A propos d’une photo D’H.Clinton et d’un tweet de Raphaëlle Bacqué du Monde.

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J’aime bien répéter les commentaires et analyses de Georges Didi-Huberman à propos de l’image : «Il n’y a pas d’images qui, en soi, nous laisseraient muets, impuissants. Une image sur laquelle on ne peut rien dire, c’est en général une image qu’on n’a pas pris le temps — mais ce temps est long, il demande du courage, je le répète — de regarder attentivement. De se ré-inquiéter à chaque fois».  

C’était hier sur Twitter, j’y ai découvert cette photo d’Hillary Clinton avec ses supportrices, cliché accompagné d’un tweet et commentaire de Raphaëlle Bacqué, journaliste au Monde.

Propaganda provinciale : «La Semaine de l’Allier» et ses éditoriaux.

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Naïf, pauvre imbécile que je suis. Malgré mes petites connaissances sur le monde des médias et de la presse, j’ai toujours cette illusion de croire qu’en Province, je vais enfin trouver des journaux qui sortent du ronron parisien et de l’orbite de la Pensée Unique (néo-libérale). Quel bonheur ce serait de trouver des journalistes, éditorialistes qui iraient me surprendre, journalistes indépendants, avec une touche d’originalité et bien éloignés des réseaux parisiens. Mais il m’a fallu hélas me rendre à l’évidence : pauvre con que je suis de croire encore à un Monde de Bisounours. C’est que la guerre (idéologique), elle est à Paris. Elle est aussi en Province.

Paris-Match, Laurent Ruquier et Twitter.

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Quelle excitation à ouvrir Paris-Match ! Surtout lorsqu’on sait que Bruno Jeudy qui sillonne les écrans, les radios, les journaux en est le rédacteur en Chef, version Lagardère. Un sarkozyste pur jus. Je suis donc allé voir les rubriques qu’il autorise à la publication. Et croyez-moi, c’est un délice.

Quand BiBi picore dans la «Grande» Presse…

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Je me suis remis à tourner les pages des quotidiens, à lire en détail les articles de nos Chiens de Garde médiatiques, à dépecer le moindre des propos de nos Commères de l’Info. A feuilleter ces canards-laquais, reste toujours ce toucher désagréable au contact du papier et de son encre. Et souvent, très souvent, persistantes, des aigreurs intestinales à mes lectures.

Faut dire qu’à lire Le Monde, Le Figaro, Libération, je dois reconnaître que mes amis ont raison : je me fais du mal. Mais ne le répétez pas : il y a de la jouissance à se faire du mal et à… en rendre compte.

Stéphane Fouks, one more time.

ffff

Ce matin, en attendant qu’on en finisse avec la réparation de ma voiture, me voilà affalé dans un profond fauteuil de la salle d’attente de Norauto. C’est drôle, chaque fois que mon chemin de vie s’arrête autour de cette table basse et des chaises qui la bordent, je tombe sur de la paperasse à lire. Du Paris-Match, du Elle, du Figaro Madame, du Figaro Magazine. Dans ces zones-là, les lectures ne sont jamais celles de pages de Fakir, de Politis de La Décroissance ou de l’Humanité. Donc me voilà feuillettant distraitement, riant méchamment sur les obscénités répétées de ces canards-laquais quand, ô surprise, un numéro du Figaro Magazine, datant de… février 2015, m’offre dix pages sur une vieille connaissance-bibi : le fils de pub Stéphane Fouks. Ouah ! Dix pages avec photos s’il vous plaît.