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Sur la piste du complot.

Voilà qu’imperceptiblement, se mettent en place des Instances tout azimut qui se proclament Instances de Vérité, d’Objectivité. Un hasard ? Non plutôt une opération de grande envergure (mais à petits pas), opération qui touche plus particulièrement l’Information. La distiller, faire en sorte qu’elle soit émise «sans position partisane» (le vilain mot de «partisan» revient sur le devant de la scène médiatique pour disqualifier toute opinion qui va contre), voilà à quel travail ces différentes instances s’attachent. Si tu veux argumenter pour les contester, tu te fais traiter de vilain complotiste !

La dernière entrée dans le Concert des Voix du Pouvoir (si, si), c’est celle de l’officine L’Occurrence chargée du comptage dans les manifestations. Mais, en place d’Orchestre, il y a toujours mes bons vieux amis de Libedesintox.

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LE PARCOURS D’UN MAQUISARD. (1944-45) Part.2

La 1ère partie du témoignage de François Marminat, c’est ici.

Deuxième partie du témoignage de François Marminat.

Après la libération de Moulins (6 septembre 1944), son maquis («Le Camp 14 juillet») rejoint d’autres maquis de l’Allier et du Puy-de-Dôme sous le commandement d’un ancien maçon, Marcel Colliou (Nom de guerre : «Roussel»).

Les unités du maquis, regroupées sous le nom de «Diables Rouges» (152ème Régiment d’Infanterie ou 15.2) vont rejoindre la Première Armée du Maréchal De Lattre de Tassigny, fraîchement débarquée de Provence. On notera qu’aux côtés de français, anglais, américains, il y a les Goumiers marocains (qui essuient des pertes importantes dans leur marche en avant). Pas anecdotique de relever et rappeler ce «détail» à l’heure présente où, dans notre pays, plane honteusement la Haine de l’Etranger.

François Marminat m’a rappelé que cette campagne vers Colmar et vers l’Allemagne fut souvent très dure. Les unités FFI-FTPF firent de nombreux prisonniers mais durent batailler ferme très souvent et perdirent de nombreux hommes.

Dans le Doubs, en novembre 1944, les troupes connurent le froid et une neige abondante. Lorsque François Marminat fut sérieusement blessé à Villars-sous-Ecot, il revint en arrière, chancelant dans la neige.

A l’hopital Saint-Charles de Montpellier, ce qui le frappa, ce furent surtout les manèges de la fête foraine toute proche qu’il voyait de son lit et de sa fenêtre. Lui, repensait à ses huit compagnons d’armes du Camp du 14 juillet, tous tués par la mitraille nazie.

Enfin, je ne finirais pas ce billet sans mentionner sa simplicité, sa gentillesse, son accueil et sa joie de vivre. Je suis fier d’avoir été l’oreille et l’oeil de son témoignage.

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Si tu as raté la 1ère partie du témoignage, c’est ici…