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Générations ouvrières : luttes et couacs dans la transmission

Violence symbolique et horreur des Mouvements collectifs.

Les politiques qui se sont succédées depuis la génération Mitterrand ont toujours eu deux objectifs :

  1. gommer la présence ouvrière en s’appuyant sur la violence symbolique. Par exemple, le langage managérial a préféré le mot «opérateur» à celui d’«ouvrier», a continué de parler de «partenaires sociaux» et non d’adversaires etc.
  2. réduire à néant les mouvements collectifs : il faut encore et toujours étouffer tout embryon de protestation en amenant l’ouvrier (ou sa branche isolée) à une position si individualisée que celui-ci se retrouve nu dans un affrontement frontal  avec les représentants anonymes du Capital (ce dernier navigant au loin dans les eaux troubles des tractations chez Clearstream ou dans les Paradis fiscaux).

Les Partis en déshérence.

Le tête-à-tête est évidemment perdu d’avance. Corvéable à merci, flexible et anonyme, l’ouvrier se voit – hélas – dans le même temps abandonné par les forces qui – jadis – l’ont soutenu. Les Partis politiques en miettes (PCF, NPA malgré la constitution d’un Front de Gauche) sont devenus sclérosés, en manque d’imagination, sans hardiesse théorique, frileux face aux analyses souvent précieuses de sociologues ou, comme le Parti Socialiste,