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Billet de rien, billet de vaurien.

Rectangle blanc

Il fallait que ça arrive. Une voix est venue me chuchoter à l’oreille : «Toi qui as toujours quelque chose à dire sur tout, il faudrait que tu écrives un billet sur rien». A la façon de Flaubert qui, lui, avait vu plus grand, espérant écrire «un livre sur rien». Entendu, ce sera un billet sur rien. Billet de rien, billet de vaurien.

Pour le meilleur (Godard, Truffaut, Eluard, Flaubert) et pour le pire…

Livres (2)

En parcourant la Presse, Bibi a fait son Marché d’Infos. Des infos qu’on passe sous silence pour les trois premières présentées ici. Pour le reste, BiBi s’attardera sur ceux qui peuplent son arrière-boutique en permanence : Godard, Truffaut question Cinoche, Eluard, Flaubert tous deux nés en décembre.

Souvenirs d’Alzheimer. (1)

Annie Ernaux

J’ai longtemps laissé de côté ce petit livre d’Annie Ernaux («Je ne suis pas sortie de ma Nuit» chez Gallimard), le regardant de loin sur mes étagères sans jamais oser l’ouvrir. Je savais qu’elle y racontait l’histoire de sa mère atteinte d’Alzheimer. Une histoire en écho avec mes douze années vécues à proximité et à distance de la mienne. A peine sorti de ma lecture, j’ai éprouvé comme une nécessité de m’y appuyer et d’écrire – à mon tour – mes souvenirs à peine revus, à peine corrigés.

Et la légèreté, bordel ? (Deux mots à Gustave Flaubert)

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 J’ai toujours eu un faible pour Flaubert. Toujours aussi aimé ce titre (« L’éducation sentimentale ») qui reste le plus extraordinaire titre de tous les livres de littérature française. Il y a quelques jours et quelques nuits, j’avais mis en ligne une planche d’une dessinatrice américaine, (Lisa M.Brown) qui reprenait – pour le résumer – le livre de Flaubert de « Madame Bovary ». Trois jolis dessins qui eurent un gros succès sur mon compte Twitter.

Le Paris de Bertrand Delanoë.

Siège métro

Siège coloré du métro parigot.

Cinq jours à Paris. Chaleur, sueur, bonheurs toujours renouvelés. Appareil photo dans la poche, j’ai pris au hasard (objectif) quelques instantanés. Aucun déplacement sans ce vertige photographique, sans phrases de poètes, sans réminiscences incongrues. Et comme l’écrit si bien Henri Michaux à propos d’autre chose (son expérience mescalinienne !) : «Ceci est une exploration».