Monthly Archives: mai 2019

Européennes 2019 : livraisons en vrac.

La distance.

J’ai participé à beaucoup de samedis avec les gilets jaunes et j’ai souvent bataillé pour contrer les opinions et les idées lepénistes. Sorti de mes tweets vengeurs et lancés à bons comptes, j’ai dû me résoudre à aller au charbon. Ce qui m’a fait dire – a posteriori – qu’il y a un certain silence dont on ne parle pas trop chez les gens de gauche  : c’est la peur d’aller se coltiner la rudesse des propos de ces «gens-là». Et c’est effectivement très rude. Une peur que j’explique par le fait que beaucoup de gens à gauche appartiennent à une couche sociale plutôt aisée qui pense qu’avoir des idées justes (et le plus souvent, elles le sont) suffit à convaincre. Mais, leçons à tirer, j’ai remarqué qu’en ces face-à-face :

  • Il faut être tranquille (pas d’une tranquillité morale). Et on est tranquille que si on est en possession minimale d’outils de connaissance du Réel. Pour cela, exigences personnelles exigées.
  • Il faut une empathie (si ! si !) car, croyez-moi, ces «gens-là» ont des difficultés de vie et pas qu’un peu !
  • Il faut de l’entêtement à les interpeller et à les ré-interpeller (avec un peu d’humour-provoc’bibi). Et revenir les voir tous les samedis de manif’. Revenir dans le match, quoi ! (Les footeux comprendront).

Cette présence est bien éloignée des tweets distillés sur nos écrans par la Caste connectée. Il n’y faut pas une présence qui se satisfasse d’un évitement constant du corps-à-corps, qui se détourne de la rudesse langagière engagée dans ces rencontres en jaune. L’habitus fréquent d’une bonne frange de cette couche sociale de gauche, c’est d’être précisément dans la retenue, à distance des corps, à distance du vocabulaire de ces gens-là. Les vocables et la grammaire sont parfois bien éloignés de nos normes de la langue française, nous qui nous enorgueillissons de nos titres scolaires ronflants et de nos acquis culturels si admirables.

Peur donc d’être contaminé, d’en ressortir lessivé et malade. Peur de cette «violence» verbale qu’on serait (soi-disant) incapables d’affronter.

Mise à l’épreuve.

Lorsqu’on rencontre des abstentionnistes ou des gens de Droite extrême dans ces Samedis de lutte, on ne peut les esquiver d’un haussement d’épaules, d’un soupir prolongé et hautain, d’un rejet silencieux. Si on veut retrouver une place «révolutionnaire» au cœur des combats qui nous attendent, pas question de se taire.

Alors Que faire ? comme s’interrogeait Lénine. Pas de recettes miracle hors cette position : se mettre à l’épreuve, plonger dedans, rencontrer l’autre en… prenant appui sur nos outils de connaissances, sur nos trouvailles théoriques. C’est aussi se faire le porteur d’un projet politique collectif qui ne prolonge pas les illusions d’antan.

Gauche. Le poids du passé.

Vivre avec des illusions. Quel humain y échappe ? Illusions a posteriori mais combat juste sur le moment : en 1972, je soutiens le Programme Commun (bien foutu) avec l’union des socialistes et des communistes. Onze années plus tard, les communistes se sont faits laminer. J’assiste avec désolation au tournant 1983, à la cohabitation Chirac-Mitterrand (jamais apprécié), aux pleurs (pas les miens) des socialistes du 21 avril 2002 (résultats de la fascination libérale de Jospin). J’ai déjà des désaccords définitifs avec cette Union, me sentant obligé pourtant de voter Hollande 2012 (abstention 2007).

De ces perspectives mensongères, je n’en veux plus. Des Primaires de LA gauche, je n’en veux plus. De Glucksmann et de Place Publique colorisée en PS, de Jadot, de Hamon, j’en ai tiré la substantifique moëlle : une horreur traduite par ce hashtag #plusjamaisPS.

Gauche. L’avenir.

Se dégager de l’image d’une Gauche qui a composé avec les Réformistes, de cette «seconde gauche» qui a appliqué une telle politique rétrograde prendra du temps. N’oublions pas que c’est à travers ce prisme que les Français ont perçu la gauche pendant si longtemps. Quel poids à effacer !

Pour ouvrir une autre voie, pas d’autres perspectives que celle de la présence dans les luttes, que celle d’être aux aguêts des nouvelles façons de lutter du populo. Le spontanéisme des masses via le combat des gilets jaunes et via l’entrée de la jeunesse dans les combats écologiques sont des biens inestimables. Bien entendu, leur traduction politique ne l’est pas encore mais elle peut l’être si on réfléchit aux stratégies, si on les affine, si on les corrige sans complaisance.

Abstention.

Même dans les rangs de la gauche, on ne fait hélas pas toujours cas de l’abstention. Or l’analyse qui omet d’en parler (ou qui omet de voir ce qu’elle signifie) est d’emblée une concession aux idées dominantes. Oublier de l’inclure dans l’analyse entérine le discours des Puissants. Ce dernier veut que le futur du Politique se joue avec le duo LREM/RN. Cet oubli fausse l’image réelle du rapport des forces.

Regardons bien : RN est à 11,16% des inscrits et LREM à 10,72%. C’est loin d’être un raz-de-marée brun. Attention, loin de moi de diminuer l’importance de ce vote RN. On m’objecte : « Rien à foutre de cette analyse. Dans l’acte actuel de la législation électorale, Macron repassera en 2022». Certes mais quand on raisonne en pensant que le Politique se résume au seuls votes, on ira, à nouveau, au devant des graves désillusions. Car d’ici trois ans, il y aura des luttes (retraites, education, Santé, ADP etc) qui modifieront le climat politique.

Esbroufe des Medias et des sondages.

Pour nous enfumer, Le Monde Politique voulant absolument euphémiser cette grave, cette très grave désaffection des jeunes 18-34 ans (qui n’ont pas voté à 60%) omet de compter les votes nuls et blancs qui avec les 49% d’abstentions auraient passé au-dessus de la barre des 50%. Cela permet au Monde Politique… de s’en féliciter ! Leur but ? Mais glorifier notre si belle Démocratie !

Les sondeurs-menteurs, eux, se pavanent malgré leurs énormes erreurs. Pendant les cinq jours qui ont précédés le vote de dimanche, ils ont placé le Parti Republicain à… 15%. Jusqu’au 18h du dimanche, ils ont encore dit que la non-participation du scrutin serait sans précédent. Or le taux d’abstention (51% quand-même) a été le plus faible depuis des lustres.

Ecologie.

Les votants EELV n’ont pas voté pour le Parti des Verts mais pour l’idée écologiste.

On prévoit une alliance EELV/LREM. Certes, dans les projets, elle a déjà eu lieu mais elle se fera avec beaucoup de ruses fictionnelles : un coup, je suis d’accord; un coup, je suis en terrible désaccord. Mais la constante de ces positions bringuebalantes sera toujours de préserver l’essentiel de l’armature du Grand Capital.

SOUTIEN à « Crépuscule ».

« Prends un livre, c’est une arme ». (Lénine).

Je ne connais pas Juan Branco mais je connais son texte Crépuscule.

Je l’ai lu, je l’ai relu attentivement.

Parallèlement à ma relecture, j’ai vu arriver des attaques directes et indirectes sur son travail. Des attaques incroyablement violentes de la part de ceux qui voient un crime de lèse-majesté dans la façon de rapporter ce que la plupart des Medias ont caché pendant la période pré-Présidentielles 2012-2017, période où a été construit le candidat Macron. Normal.

Mais il est des critiques virulentes qui étonnent grandement lorsqu’on s’aperçoit qu’elles proviennent de gens qui se classent eux-mêmes à gauche (dans cette gauche, j’évacue Place Publique, Génération Hamon et autres partisans de cette seconde gauche qui nous a fait tant de mal et causé tant de souffrances).

Crépuscule connaît une énorme résonnance. Un tel succès en librairie ravive les rancoeurs de toutes sortes principalement de ce monde intellectuel où les livres – par exemple – de ces fractions dominantes et dominées composées d’experts, de sociologues, de juristes, de « grands » journalistes, de politologues, de politiques, de philosophes ne connaissent pas un aussi grand succès. Après reflexion bourdieusienne, faut-il être surpris ? Non. Dans ce champ-là, le discours qui cherche une légitimité, qui cherche à l’imposer, qui l’impose, est un enjeu de luttes au couteau ininterrompues.

« Crépuscule » ne parle pas des Gilets Jaunes. Seul Denis Robert dans son introduction les évoque mais sans s’y arrêter. Interessant que Denis Robert honore ce livre par sa préface car, lui aussi, a connu les déboires et les attaques absolument dégueulass (oui j’écris « dégueulass ») de tous bords, particulièrement là aussi, de la part de ceux qui voient rouge (ou rose) aujourd’hui au simple nom de Juan Branco. Bien entendu, ici, je rappellerai le nom d’Edwy Plenel du Monde (pour Denis Robert) et d’Edwy Plenel de Mediapart (sur Juan Branco). Ici un a-parté : dans un domaine proche (l’Histoire), je fais revenir ici – pour m’en montrer aussi solidaire – les travaux d’une grande, d’une très grande historienne travaillant sur l’époque 1920-1945, Madame Annie Lacroix-Riz, elle aussi vilipendée comme jamais, ostracisée de tous côtés.

L’exemple Laurent Mauduit de Mediapart.

Ce livre, « Crépuscule », met en une rogne incroyable un journaliste aussi estimable que Laurent Mauduit (j’écris estimable pour son remarquable travail dans son livre « La Caste »). Dans Crépuscule, page 72-73-74, Juan Branco parle de la tiédeur des gens de Mediapart lors de l’entretien du 6 mars 2017 dans leurs questions au candidat-invité Macron. Laurent Mauduit (notez bien, ce sont ses mots) se considère comme un « soutien critique » au Président. Et le voilà insultant Juan Branco, via un tweet, le traitant de « complotiste » en  évitant de revenir sur l’hypothèse émise par l’auteur de Crépuscule et d’y répondre.

Une hypothèse parmi d’autres.

Pour expliquer cette « timidité » de ce soutien critique de Macron dont se prévaut Laurent Mauduit lors de cet entretien capital, Juan Branco émet un ensemble d’hypothèses dont l’une est la suivante (je cite p.72) : « Serait-ce parce que la conjointe de l’homme chargé d’étudier la caste chez Mediapart, Laurent Mauduit, avait jusqu’en 2017 le poste de Directrice de communication dans l’un des groupes où Mr Bernard Arnault détenait ses plus importantes participations, Carrefour et que l’on n’en avait rien dit ? » Il suffisait à Laurent Mauduit de répondre tranquillement et de rétablir sa vérité. Parce que ce silence me chiffonait, j’ai envoyé un tweet sur le réseau social Twitter pour demander à l’abonné Laurent Mauduit (et à sa femme) une simple explication. Une réponse ? Que nenni. Pour toute retour, j’eus droit à un « je ne parle pas à un anonyme » et au qualificatif insultant de « complotiste » adressé à Juan Branco sans argumentation. Dialogue impossible. Bonne soirée donc, cher Laurent et fermez le ban.

Je ne suis pas tout seul à attendre la réponse à cette question citoyenne.

 Je ne connais pas Juan Branco mais je connais son texte Crépuscule.

Je resterais sur ce texte en demandant aux gens qui l’insultent ce qu’ils ont à reprocher à un témoin qui décrit dans le détail – avec preuves – le fonctionnement de la classe dirigeante pendant cette période-là. Comment n’applaudissent-ils pas à ce livre qui vient dire de l’intérieur ce qui s’est passé dans cette collusion politico-économico-mediatique, cachée au grand public, collusion qui a porté Macron au pouvoir ? Pourquoi ne sont-ils pas en soutien de Juan Branco lorsqu’il détaille le rôle de Jouyet et ceux – solidarité de classe oblige – des Arnault, de Mimi Marchand, du jeune loulou Attal, lorsqu’il insiste sur l’importance de Sciences-Po Paris, ce panier de
crabes, à genoux devant les pouvoirs (Sarko-Hollande-Macron) ? Rappel: personne n’en avait fait cas auparavant. Comment ne pas féliciter celui qui a pris des risques de recevoir les insultes ahurissante en nombre de sa classe ? Comment ne pas s’insurger des attaques de cette intelligentsia de gauche qui a, pourtant ici, un témoignage de première main ? Une explication ne serait-elle pas que beaucoup de ces insultes oscillent entre l’ouvrièrisme et la rancœur petite-bourgeoise ? On se pare de solidarité avec les exploités en mettant en avant cette critique de l’appartenance de classe de Juan Branco et ainsi pouvoir tranquillement le défoncer. Misère de l’analyse.

Je me prononce ici en solidarité totale avec Juan Branco sur son texte. Texte précieux. Texte explosif qui réjouit bon nombre d’entre nous, syndiqués CGT, engagés France Insoumise, citoyens de gauche. C’est un travail qui aide à la compréhension des mécanismes du Pouvoir. « Crépuscule » démonte implacablement ce pouvoir qui a joué d’intrigues de bas-étage pour porter au sommet le plus violent des Présidents. Disqualifions donc tous ceux/celles qui s’en prennent à Juan Branco en faisant l’impasse sur ce qu’il écrit, qui disqualifie l’auteur en reprenant des mensonges et des vérités sur d’autres questions actuelles, non présentes dans le livre. Qu’attendre des arguments portant sur sa personnalité, sur sa psychologie (un « ego surdimensionné »), son origine sociale bourgeoise (voir celles d’Engels et Marx SVP) ? Rien. Haussons les épaules : un rictus sarcastique suffira.

Je ne connais pas Juan Branco.

Alors une idole, Juan Branco ? Bien sur que non. Car mes désaccords – hors Crépuscule – sont forts.

Sur la CGT, il y a un désaccord à critiquer uniment la CGT dans la bataille. Perso, ce syndicat – bon an mal an – est un soutien indispensable aux luttes. Mais doit-on, dans le même temps, ne pas s’interroger sur son Secrétaire Philippe Martinez incroyablement silencieux à propos du plus grand mouvement social depuis 1945 ?

Sur les Européennes, je suis en total désaccord avec l’auteur de Crépuscule qui prône non pas l’abstention (perso, je soutiens la France Insoumise en sympathisant – sans aveuglement) mais le retrait pur et simple de l’élection.

Bourdieu disait que notre liberté venait de notre appropriation des instruments de connaissance que les sciences sociales nous apportent, que notre responsabilité était de nous emparer de tout ce qui peut aider à éclairer les agissements de la classe dominante pour la combattre. La lecture de Branco par exemple sur l’ascension de Gabriel Attal, couplée avec les repères sociologiques de Bourdieu, est un éclairage indispensable. C’est en effet le premier coup de projecteur  sur cette jeune génération qui va, dans les prochaines années, nous en faire baver. Mieux vaut connaître nos adversaires de fond en comble, non ?

Ne laissons pas insulter Juan Branco qui – de sa place sociale – a cotoyé tous ces branquignols qui nous gouvernent plus que férocement. Il nous a fait partager son expérience unique, si unique que la classe qu’il dénonce a voulu collectivement censurer son témoignage. D’une censure jamais vue. Oui, Juan Branco a publié un livre dont il peut être fier.

Et soyons fiers de l’avoir lu, de l’avoir prêté à des amis, de nous en servir dans nos argumentations et dans nos luttes.

Censures et autres petits détails.

Aujourd’hui, il n’y a plus de Ministère de l’Information. On ne voit pas un référent unique comme ce Michel Droit du temps de l’ORTF mais l’information et sa divulgation restent une des priorités de tous les Pouvoirs. Le gouvernement Macron plus que tout autre. Aussi, les rétentions d’informations, les censures directes et indirectes, les façons de parler de sujets sensibles, les nominations d’animateurs TV et radios sont au coeur des soucis des Dominants.

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ILS SE SONT TOUS DONNE LA MAIN.

Après lecture de Crépuscule de Juan Branco, on prend connaissance de ce qu’on nous avait caché. Les choses les plus décisives furent ces rapports de connivence, d’entraide, de promotion, d’aides financières entre Macron et ce ruban qu’on peut étirer ainsi : Niel-Arnault-Lagardère-Drahi-Weil-Mourad-Mimi Marchand-Brigitte&JPJouyet-Ludovic Chaker-Benalla-Bigogne-EdithChabre&E.Philippe-Brigitte Macron- Emmanuel Macron. 

Avec un endroit incontournable dans ce Petit-Paris : Science-Po.

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NATHALIE LOISEAU, UNE FEMME D’EXCEPTION.

Il est parfois des personnes aux hautes responsabilités (médiatiques) qui, poussées par l’admiration, se lâchent. Et hélas pour elles, pas n’importe où : sur les réseaux sociaux. Ce qui est dit est dit, y est archivé, y est répercuté. Ainsi, lors de la 6ème rencontre de la Women Executives in Media du 7 février, voilà Madame Sibyle Veil, directrice de Radio-France ( Radio-France quand-même, hein ?) qui clame son admiration pour… Nathalie Loiseau, candidate d’En Marche aux Européennes. «UNE FEMME D’EXCEPTION» écrit-elle. Pas un lapsus. Une admiration sans bornes fièrement exhibée ! Rions un peu en imaginant un journaliste écrivant ou posant dans un micro du MediaTV ou ailleurs : «Jean-Luc Mélenchon est un homme d’exception» .

GUD, ZER GUTT.

Suite au tweet relevé de Sibyle Veil, voilà qu’aussitôt se déchaîne une certaine Bénédicte Ravache (j’appris alors qu’elle était Directrice de FIP) qui m’envoie sur les roses. Pesons de tout son poids le degré d’indépendance de ces pauvres journalistes et cheffes de Radio nationale et régionale avec ce tweet défendant à la fois sa Directrice et la candidate LREM.

Mme Benedicte Ravache trouve mes propos « INEPTES» et me conseille de « LIRE ATTENTIVEMENT LE CV de Nathalie Loiseau ».

Mal lui en prit et ironie de l’histoire : une semaine après ce tweet, Mediapart lut très attentivement le CV de Nathalie Loiseau et découvrit qu’elle joua les gros bras au GUD, groupuscule d’extrême-droite. On attend toujours les prochains tweets et justifications de ces deux admiratrices de cette « femme d’exception ».

NATHALIE LOISEAU : UN PROBLEME BENIN ?

Continuons sur Nathalie Loiseau. Ici j’avais déjà soutenu Françoise Nicolas, lanceuse d’alerte qui dénonce une tentative de meurtre sur sa personne suite à ses révélations sur les malversations financières à l’Ambassade de France au Bénin. Radio-Gabin, LeMediaTV ont invité la lanceuse d’alerte pour qu’elle s’explique sur cette histoire et le rôle de la « femme d’exception » qu’est Nathalie Loiseau. L’argumention de la lanceuse d’alerte – avec preuves indiscutables – est implacable sur celle qui fut alors DRH et aujourd’hui, candidate aux Européennes. Bien sur, CheckNews de Liberation a fait un article sur cette affaire mais avec nombre d’erreurs non rectifiées, article renvoyant dos à dos Nathalie Loiseau et Françoise Nicolas, article noyé dans les 3000 questions de leurs internautes.

SUR CES AUTRES AFFAIRES, ON NE REPONDRA PAS.

1.Par exemple, qui finance Place Publique de Raphaël Glucksmann ?

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2.Où se trouve le coffre-fort de Benalla ?

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3.Ariane Chemin, journaliste du Monde de Niel, a t-elle enfin compris pourquoi Niel avait acheté son journal ?

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DECODEURS, CHECKNEWS, FACEBOOK.

4. Sollicitée par nombre de tweets d’internautes, l’Officine de Samuel Laurent ( les @decodeurs) ne répond toujours pas sur la somme que le FaceBook de Mark Zuckerberg leur a attribuée pour l’année 2018. Dur de cracher le morceau quand on se prévaut d’être les champions de la Vérité et Débusqueurs de « fake News ». Dur pour eux de nous persuader qu’ils sont indépendants, neutres, objectifs dès lors que sont révélés ces liens de subordination et de soumission  à l’entreprise privée de Mark.

Leur concurrent et ami CheckNewsfr (« Libedesintox » est abandonné. La dénomination US fait mieux dans le tableau) avait été obligé, lui, de donner le montant de leur assujetissement (qu’ils font passer pour partenariat) : 245.000 dollars pour 2018. Acculés de répondre par la pression des internautes, les voilà qu’à présent ils s’en glorifient !

DIVISION DU TRAVAIL DE SURVEILLANCE.

On rappelera cet épisode où ces jeunes loulous de Checknewsfr furent beaucoup moins fiers, cette affaire censurée du Bayrougate qu’ils ne voulurent pas traiter alors que toutes les preuves étaient là. Un refus de publication AVANT le votre présidentiel de 2017. C’est qu’il ne fallait pas déranger Emmanuel et faire – comme nous le conseillait la Une d’alors – ce que nous voulions mais voter Macron.

MARK EN VISITE CHEZ EMMANUEL.10

Decodeurs et CheckNews doivent être contents que Mark Zuckerberg de FaceBook vienne ce vendredi 10 mai rencontrer le chef de l’Etat. Seront-ils invités pour causer de la division du Travail de Surveillance Medias ? C’est qu’il y a urgence devant les défilés des 25 samedis, devant l’occupation des ronds-points et devant la France en jaune qui ne baisse pas les bras. Urgence en effet car le Pouvoir sait très bien que les comptes FaceBook des Gilets Jaunes est un gros gros très gros problème à… résoudre.

Alors Mark, qu’est-ce qu’il est possible de faire ?