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Coq et Plumitif dans la basse-Cour de l’Elysée.

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Quand Courtois passe la brosse à reluire…

Ce Gérard Courtois, journaliste au Monde, ne peut s’empêcher de passer en contrebande son admiration pour notre Président. A juste titre, il inventorie les «fautes» de Sarkozy durant son quinquennat mais au lieu de finir son article en une conclusion assassine, le voilà louant ce même petit bonhomme fautif qui, sans son pouvoir, serait un personnage insignifiant. Il écrit ainsi : «[Sarkozy] leur aura au moins démontré sa «tenacité», son nouveau mot fétiche. En l’occurrence, c’est une qualité nécessaire sinon suffisante».

Pas courtois le Gérard.

Pire que ça : Sournois, le Gérard.

Gravité : l’Heure est grave.

On connaît la nouvelle tendance publicitaire chez Sarkozy : «Plus de gravité, moins d’agitation». Dans leurs cours du lundi matin, les Publicitaires de l’Elysée ont fait passer le mot GRAVITE sur toutes les lèvres des courtisans. Chouchou devient le centre de gravité des affaires graves dans un Monde qui traverse une grave, très grave Crise etc. Ce mot essaye d’avoir un autre avantage : celui de faire apparaître le futur élu des Primaires PS en un Ringard. Un courtisan UMP lâche : «Vous le voyez, Hollande, aller au G20 et arracher la taxation des flux financiers ?» BiBi ne voit certes rien côté Hollande mais il a surtout vu et entendu le petit Nicolas clamer avec gravité le 23 septembre 2009 à TF1 : «Les Paradis fiscaux et le secret bancaire, c’est terminé».

Bruno Lemaire le Courtisan.

Dans l’Express qui ouvre ses colonnes à Bruno Lemaire, celui-ci ne manque pas de réciter cette même leçon de Com’ élyséenne à 15000 euros l’heure :

Question de l’Express : Depuis son élection, le style de Nicolas Sarkozy n’a cessé de fluctuer. Quel devrait être celui du second quinquennat ? Bruno Lemaire : Il n’a pas fluctué, il a évolué vers plus de gravité, plus de retrait. Il a su s’adapter et faire face.

Rappel : ce Bruno Lemaire est ce lampiste Umpiste qui espéra jusqu’au dernier moment être Ministre de l’Economie en remplacement de Christine Lagarde. Le poste lui était promis par le Grand Chef. Deux jours avant l’annonce, Chouchou lui demanda de se préparer mais c’est Baroin, plus malin, c’est Baroin se roulant par terre, qui eut le poste.

Coquelet élyséen.

On attendrait de la Dignité, de l’Indignation, de la rébellion, une certaine fierté et du courage de la part de ce Lemaire floué, trompé, humilié. Être pris pour une serpillère n’est pas vraiment folichon. Mais que croyez-vous que notre bonhomme répondît ?

Question de l’Express : Un mot pour qualifier François Baroin ? Réponse de Bruno Lemaire : un Ami.

Et, enfin, lorsque l’Express suggère que Lemaire pourrait passer pour un trop beau Courtisan, voilà la défense du Ministre dans le texte : «La Courtisanerie est le pire des défauts politiques». Dans la basse-Cour de l’Elysée si vous voulez trouver Bruno Lemaire, il ne peut être qu’à cette seule place : Petit coq sur un tas de fumier.

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