Category Archives: Blogs et Revues de Presse.

BiBi fait ses comptes : 10780 visiteurs en octobre.

Du premier octobre au premier novembre, 10780 lecteurs-internautes sont venus saluer BiBi (soit 152 lecteurs de plus qu’au mois de septembre).Voilà qui permet à BiBi d’être classé… 63ième au Top des Blogs multithématique et… 384ième au Classement général du Wikio ! BiBi n’engagera pas le débat sur les subtilités de l’Audience et/ou de l’Influence. Il relèvera juste avec une joie non feinte sa moyenne (par jour) qui s’élève à 336,88 visites. Voilà qui vaut bien largement tous les Top Ten et les Top Cent des classements Wikio du Monde.

Ce qui touche encore plus BiBi, ce sont les 1429 visiteurs en trafic direct qui restent 3 minutes et 2 secondes de moyenne par mois pour lire ses bibillets (1mn25 en général). En continuant dans les statistiques, il y a eu 18070 pages vues (sur une page, BiBi a placé huit articles) et les internautes lisent 1,68 page par visite.

Sur les sites de référence (30,80% du trafic de son Blog), merci à Dazibaoueb, à l’équipe de Betapolitique, aux inconditionnels de Ruminance, au Captain Haka, à Kamizole qui découvre BiBi, au Nouvel Hermès de Cadaquès, à la charmante « italienne » Celestissima, à Plume de Presse qui cita BiBi plusieurs fois dans son Daily Paper, au fidèle Cuicuifitloiseau, à Gauche de Combat et à ses colères salutaires, à Cerise, Rue-Affre, Des Pas Perdus, à Dominique Hasselmann qui s’est bien remis de ses émotions via son nouveau blog et à Guy Birenbaum qui apprécia l’article-réponse à Raphaël Enthoven. Et enfin, un salut de combat à Vogelsong et à sa petite dernière (future fan de BiBi ? :-))

Une révérence particulière au fan de Mélenchon qui resta 52 minutes et 52 secondes sur le Blog à BiBi. Librelulle est toujours aussi accro (BiBi l’embrasse). Libellus nouveau venu s’est attardé 15 minutes et 25 secondes. Tilly Richard est restée 8 minutes 14 et le Coucou a toqué pendant 6 minutes 57 de moyenne. A l’île de Ré, les socialistes aiment beaucoup BiBi. Intox2007 est venu prendre des nouvelles de BiBi pendant 9 minutes 13 le lundi 8 octobre (et pas que sur Anne Méaux et Ségolène!) Clin d’oeil à Zgur pour ses RT chez Twitter et à tous les nouveaux abonné(e)s qui gazouillent sur le compte de PensezBiBi.

Que tous soient ici remerciés.

Up and Down : 415 visiteurs le 20 octobre et seulement 251 visiteurs le 16 octobre.

Personne ne lit BiBi au Kazaghstan (sauf peut-être le Président qui lira en novembre le billet-BiBi sur les «Diners de l’Atlantique», billet qui a recueilli 487 visiteurs le 2 novembre). Pas de lecteurs encore en Bolivie, au Paraguay, seuls pays d’AmSud à ignorer le boss du Blog. Ajoutons-y le Groenland et la Mongolie (mais il y a eu 14 visiteurs des Nuits de Chine).

Les Inrocks et l’horrible Lorie ?

Un p’tit tour en forêt…

Les « Inrocks » dénient à la chanteuse Lorie le droit de s’exposer nue sur la mousse d’une belle forêt. Diane Lisarelli, la journaleuse de service, s’aiguise les dents en ne cessant de se moquer de la posture de la starlette qui pose dans Paris-Match. Son intervention, pourtant, est toute aussi affligeante que celle de l’hebdo de Lagardère. Lorie y est traitée par exemple de «Lady Chatterley de supermarché». Elle prendrait une «pose lascive mais sauf naturelle» (Quoi ? N’aurait droit de cité que des poses «naturelles» ?) Passons.

Diane chasseresse.

Diane Lisarelli, l’Inrockuptible, se gausse donc de cette pauvre Lorie mais n’a pas un mot sur le canard laquais de Paris-Match bien préservé en cette occasion. Elle n’en reste même pas là : pas gênée du tout, notre Diane chasseresse de Lorie placarde… la photo qu’elle dénonce !

Procédé courant qui a un double bénéfice : celui de satisfaire notre pulsion voyeuriste (via la reprise de la photo de Paris-Match) et celui de conforter notre morale de rebelle inrockuptible (via la critique empreinte de jalousie de la journaleuse). Jolie manipulation, non ?

Renvoi d’ascenseur ?

Il ne reste plus à Paris-Match qu’à renvoyer l’ascenseur dans un de ses prochains torchons. BiBi proposerait bien une légende appropriée : «Diane chasseresse et ses jolis champignons au cœur de la forêt».

Eric Woerth ? Mais tout « Le Monde » l’aime !

BiBi ouvre le Monde de ce jeudi 28 octobre. Tiens, encore un article sur Éric Woerth. Pas anodin, il est en page trois. Rédigé par Patrick Roger, il s’intitule : « Éric Woerth : trois mois de solitude » En bout de lecture de l’article, on se pince : non, y a une erreur. Mais en seconde lecture, ça se  confirme. Constat d’évidence : ce pauvre Éric ! Comme il a dû souffrir !

BiBi a tiré la « substantifique moelle » de ce panégyrique. Pour ceux qui – en ce jour de grève – n’ont pas trouvé le Monde, en voici la traduction-BiBi qui laisse bien volontiers la parole à ce cher Journaleux, le canard laquais du jour, Patrick Roger :

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«Cher Éric,

Pour moi, tu es une sorte de poor lonesome cow-boy, très injustement martyrisé ! Esquissant «un sourire timide» qui ne peut mentir, tu captes déjà notre sympathie car en toi, «ni triomphalisme, ni arrogance». Nous savons combien toutes ces épreuves t’ont «fragilisé» et nous t’admirons d’avoir su finir «ton long marathon».

Peu de gens savent – comme tu nous l’as dit en confidence –  que tu as traversé «des moments difficiles, de grands moments de solitude». Oui, tous ceux qui t’attaquent en éructant ne connaissent rien de toi : ils ne devraient pas t’en vouloir d’avoir défendu ce magnifique projet de loi ! Ils ne devraient pas t’en vouloir, toi qui parle «discrètement», toi qui as traversé «trois jours de travail en commission» comme autant d’ «épreuves» ?

Moi, je laisserai tomber de côté tous ces ragots sur toi et Madame Bettencourt : on en a assez dit, on a même tout dit.

Après tout, tu es un citoyen comme les autres, avec ta grandeur et tes faiblesses, avec tes émotions et tes colères, hein ? Je me dois de faire taire ces critiques injustes et plutôt louer ta «descente» – avec courage n’est-ce pas ? – «dans la fosse aux lions».

«A l’Assemblée», dis-tu, tu as essuyé «des balles réelles» et moi, Patrick Roger, j’en suis le témoin. Et si tu as traité une députée socialiste de «collabo», c’est que… hein ? quoi ? «elle l’avait bien cherchée».

Je dois dire que tu poses un regard lucide et incontestable sur toi-même en le disant mieux que  je ne pourrais l’écrire : «Ma ligne, dis-tu, c’est d’être combatif sans tomber dans la provocation». Tu es en effet l’exact contraire de tous ces braillards qui ne te laissent pas en paix faire ton travail si utile pour le Bien commun.

Ils devraient te voir, «armé de patience, endurer ces débats pendant de longues heures où tu es assis, seul, au banc du gouvernement, accompagné des jeunes membres de ton cabinet». Tu parles évidemment du très gentil Sébastien Proto, l’ami intime d’Antoine Arnault qui fait des Affaires avec Betfair, de Vincent Talvas qui disait avec raison que tu es «un des hommes politiques les plus réglo que j’ai été amené à rencontrer». (et contrairement à ce qu’écrit BiBi sur son blog, Vincent a bien dit «réglo» et pas «rigolo»).

Pour moi, cher Éric, tu es une figure de Héros shakespearien à travers ta simplicité. Tu es la Grande Victime qu’on veut crucifier. Seul contre tous, tu en es devenu sublime. Comment peux-tu être honni des foules alors que tu as fait consciencieusement ton travail ? Et jusque dans l’adversité, tu luttes, tu résistes : «On a essayé de fracasser mon image mais j’ai gardé la tête froide»

Fracassé ou non, moi, Patrick Roger, je t’aurai aidé de toutes mes forces, de tout mon cœur, à recoller tous les morceaux. Et de morceau de choix, j’espère que mon article en est un.

Merci, Eric, mille fois merci».

BiBi règle ses comptes.

BiBi a eu 10628 visiteurs au seul mois de septembre contre 9007 en juillet et 9246 en août. Ce qui fait 343 visiteurs par jour en moyenne. Parmi eux, il y a 1957 fidèles supporters qui reviennent plus d’une fois. Le temps moyen de lecture est d’une minute et 28 secondes. Ce temps augmente de façon significative pour les habitués : 3.54 secondes ! A ce chiffre, voilà BiBi légitimement rose de plaisir !

Pas encore de visiteurs de Mongolie, du Groenland, de Mauritanie et du Soudan. Un internaute de Guyanne française est resté 7 minutes sur le Blog à BiBi (7.46 pour deux Malgaches).

Daniel Morin de France-Inter semble être un habitué. Allez,Daniel, pose un commentaire chez BiBi. Les articles qui ont la côte : Valérie Hortefeux est un phénomène, Gérard Depardieu, un « voyou » pitoyable, les 39 vrais mensonges d’Eric Woerth, le suivi humanitaire de Carla et de Grégoire Verdeaux et la divine Delphine Arnault croisée dans la salle d’attente. Toujours aussi étonnant : l’article sur la dernière photographie de Jim Morrison est lu au moins une fois par jour.

Merci à Ruminances, Captain Haka, Celestissima, Tuquoquemiamici, Dominique Hasselmann, la vaillante Librelulle, le blog de Pas Perdus et Guy Birenbaum, mes principaux dealers.

BiBi fait toujours don de ses gribouillages à Betapolitique, aux inimitables de Dazibaoueb, aux influents de SportVox et d’AgoraVox. Il suivra dorénavant les nouveaux venus dans sa Blogroll :  La Main de Singe, la sympathique Marsupilamima, Cui cui fit l’Oiseau et Lou de Libellus. Bienvenus, chers et estimés Collègues.

Pour faire plaisir à Nicolas, 🙂 pas de menace directe de BiBi pour la première place au Classement général Wikio : 498 ième place pour BiBi  (85 ième en Divers) au mois de septembre.

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Le Blog est une rencontre risquée, un malentendu fécond (réponse à Raphaël Enthoven).

Bon, c’est entendu : un blog n’est pas une œuvre d’art. Mais en avoir créé un, l’alimenter nous rapproche de ce point vif de la création. Pour BiBi, il est même Création continue. A un point tel qu’il s’efforce de le rendre vivant, vivable, visible, transmissible, c’est-à-dire partagé.

La mise en ligne d’un billet est comme la mise au monde : elle s’accompagne de jouissance et de douleur. Douleur et Attente : qu’en pensera l’Autre ? Cet autre prêt à piétiner votre jardin narcissique, cet autre qui répondra, qui sortira sa langue de vipère, qui vous fera sortir de vos gonds ou qui jouera de flatteries pour mieux vous faire taire, qui vous aimera – pourquoi pas… ?

C’est une rencontre risquée, attendue dans le tremblement et la violence du calme.

Et c’est souvent un malentendu fécond.

Dans sa réponse à Guy Birenbaum, Raphaël Enthoven a cette phrase impossible pour BiBi. Il parle de son approche des blogs : « Seulement voilà, en ce qui me concerne, je n’y trouve jamais CE QUE JE CHERCHE – donc je ne cherche plus » écrit-il.

Monsieur Enthoven SAIT donc déjà ce qu’il cherche AVANT même de se lancer sur le Net. Colère enfantine suivra, le voilà trépignant, n’obtenant pas ce qu’il veut. La conclusion est logique, définitive et aberrante : «Je ne cherche plus, na !».

Imperméable à la Surprise, à tout Étonnement du Sujet, à l’Inédit, Monsieur Enthoven se fait donc hara-kiri, refusant toute métamorphose, se fermant à cette part étrangère à lui-même, inconnue de lui-même.

Il reste ignorant de l’espace que produit une Rencontre et fermé à ce lieu d’être, à ce territoire de jeu, de mouvement, de fantasmes, à cet espace de transferts et de passages.

S’ouvrir aux blogs est aussi un appel singulier (pas «égoïste») à un peu d’air frais quand on suffoque, à un peu d’air chaud quand on est prisonnier du froid et du givre. Cet appel n’est pas un hameçon qu’on lance car on peut n’avoir au départ nulle idée du «poisson».

La gageure pour BiBi, c’est qu’on ne sait pas ce qu’on cherche, puisqu’on cherche aux limites d’un Savoir, aux confins d’espaces habités, aux frontières de pays manufacturés et de paroles trop souvent rabâchées. On cherche ce qu’on ne sait pas et souvent à notre insu. On cherche d’ailleurs l’Insu, pour ne pas trop y tomber aussi. Nulle envie d’être déjà tout entendu. Nul désir d’être – a contrario – (comme) cet enfant jamais entendu qui ne peut pas appeler.

Le Blog est un Appel (pas forcément appel au secours, pas forcément « égoïste« ), un appel – pour une part – de reconnaissance, d’existence, de reconnaissance a minima d’existence. Monsieur Enthoven, vous qui aimez citer en abondance les auteurs (Ah, ce désir d’intimider votre lecteur ! Et je te cite du René Char, du Leibniz, du Michel Serres en 20 lignes : chapeau !), voilà ce que disait simplement Michel Leiris :

«On écrit pour être aimé».

Et on écrit aussi pour aimer, rajouterait un BiBi à la fois espiègle et inquiet.

«Internet n’est le lieu ni de l’échange ni du désaccord, mais du consensus, de l’unanimité et, donc, de l’invective et parfois du lynchage ». Vous avez presque raison. Et ce «presque» vous donne tort. Vous ratez cet enjeu de bloggeur et de lecteur de blog : vous évitez la rencontre risquée en terrain vague, vous refusez les malentendus féconds.

BiBi vous laisse à vos Chemins de Sûreté : allez donc reprendre possession de vos terrains sécurisés et balisés de la Connaissance (chaque matinée sur France-Culture).

Après tout, tant pis pour vous.