Azouz sarkozy
envoyé par sarkonico2007. – L’actualité du moment en vidéo.
En 2006, sous le même gouvernement Villepin, se trouvaient côte à côte, Little Nikos (alors Ministre de l’Intérieur) et Azouz Begag, sociologue des Cités (aujourd’hui en flirt avec le Modem), ancien ministre délégué à la promotion de l’égalité des chances. Entre les deux hommes, l’inimitié alla grandissant et ne tenait pas forcément uniquement à des divergences politiques.
Bien entendu, il sera facile de contester ce que rapporta Azouz Begag dans son livre «Un mouton dans la baignoire» sur une conversation téléphonique qu’il eut avec notre grand Président mais elle vaut la peine d’être rapportée ici. Suite à une timide protestation du sociologue lyonnais sur l’usage de «Racailles» et de «Karcher», Chouchou s’était mis dans une colère noire très-limite : «Tu es un connard ! Un déloyal, un salaud ! Je vais te casser la gueule ! Tu te fous de mon nom… Azouz Sarkozy ! Je vais te montrer, moi, Azouz Sarkozy… Tu te fous de mon physique aussi, je vais te casser ta gueule, salaud ! Connard».
La flèche de l’été.
A La Rochelle, au lieu-dit Pontaillac, il y a quatre belles villas. Dans l’une d’elles, Little Nikos, accroché à une balustrade, avait failli en tomber. Agé de trois ans, le très petit Nicolas avait été rattrapé in extremis par le pied. La première flèche de BiBi touchera donc au point sensible de Chouchou. Cible : son talon d’Achille.
Son lapsus de l’été.
Notre Président prête une attention soutenue aux invitations élyséennes. Il a quand-même confondu le patronyme de la Responsable des Verts (Cécile Duflot) avec Madame… Soufflot. A Paris, la rue Soufflot rejoint la Place des grands hommes qui n’est autre que la Place du Panthéon. Cher Chouchou, c’est là qu’il faut des cendres.
Sa phrase de l’été.
«Il est grand temps que toutes ces combines sous la Vième, une bonne fois pour toutes, on s’en débarrasse. Les Affaires, les Combines, il y en a eu beaucoup». C’est dans le Figaro. Le journaliste précise que Chouchou se raidit lorsqu’on prononce devant lui le mot «Clearstream». BiBi soufflerait bien à notre Président ce mot si difficile à gommer : «Karachi». Il est probable que le mot déclenchera plus que de la raideur. Un malaise vagal peut-être ?
Sa dénégation de l’été.
Du haut de sa stature de Président (1,66 m et non 1,70 m), Chouchou lance sans sourciller : «Il n’est pas question de gouverner par les sondages». Quand on sait que Vincent Bolloré tient l’Institut CSA, que Laurence Parisot, la patronne du MEDEF, est dans le Conseil d’administration de l’IFOP, on se dit que nous sommes dans un rare bon sketch d’Anne Roumanoff.
Son affaire immobilière de l’été.
Des Russes investissent sur la Côte d’Azur. Ils ont acheté près de 400 hectares de terrain à la Chaume, à 70 kilomètres de Nice. Les investisseurs russes recherchent des «stations retirées» pour en faire «des clubs fermés pour personnes âgées». Attendons-nous à voir le Cap Nègre en vente : pour écouler l’argent sale – demandez à la Maman de Carla – rien ne vaut un Tout-à-l’égout tout neuf.
Sa réception de l’été.
Non BiBi ne parle pas de celle de 700 chefs d’entreprise pour Matignon mais de la réception prévue à New-York par le Consulat de France pour la soirée de réception de Chouchou à l’Assemblée Générale de l’ONU, le dernier jour de l’été. 4000 invitations ! «La plus grande réception de l’histoire» s’amuse un diplomate français. 4000 heureux ! Pendant ce temps, France-Info nous invite à méditer sur les 320000 pertes d’emplois en France entre juin 2008 et juin 2009. Allez, à votre santé 4000 fois !