[Sur le Yéti, j’ai lu le billet d’un supporter de Mélenchon qui, déçu, ne veut pas aller voter pour François Hollande]
Le Réel est implacable.
Nos désirs, nos rêves ne s’accordent que très rarement au Réel. Pire même : le Réel parfois les balaye, les gomme cruellement sans le moindre souci, sans la plus petite compassion pour notre «honte», nos larmes, nos élans passionnels, nos espoirs légitimes. Il nous reste – comme toujours après ce genre de distorsion imprévisible – l’indispensable besoin d’analyse, le détour par la pensée de ce qui est.