Yearly Archives: 2013

Comment je suis devenu photomaniaque sur Twitter.

Impasse des pensées

Des fois, on ne veut pas écrire. Les mots s’en sont allés, ils ne vous sautent pas à la gorge. Ou vous ne les retenez pas. Alors, pour passer le temps, vous allez fureter sur les sites de photographes, des petits comme des grands. Vous feuilletez, vous feuilletez puis vous vous arrêtez au Stop sans savoir pourquoi: c’est cette photo (et pas une autre) qui vous retient. Alors vous décidez trois choses : 1. d’accueillir la phrase qui vous vient 2. de l’accoller à la photo choisie et 3. de poster le tout sur Twitter, ce réseau social que vous connaissez bien.

Voici donc le Florilège-BiBi des dernières semaines.

Souvenirs d’Alzheimer. (2)

Plage

Ma lecture à vif du livre d’ («Je ne suis pas sortie de ma Nuit» chez Gallimard) m’a ramené une pelletée de souvenirs. Flashes condensés revenus sur le devant de ma scène. Mais dans ce théâtre-là, restent beaucoup plus d’ombres que de rais de lumière.

Second et dernier éclairage.

Souvenirs d’Alzheimer. (1)

Annie Ernaux

J’ai longtemps laissé de côté ce petit livre d’Annie Ernaux («Je ne suis pas sortie de ma Nuit» chez Gallimard), le regardant de loin sur mes étagères sans jamais oser l’ouvrir. Je savais qu’elle y racontait l’histoire de sa mère atteinte d’Alzheimer. Une histoire en écho avec mes douze années vécues à proximité et à distance de la mienne. A peine sorti de ma lecture, j’ai éprouvé comme une nécessité de m’y appuyer et d’écrire – à mon tour – mes souvenirs à peine revus, à peine corrigés.

Quatre contributions à la vie politique de notre pays.

Paysans

En vrac : un souvenir de l’époque Jospin, le vieux camarade socialiste, qui conduisit la politique du PS droit dans le mur un certain 21 avril 2002 (onze années où l’on vit disparaître l’ex-militant trotskyste avant que Manuel et François ne mènent la Vallse), un bel uppercut de Sébastien Fontenelle et une réflexion philosophique sur les illusions des Elites. Avant que l’ami Jean-Bertrand Pontalis, hélas disparu, ne vienne clore le débat de belle façon.

Chiquita Lévy, Régina, Marie-Anne et moi.

«Comme le Monde a sa géographie, l’Homme intérieur a sa géographie qui est une chose matérielle» écrivait Artaud avec raison.

L’an dernier à cette époque, ma géographie singulière et intime s’enrichissait d’une constellation de nouveaux lieux, de noms de pays jamais visités, de relevés de villes, d’avenues, de cimetières inconnus. J’étais parti pour Cuba, La Havane, Trinidad et quelques autres villes cubaines du Nord-Est. J’en avais ramené photos et deux longs plans-séquences (le premier en suivant Le Malecon – grand boulevard du bord de mer de la Capitale et le second, travelling sur l’enceinte du Cimetière Colon). J’aime les plans-séquence où l’on tente de restituer le Temps, de donner sa chance au paysage et à l’humain qui le peuple… (voir ma vidéo ci-dessus)