Ariane Chemin dans les sous-sols du Media TV.

Quand j’ai lu l’article d’Ariane Chemin décrivant la descente aux Enfers d’Aude Rossigneux, je n’ai pu m’empêcher d’éclater de rire. Mais très rapidement mon rire s’est transformé en rictus, bientôt doublé d’une peur effroyable. Comme l’avait écrit Lautréamont avant moi, je riais alors d’un rire «qui ne riait pas». Car faut bien vous avouer que le texte d’Ariane dans les sous-sols du Media TV m’a filé les jetons. Jamais un texte ne m’avait fait aussi peur.

J’ai alors essayé de me raisonner et surtout de comprendre…

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Cédric Villani, Laurent Bouvet et M. Valls, les 3 héros de M Magazine.

Le Monde est-il toujours ce quotidien de l’objectivité, du sérieux, de l’exigence ? Euh…

En tous cas, il reste un journal d’élite pour l’élite, un journal qui continue de jouer de son fort capital intellectuel. Des chroniques, des articles, des analyses mais peu de photos (on laisse ça aux journaux people). Le quotidien, qui n’a guère de concurrent, veut encore nous faire croire à sa fonction… critique.

Soupirons devant ce qu’est devenu ce «monument». Et balayons devant la porte de son objectivité. Pour ça, il suffit juste de reprendre le tweet du défunt Pierre Bergé, membre de la Troïka aux mains de fer (avec Pigasse et Niel), un tweet qui résumera la posture de ce quotidien pendant ce moment décisif que fut la dernière Présidentielle. Aucune surprise…

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Revue de Presse : L’Express & Le Point.

Je suis retombé dans mes pires défauts : lire les hebdos sauce Macron pour les dézinguer, relever le meilleur (rare), exhiber leurs obscénités (pas rares). Mes ami(e)s me disent que «ça me fait du mal», «que je ne devrais pas m’esquinter la santé avec ces torchons», «qu’il me faut plutôt passer du temps pour les belles choses». Et bien, promis, fucking Christophe Barbier, fucking les chroniques sur les déjeuners annuels pour grands écrivains à l’Hotel Intercontinental, fucking la prose d’Orelsan, fucking Hortefeux serviteur de Wauquiez.

Promis les ami(e)s, je ne recommencerai plus.

OK, plus jamais avant mes prochaines lectures de presse.

L’Art, lardons et gros porc.

J’ai lu beaucoup d’appréciations de commentateurs offusqués, d’internautes exaspérés à propos des «dénonciations» de #balancetonporc. J’en ai relevées au hasard. Celles-ci par exemple que «tout ça commençait à bien faire». Ou encore que: «Enfin, quoi, tout ça, c’est vrai, ça devient du n’importe quoi. Rendez-vous compte, on en est venu à détester le cinéaste Polanski, un excellent réalisateur. Et maintenant, on va jeter l’opprobre sur le génial Tarantino [qui a défendu Weinstein]. Et puis, voilà qu’on rappelle que Léo Carax s’est mal comporté avec Julie Delpy etc etc».

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Les Flèches de BiBi 2018.

Et pourquoi ne pas relancer «Les Flèches de BiBi» en ce début 2018 ?

Me voilà donc à nouveau posant mes cibles, retaillant et affûtant mes pointes acérées. Aujourd’hui, on parle de Carrefour, de Fillon, de Balladur & Sarkozy, de Stéphane Richard, des grands attaquants du FC Nantes et de bien d’autres choses.