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Les dessous de Davos.

 

A Davos, on vous cache tout… en vous disant tout. Avec BiBi, vous avez droit quand-même aux Bonus.

Stars sous le Ciel de Davos…

A Davos, Klaus Schwab, fondateur et Président du Forum, a décrété qu’il n’y aurait plus de «People» car la «présence de ces Stars rendait difficile notre communication et troublait notre message ». Des Etoiles sont quand même présentes sous le morne Ciel du Libéralisme. On les appelle «Les Décideurs». Au générique du film : Bill Gates, John Kerry, Bill Clinton, Oswald Grübel, Jean-Claude Trichet, le Roi Abdullah II de Jordanie. Entre eux et nous : un écran de fumée.

Un richard interdit de séjour.

Si Nicolas Sarkozy a accepté d’être le premier à prendre la parole à Davos, il s’en est fallu d’un rien qu’il refusât. Mais heureusement Klaus Schwab, fait (du) bon ménage avec Chouchou. Le Président de Davos a viré du Staff technique la dernière Star connue de Chouchou, un richissime français, bien installé à New-York : Richard Attias.

Un autre grand absent : Tony Blair.

Depuis sa retraite de gouvernance, ce cher Tony s’est mis au service d’un Hedge Fund (Landsdowne Partners) qui a fait son beurre suite à l’effondrement provisoire des banques. Le sens de l’Intérêt Général de notre Socialiste anglais est bien particulier : il aurait touché quelques 20 millions d’euros et il continue de monnayer ses Conférences à quelques 2000 euros la minute. Heureux retraité ! L’an dernier, Tony Blair paradait sous la bannière de l’assureur suisse Zurich Financial Services à Davos. Notre modèle anglais, admiré par bon nombre de socialistes français, est cependant étrangement absent du sommet des Sommités de cette année. Est-ce que cela ne s’expliquerait pas par cette Commission d’Enquête qui colle à son arrière-train ?

Ses perspectives sont cependant plus larges que jamais : s’il veut se reconvertir, il garde pour ami, Bernard Arnault, qui voudrait bien l’embaucher comme Consultant occasionnel. Dans le Domaine de l’Art ? Non, plutôt dans l’Art de la Magouille puisque ce cher Tony risque d’être pris la main dans le Sac (Vuitton) après cette interminable enquête.

Les roses et le petit singe de Christine Lagarde.

Le 25 novembre dernier, Christine Lagarde, notre Ministre déclarait à propos d’Henri Proglio qu’il n’était « pas question de cumul de rémunérations ». Le 19 janvier, pirouette mais pas cacahuètes (2 Millions d’euros sont en jeu), Madame disait le contraire et justifiait le double salaire d’Henri Proglio en tant que PDG d’EDF et président du Conseil d’administration de Veolia. Le 20 et 21, l’Assemblée grogne et les Sondages gratuits de l’Elysée confirment que le terrain devient glissant. Le 23 janvier, Madame Christine déclare alors : «Il ne faut pas que [ce cumul] dure éternellement ». Ce mercredi 27 janvier, le Canard Enchaîné rapporte que notre Christine n’a pas du tout digéré de devoir changer de chemise en si peu de temps. «Ils m’ont prise et fait passer pour une conne».BiBi se demande qui se cache dans les vestiaires de ce « ils » ? Des noms, Christine ! Des noms !

Le Journal satirique enchaîne ensuite sur les raisons personnelles de l’aigreur de la Ministre. Passe encore qu’« ils » l’aient obligée à faire le Perroquet élyséen. Non, ce que Madame a du mal à avaler, c’est que, lorsqu’elle fut nommée Ministre chez Chouchou, elle avait accepté que son salaire soit considérablement revu à la baisse. BiBi consolera Madame Christine en lui rappelant la douce phrase qu’elle prononça un jour : « Je veux qu’on regarde vers l’avenir, qu’on ne passe pas son temps à essuyer la marguerite du Passé ». La Marguerite ? Un jour, « ils » aiment un peu ; un autre, « ils » aiment … à la folie… et un autre jour encore « ils» n’aiment pas du tout.

Lors de sa prestation télévisée devant la courtisane de TF1, Laurence Ferrari, notre Président a quand même mis un peu de baume au cœur de Christine en louant ses capacités et son travail. C’est vrai que Christine a beaucoup, beaucoup travaillé et aussi beaucoup voyagé («Je suis une itinérante mondiale, sans domicile fixe» lâche t-elle avec culot). Pour oublier son rôle de «précieuse ridicule», notre ex-championne de natation synchronisée cherche où se refaire une santé.  Peut-être ne dérogera t-elle pas à ses habitudes de «Sans domicile fixe» en se réfugiant dans un Hôtel «toujours avec piscine» ? A moins que cette fois-ci, elle ne retourne – comme en décembre – à Bonifacio où elle trouverait repos chez Clavier, ou Jean Reno ou D’Ormesson ou Jacques Séguéla ou Philippe Gildas ou encore Bernard K. et Christine O., tous propriétaires de résidences au calme sur les falaises corses.

BiBi prend cependant le pari que Christine préfèrera recharger ses batteries en Normandie. «J’ai envie de poser mon baluchon pour regarder pousser mes roses, en Normandie» dit-elle souvent.

Lorsqu’elle était avocate chez Baker & MacKenzie (1er cabinet d’avocats sur le marché du Droit des Affaires – 4400 collaborateurs pour 35 pays), forte de ses 50000 euros mensuels, notre Christine avait l’habitude, en réunion, d’envoyer un petit singe en peluche sur ses collaborateurs qui ne respectaient pas les règles fixées. On pourrait croire que c’est un orang-outang qu’elle balancera à l’Elysée, là où «ils l’ont prise pour une conne». Mais non, chez ces gens-là, ça ne se fait pas. On rumine, on oublie, on revient et on continue de ramper.

BiBi parie que notre Christine reviendra sagement en Cour (élyséenne)… un bouquet de magnifiques roses normandes à la main.

« Carrefour » de la Gentillesse ?

Voilà ce qu’a déclaré le Procureur-adjoint de la République de Lyon, Jean-Pierre Dages-Degranges après le décès de M.B., client de Carrefour qui avait volé une canette de bière. Appréhendé par les vigiles de Carrefour, le jeune homme de 25 ans avait été tabassé à mort :

«Ces faits sont très choquants, mourir pour une canette de bière ce n’est pas acceptable. Toutes les personnes qui ont visionné cette cassette ont été très choquées car on assiste à la mort en direct».«Trois hommes lui ont appuyé sur le dos en lui maintenant les jambes écartées. L’un d’eux est pratiquement allongé sur son dos à tel point que la victime, qui est à moitié allongée sur une table, a les pieds qui ne touchent plus terre. La scène dure une quinzaine de minutes. D’abord, la victime se plaint, elle crie, puis les cris s’estompent jusqu’à devenir des espèces de râles, puis plus rien du tout. La pression continue durant encore six minutes, qui rendront impossible toute réanimation». Le rapport d’autopsie indique qu’il fait état d’hématomes au bras et au front et qu’il est mort par «asphyxie mécanique par compression de la cage thoracique et une obstruction des voies respiratoires supérieures».

Ce matin, BiBi a fini de faire ses courses. La caissière tend un exemplaire gratuit du Carrefour-Mag aux clients. Une couverture glacée du plus bel effet. Mais BiBi a comme un haut-le-cœur lorsqu’il découvre un des sous-titres : «La Gentillesse fait son come-back». Deux jours auparavant, BiBi avait lu l’interview de Ralf Olofsson, le Président de Carrefour, dans le Figaro : «Je suis très fier du travail accompli par nos équipes» et plus loin : «Nous avons rallié toutes les équipes à notre stratégie : devenir le commerçant préféré pour nos clients».

Au Carrefour de la saloperie.

Pécresse perd la tête.

La classe de Valérie.

Maitre Nicolas ne supporte plus l’élève Pécresse qu’il a pourtant nommé lui-même déléguée de classe en Région parisienne. C’est qu’elle ne maitrise plus guère ses dossiers et ses exposés. L’hebdo «Politis» du 14-20 janvier rapporte que Valérie allait demander aux «grandes Ecoles qui sont sous la tutelle de l’Etat – Polytechnique et Normale Sup» d’instaurer «la gratuité de l’inscription au Concours pour les étudiants boursiers». L’élève Pécresse ignore que le concours de ces deux écoles est jusqu’à présent gratuit.

Valérie fait ses devoirs chez Copé.

L’élève Pécresse est allée faire ses devoirs à Meaux, la bonne ville de son copain Copé. «C’est un vrai bourreau de travail, apportant chaque jour une idée neuve» a-t-elle lâché. Il se murmure que le Jean-François Copé, un peu excédé, aurait tancé ainsi notre Valérie : «Je suis peut-être un bourreau mais toi, essaye de ne pas perdre la tête». La tête… de liste chez les Parigots-tête de veau, bien sûr.

Valérie dîne chez Balkany.

Chez Balkany, Valérie était accompagnée de ce cher et très drôle Santini (de la vieille école). Patrick a parlé de son fief : «Nos électeurs ont l’air de se foutre des Régionales» puis il a eu un petit mot gentil pour son «ami», Maître d’école à l’Elysée. Isabelle,  elle, a rappelé un de ses bons mots d’antan à Valérie : «Pour être élue dans une ville, il faut faire le trottoir». Mais le sujet du soir portait surtout sur le livre de Patrick. Au beau milieu du repas, le playboy des Hauts-de-Seine a brandi un exemplaire de son chef d’oeuvre et s’est exclamé avec emphase (en parlant de lui) : «Sachez que sous la peau d’un crocodile, il y a un cœur et un cerveau». C’est peut-être pour ça que BB, supportrice de Le Pen et amie des animaux, l’a adopté.

Attention, Valérie.

Un conseil pédagogique de BiBi : Valérie, attention à vos mauvaises fréquentations.

(La photo de Gala a été modifiée par BiBi-le-cancre… mais aurait pu être un cadeau-Copé)

Géniales têtes à claques : Bernard-Henri Lévy et Jacques Attali.

Bernard-Henri LEVY.

L’article du Figaro de ce début de semaine («Bernard-Henri Lévy et le génie du Judaïsme») fait l’apologie des idées du philosophe. Par la même occasion, on y fait la promotion de son dernier livre. Mais c’est l’intitulé de l’article qui a fait rire BiBi car le titre même était une sorte de mot d’esprit, de trait d’humour juif.

D’après le Figaro, on aurait pu croire que c’était le judaïsme qui était «génial» ( ce qu’il est assurément) mais à lire les propos rapportés de BHL, on est pris d’un doute : « JE n’ai pas toujours pensé… JE viens d’une famille… JE me suis inscrit dans une tradition… J’ai voulu oublier… J’ai été le lieu de… JE suis revenu… ». Un condensé de BHL sur à peine vingt lignes.

Pas de doute : finalement, ce n’est évidemment pas le judaïsme qui tient du «génie» mais bien plutôt notre Bernard-Henri, « génial » philosophe en chemise très blanche. Celui-ci n’a pas eu à choisir : entre «Génie» (sans bouillir) et Ariel(le), il a pris les deux.

Jacques ATTALI.

C’est entendu : le Figaro cire les pompes mais il n’est pas seul sur la place. Le grand hebdomadaire «Le Point» n’est pas en reste. Il a choisi notre Courtisan Jacques Attali qui, lui aussi, sort un nouveau livre : «Planète Attali». On y apprend qu’il était intime de Coluche, qu’il se soigne au chocolat (traitement de choc), qu’il ne gagne qu’1,5 million d’euros par an et qu’il ne dort que 4 heures par nuit dans une maison de 420 m2 à Neuilly. Pas un bon (atta)lit, cher Jacques ? Copain comme cochon avec Maitre Nicolas, il lui aurait même susurré : «Si les Verts sont en tête au second tour en région parisienne, je ne voterai pas pour eux».

D’autres camarades viennent lui tresser des lauriers ;

«Rien n’échappe aux serres de sa pensée : de la musique classique à l’ethnologie, de l’économie à la religion» (Michel Revol, journaleux du Point).

«Il est comme une émulsion faite de composants liquides non miscibles : inachevé et donc en mouvement» (Hubert Védrine).

« Je me souviendrais toujours de ce qu’il m’a dit un jour : «Je voulais vivre quatre vies en une». Il a réussi» (Claude Allègre).

Attali n’a guère parlé de sa cinquième vie, celle qui l’a conduit au Tribunal pour cette petite affaire de gros sous (l’Angolagate). Pas très bon en géographie le frère Jacques. Mais peut-être que là-haut sur sa Planète, il croit que l’Angola est un pays imaginaire ?