Category Archives: Pensées très politiques

Avec Brice, petites réceptions entre amis (2).

Hortefeux au Stand de tir

Les petits déj’, rue de Grenelle.
Brice Hortefeux ne manque pas d’énergie. Après ses déclarations anti-auvergnates, il n’a pas perdu de temps. Le voilà à l’initiative des «Petits Déjeuners», rue de Grenelle. Ces rencontres sur le pouce, entre pain au chocolat et café noir, réunissent une quinzaine de collègues et de parlementaires. Pas plus : quinze UMP, ça va, mais avec plus de monde, ça risquerait de dégénérer. Ce sont les seconds Couteaux (de table), François Sauvadet et Edouard Courtial (député de l’Oise) qui organiseront le premier rendez-vous matinal qui se tiendra le 13 octobre. Ces petits déjeuners auront lieu ensuite toutes les trois semaines. Vu les bourdes de ces dernières semaines, il y aura du pain sur la planche. En tous les cas, sur la politique menée à la baguette de Brice, BiBi n’en perdra pas une miette.

Pot d’honneur, place Beauvau.
Mais Brice n’en reste pas là. Auparavant, il aura occupé dignement sa soirée du 30 septembre, place Beauvau. Il a mitonné un superbe pot d’honneur en lançant seulement 120 invitations car, au-delà, ça risquerait de dégénérer. Cette rencontre nocturne n’est pas de celles que BiBi s’offre dans son bistrot préféré. On n’y plaisantera pas sur les Auvergnats d’Afrique du Nord. On y parlera peut-être de Stratégie : Brice en Premier Ministre à la place de François pour la Bataille 2012 par exemple. Brice est donc aux petits fours et au moulin. On n’a pas dit à BiBi si Valérie Hortefeux sera de service et si le Personnel viendra de Clermont-Ferrand ou de Marrakech.

Prochain et dernier article du triptyque de BiBi sur les Réceptions et Cérémoniaux pipolitiques : « Le Show de Chochotte » (3)

Dassier et Chouchou : lamentables et stratégiques autocritiques.

Excuse-moi partenaire !

BiBi a essayé de trouver les raisons de ces pauvres lamentations, de ces excuses bidon et bidonnantes. Se penchant sur le Duo de Puissants que sont Chouchou et le pagnolesque Jean-Claude Dassier, BiBi a avancé quelques raisons à lui, bien loin des lectures essentiellement psychologiques trouvées ailleurs.

 
Dassier et Chouchou pleurnichent sur leurs fautes mais BiBi ne les croit pas. Ils ont tellement vécu dans la manipulation que BiBi ne se laissera pas attendrir. Jean-Claude Dassier, la larme à l’œil, s’empêtre dans des excuses de mauvais acteur. Aux propos tenus («Je ne suis pas un Président à l’africaine»), il vient faire amende honorable : «J’ai eu tort et donc je m’excuse. J’ai dit une bêtise». Ils ont construit toute leur vie professionnelle sur le Paraître, sur la Stratégie d’un maintien au Sommet coûte que coûte, toujours tendus pour la Préservation de leur Puissance avec cette arrogance due à leur place, leur statut/stature et leur fonction que ces plates excuses, ces lamentables «revirements» ne changent rien à leurs affaires.
Ils ont été momentanément sur le recul, n’ayant pas prévu l’ampleur des dégâts de leurs paroles ou postures publiques (qu’ils ne savent d’ailleurs pas différencier de leurs paroles privées). Ces deux Manipulateurs sont tellement habitués à croire que «Tout est à eux» que leurs excuses ne sont que des contraintes provisoires, vite contournées, vite oubliées.
Ils seraient prêts à assumer leurs dires, à les revendiquer jusqu’au bout…s’ils n’avaient la conscience aiguë des rapports de force en présence. Dassier est tout sauf un imbécile : sans ses excuses, il aurait vu venir et grandir de gros vents contraires dans la Ville cosmopolite marseillaise, dans cette ville de supporters où l’on voit d’un œil mauvais un Parisien occuper le Premier fauteuil de l’OM. Eh oui, Jean-Claude a mis un peu de temps à comprendre qu’il n’était plus dans les tribunes chics du PSG ou dans les couloirs bon-enfant de l’UMP ! Soyons persuadés que le Titi-Président-parisien ne tardera pas à répondre aux interviews avé l’assent.
Prenons maintenant Chouchou. Les journaux se demandent si son embryon d’autocritique est sincère ou non : ça occupe par exemple Laurent Joffrin dans ses «duels» à France-Info. Pour BiBi, ce n’est pas à l’aune de l’Authenticité (ni à celle du Mensonge) que Chouchou peut déclarer aujourd’hui à propos de son malaise vagal : «J’ai manqué de lucidité. Ca me servira de leçon. Il faut être raisonnable». BiBi ne rabat pas ce revirement sur un plan psychologique mais sur un plan stratégique et idéologique. Chouchou s’est rendu compte – au vu du rapport de force dans l’opinion – que continuer à jouer au Tout-Puissant l’éloignerait de ses supporters, que les forces qui le soutiennent risquaient de s’étioler à le voir «inhumain», «rapace», «bling-bling», «éternellement dynamique», «toujours en mouvement» etc.
Demain, Chouchou tentera de rectifier sa posture dans cette affaire Clearstream mal engagée où son image de «Vengeur au-dessus des lois» pourrait lui coûter cher. Pour l’instant, il donne le change en paradant aux cocktails de son épouse, aux réceptions new-yorkaises et devant les caméras et micros serviles des télés françaises à Pittsburgh. Mais nul doute qu’il est parfaitement informé des effets de son mot de «coupables» en lieu et place de «Présumés innocents» et qu’analysant le rapport des forces dans l’opinion (à l’aide de sondages de l’ami Bolloré), il rectifiera… ou non.
L’arrogance du duo n’est pas un trait de leur caractère. C’est leur place de Dominant dans l’espace social et politique qui les fait arrogants. Et cette arrogance ne doit jamais paraître comme telle : il faut la mâtiner d’humilité, de supposées blessures, de «raison» pour conserver l’aval majoritaire de l’Opinion et poursuivre la Manipulation.

Solitude(s).

Solitude(s)

Poor lonesome Cow-boy.
Jean Louis Gergorin s’est livré en exclusivité à la Tribune de Genève : «Lorsque j’étais à EADS, j’avais plein de gens autour de moi qui géraient mon emploi du temps et mes déplacements. Du jour au lendemain, je me suis retrouvé tout seul avec mon Blackberry». Poor lonesome cowboy. Pour un peu, on lui ouvrirait un dossier de bénéficiaire du RSA.

Poor lonesome Cow-girl.
BiBi se demande toujours si Anne Méaux d’Image 7 est la Conseillère Com de Ségolène Royal. Si, comme il le croit, elle l’est, BiBi conseillerait bien à Madame Royal de renvoyer dans les cordes cette ex-adhérente du Parti des Forces Nouvelles pour avoir saccagé son jardin. Cette dame très discrète, conseillère d’Henri Proglio (Veolia), de Jean-Claude Naouri (Casino) est passée par les cabinets de Giscard, d’Alain Madelin et de Raffarin. Ce dernier, surtout, lui a permis d’avoir ses entrées à Matignon. De là, Madame Méaux a conseillé Rachida Dati, a embauché la femme de Michel Boyon ( président du CSA), elle a placé en son temps l’ex-chef de presse de son entreprise à Matignon et s’est constituée un carnet d’adresses exceptionnel. Ségolène Royal, grisée par les fabuleux contacts politiques de cette Conseillère, se serait entichée d’elle chez leur ami commun François Pinault (dont la nostalgique de la Droite extrême fut aussi la conseillère).

Résultats ? Catastrophe sur catastrophe ! Du boubou de Dakar aux photos avec Rachida et Patrick Devedjian, des propos bien benêts («La fraternité doit guider nos pas/De la Vérité naît la Lumière/Depuis un an, j’ai été très loyale») à des déclarations inquiétantes («L’alliance avec le Modem n’est plus tabou»), voilà Ségolène Royal lâchée même par ses amis. Ainsi Michel Sapin, son ami de l’ENA : «Elle est de plus en plus seule, elle est dans une stratégie qui est elle-même aussi de plus en plus solitaire». BiBi ne voit qu’une cabane au Canada (voir Alain Juppé pour une adresse), une case à Dakar, un monastère en Grèce pour aller méditer sur l’ingratitude du Monde politique.
Vous verrez, Madame Royal, la Solitude a du bon.

Paroles, paroooles…!

Paroles & parooooles 

Souvenirs, souvenirs.


Azouz sarkozy
envoyé par sarkonico2007. – L’actualité du moment en vidéo.

En 2006, sous le même gouvernement Villepin, se trouvaient côte à côte, Little Nikos (alors Ministre de l’Intérieur) et Azouz Begag, sociologue des Cités (aujourd’hui en flirt avec le Modem), ancien ministre délégué à la promotion de l’égalité des chances. Entre les deux hommes, l’inimitié alla grandissant et ne tenait pas forcément uniquement à des divergences politiques.
Bien entendu, il sera facile de contester ce que rapporta Azouz Begag dans son livre «Un mouton dans la baignoire» sur une conversation téléphonique qu’il eut avec notre grand Président mais elle vaut la peine d’être rapportée ici. Suite à une timide protestation du sociologue lyonnais sur l’usage de «Racailles» et de «Karcher», Chouchou s’était mis dans une colère noire très-limite : «Tu es un connard ! Un déloyal, un salaud ! Je vais te casser la gueule ! Tu te fous de mon nom… Azouz Sarkozy ! Je vais te montrer, moi, Azouz Sarkozy… Tu te fous de mon physique aussi, je vais te casser ta gueule, salaud ! Connard».