’art, c’est un combat ». Comme son Mécène adulé, JJA lâche que « l’Art est une protestation contre les Néants qui la menacent ». De ces Néants qui font bien dans le tableau, on n’en saura pas plus. Mais pour BiBi, l’un des néants qui menace l’art se nomme Jean-Jacques Aillagon qui lâche une dernière formule : «L’Art mérite mieux que le calcul». Bourdieu, en son temps, avait haché menu ses polichinelles de la Culture en analysant superbement ce déni, ce «désintéressement très intéressé».

BiBi avait déjà écrit sur les Têtes de l’Art :

Les amis de vacances de Mr et Mme Sarkozy.

Le Bluffeur, le Marchand de sommeil.

SARKO TOUT VERT.
Little Nikos est devenu vert de rage lorsqu’une journaliste (anglaise) lui demanda s’il avait pris la mesure de l’empreinte économique de ce sommet franco-britannique à Evian, avec ces gigantesques transports aériens sur trois jours, ces renforts de polices en ville, les déplacements des troupes terrestres alors qu’il aurait été plus simple d’organiser ce sommet à Paris. Bégaiements et grognements de Chouchou avant qu’il ne lâche : «L’avion dans lequel je suis venu émet moins de CO2 que les autres». Pour un peu, il promettait de revenir à Evian en deltaplane ou en parapente.

CARLA.
Carla Bruni-Sarkozy a emmené son époux vendredi matin sur les lieux de son enfance, très précisément dans sa maison où elle a grandi, le Castello di Castagneto, maison de maîtres récemment vendue au Cheik Waleed al-Sand. On y croise, selon le Figaro, les fantômes d’Igor Stravinski, Maria Callas et Luchino Visconti, tous invités de la famille Bruni-Tedeschi. Carla aura sûrement précisé à Little Nikos que ces trois-là n’étaient pas des valets de chambre du Château.

LE COPAIN DE CARLA.
Denis Olivennes, rédacteur du Nouvel Observateur, ancien ouvrier spécialisé chez François Pinault, copain-cochon de notre Présidente, s’est défendu de toute complaisance pour son interview de Little Nikos : «Si vous aviez vu la tête de ses conseillers quand on a posé certaines questions… ! »
Jusque-là, BiBi pensait que les questions avaient été vues et corrigées. Là-dessus, tout le monde est d’accord mais il a fallu aussi que les Conseillers assistent notre cher Nicolas ! 

LE VIEIL AMI.
La loi sur la réforme portuaire est destinée à accroître l’attractivité des ports français. On veut bien le croire. Mais il y a un homme de la bande à Little Nikos qui est bien placé, ayant déjà un pied dans chaque port (africain). C’est l’ami Vincent Bolloré. De Monravia à Libreville, Bolloré a étendu son influence en monopolisant tout le trafic des  côtes africaines. Afrique, son Continent à fric.

JEUNES AMIS.
La Caravane de l’UMP sillonnera la France entière du 12 juillet au 4 septembre. Que les jeunes UMP ouvrent grand leurs oreilles : là où la Caravane passe, BiBi aboie.

COPE.
Copé mène la valse et Valls se montre coopératif. Cela préfigure le Combat de 2017 : Copé contre Valls. La Vie, cauchemar éternel.

FREDERIC MITTERAND.
Frédéric en a fini avec sa «Mauvaise Vie». A lui, la vie dorée et adorée. Dans son sillage, Little Nikos fait pareil. Intolérance, emportement, bling-bling, Fouquet’s, Yacht, Rolex : de sa «mauvaise vie», dit-il, c’est fini. Le début de… la fin ?

YVES JEGO (1).
A Marseille, Yves Jégo s’est étonné que le Secrétaire Général de l’Elysée, Claude Guéant, assiste à tous les Conseils des Ministres. Pratique inconnue sous les autres mandats présidentiels. Il faut rappeler qu’à chaque Conseil, Claude Guéant est présent aux côtés de Sa Majesté sans aucune justification. «Un ministre a osé s’en étonner et en faire la remarque…Sarkozy lui a dit alors «Dehors !». Et le Ministre est sorti ». BiBi n’a pas su qui a pris la porte. Laporte ?

YVES JEGO (2).
Aux Antilles, lors de la confrontation avec la délégation des grévistes, Yves Jégo reçoit un mot. Il raconte : «Au moment où je venais de commencer la réunion avec les syndicats, on m’a fait passer un petit papier : « On ne parle pas ! Aucune concession ! Pas un centime ! L’Armée et la Police rétabliront l’Ordre !».