Monthly Archives: décembre 2010

Exclusivité : BiBi présente ses voeux à Sarkozy sur… Dailymotion.


Petites Boites
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Le KARAOKE du Président SARKOZY
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Georges Haldas : l’Homme qui n’écrira plus.

L’écrivain Georges Haldas est mort le 24 octobre dernier.

BiBi était sur France-Culture lorsqu’il reconnut l’écrivain dans l’émission «A Voix nue». «Enfin !» se dit BiBi, «voilà que la France commence à reconnaître un des plus grands écrivains de langue française». Mais il était loin de la vérité : en effet, on repassait ces cinq émissions (sur toute cette semaine de 20h à 20h30 ) pour lui rendre un hommage… post-mortem. Tristesse infinie pour BiBi dont les deux rencontres in vivo avec l’écrivain et la fréquentation de ses livres l’avaient aidé à vivre.

BiBi conseille au lecteur désireux de faire connaissance avec son œuvre les Carnets portant le titre général de «L’Etat de Poésie» en priorité avec «Les Minutes heureuses (1977)/Rêver avant l’Aube 1982/ Carnets du Désert 1990/ Le Soleil et l’Absence, 1990/ Le Maintenant de Toujours,1997/ Pollen du Temps, 1999 aux mêmes Editions de L’Age d’Homme.

BiBi renvoie lecteurs aux nombreux billets sur Georges Haldas qui jalonnent son blog. Il remet en ligne quelques 52  réflexions sur la Vie, son travail et ses humeurs. Sans complaisance et sans concessions. Et d’abord sur lui-même.

1. [A ceux qui luttent] : Ouvrir les yeux pour regarder la réalité en face. Et les fermer pour reprendre courage.

2. Toute parole où tu n’es pas en jeu est une parole vaine.

3. Des notations simples et précises. Plus efficaces que les «grandes pensées».

4. Quand on relit ce qu’on a écrit, c’est toujours ce qu’on a omis de dire qui apparaît essentiel. Qu’en voulant atteindre, précisément, on a manqué.

5. Bonheur de rencontrer des êtres avec lesquels on se comprend avant d’avoir parlé.

6. Reconnaître nos erreurs et nos fautes mais ne pas se laisser submerger par elles.

7. Ce n’est pas moi qui pense. Des pensées me traversent. Dont je suis le premier surpris.

8. Le cri des hirondelles si intensément, si douloureusement lié à l’idée de bonheur.

9. Aller au bout de ce qu’on aime. Sans se préoccuper du reste.

10. Dans le rendez-vous que l’on prend avec quelqu’un, il y a un élément un peu concerté, prémédité, programmé presque. On fixe un rendez-vous en même temps que, plus ou moins, on s’y prépare. Bien sur, il y a toujours dans le rendez-vous, comme en tout ce qui est vivant, une part d’imprévisible. Donc une découverte possible. Cela reste néanmoins dans un cadre déterminé. Où la part consciente en nous, d’une manière générale, l’emporte. Tout autre, en revanche, poétiquement et humainement parlant, est la rencontre. On n’y est nullement préparé. Elle nous surprend à l’improviste. Ne nous laissant d’ordinaire pas le temps d’une parade. De sorte que notre réaction est celle de notre être tout entier. Dont la conscience et l’inconscient se trouvent, comme dans un éclair, mobilisés. On peut donc dire que dans la rencontre on se livre, comme malgré soi, sans réserve. Et par là même on se révèle tel qu’on est. Non tel qu’on cherche à paraître, comme parfois dans les rendez-vous. Plus vive donc est l’émotion – poétique ou humaine – suscitée par la rencontre.

11. Les Français n’écoutent pas ce que vous dites. Attentifs seulement à votre manière de parler.

12. Ces embrassades et accolades entre «artistes». Une sorte de rite. Qui n’a rien à voir avec une fraternité véritable. N’en est même que la caricature. Gens de théâtre, de télévision, de radios. Leurs baisers de Judas. A de rares exceptions près.

13. Pas besoin de malheur pour être malheureux. Il suffit que le temps passe.

14. Certains êtres font, par leur seule présence, vivre ce qui les entoure. D’autres, au contraire, éteignent tout. Avec les uns, c’est la Fête continue. Avec les seconds, c’est le deuil continu.

15. Écrire pour ne pas sombrer. Mais le contraire aussi : c’est parce qu’on ne sombre pas qu’on écrit.

16. Ce vide en toi, de plus en plus grand. Que nul effort, même celui d’écrire, ne parvient à combler.

17. Les souffrances inutiles et les souffrances créatrices.

18. L’Homme est une énigme que seule l’Eternité peut résoudre.

19. Accepter nos faiblesses, nos défauts, nos vices, ce n’est ni les glorifier, ni les nier. Mais les prendre pour ce qu’ils sont. Des points de départ. A chacun de décider vers quoi.

20. Loin de nous apaiser, écrire nous met la tête en feu. En ébullition. Une phrase en appelle une autre. Et celle-ci une autre encore. C’est comme les vagues de la mer. Mais aucune n’est ce qu’elle devrait être : assez précise ; assez solide à la fois sensitive ; assez organiquement reliée à l’ensemble. Bref à la fin de la journée de travail, on est plus dégoûté et las que si on n’avait rien fait. Ou si on veut : plus on a travaillé, plus on a le sentiment du devoir inaccompli. Triste chose. Mais quoi ? On a voulu écrire. On écrit.

21. Je rêvais que mes phrases soient des tisons enflammés mais elles se traînent comme des limaces.

22. A un enfant qui, un jour, lui demandait : «Pourquoi écris-tu toujours?» Joseph Roth répondit simplement : «Pour hâter la venue du printemps».

23. Ce n’est pas ce qu’on écrit qui compte. Nos livres, en effet, avec le Temps – et même bien avant – deviennent poussière. Ce qui compte en revanche c’est tout ce qu’en les écrivant on découvre : de nous-mêmes, des autres, du Monde et surtout de la Vie.

24. Lire vite, quand il s’agit d’un texte inspiré, est une maladresse et une profanation. Maladresse, parce que la rapidité ne permet pas de s’en nourrir (comme pour un repas), ni de l’assimiler. Et profanation parce que cette même rapidité est une offense à celui qui a inspiré le texte. Et qu’on n’accueille pas comme il faudrait, avec l’attention et le respect qu’il faudrait. C’est en fait empêcher la Source de pénétrer en nous.

25. On ne peut recevoir l’autre, que si on fait le désert en soi. L’oasis c’est la rencontre.

26. Tu as voulu enfermer ta vie dans le travail (littéraire). Mais la vie ne se laisse pas enfermer. Et cruellement se venge. Tu en fais l’expérience.

27. [Pour BiBi et son écriture sur Blog] Ne pas se laisser engluer par l’évènement. Ni passer à côté. Tâcher d’en lire le sens.(…)

Enquête sur une image de Nathalie Kosciusko-Morizet (2).

Lire première partie : Enquête sur une image de NKM (1).

Hier Secrétaire d’État, aujourd’hui Ministre de Sarkozy, NKM fut prise en photo à l’automne 2005. Enceinte, elle était alors en pleine ascension politique. Paris-Match lui ouvrit alors les bras et cette double-page ahurissante.

FEMME SIMPLE ET FEMME DE POUVOIR.

1. Un mot sur cette légende : «Son premier bébé, c’est la politique». Cette phrase vient rappeler que NKM n’est pas n’importe quelle Femme. Elle est porteuse de bébé et… de projet politique. Quelle femme (ordinaire) peut en dire autant, hein ?

2. Elle est donc une femme parmi toutes les femmes : elle procrée, elle joue de sa beauté – robe blanche, un quasi-déshabillé, pieds nus adorables, une position relâchée, sans ostentation, non lascive. Attention, elle est plutôt le contraire de la Femme à l’Odalisque malgré les similitudes (voir tableaux en photos ) ou de la Putain berbère sur son lit (Matisse). La chevelure mi-bouclée est admirable, au coloris roux…en parfaite communion ainsi avec les couleurs de la forêt automnale : marron des livres, gris-vert du banc de pierre, bois patiné de la Harpe.

3. Mais NKM, Secrétaire d’Etat, aujourd’hui Ministre, est aussi la Femme de demain, la Femme (de Pouvoir) qui annonce les lendemains qui chanteront pour tous (ou presque tous). Elle est donc singulière et, de fait, au-dessus du lot.

4. L’écrit de Paris-Match détaille les deux statuts de cette femme hors-norme lorsqu’ils lui sont associés : «Députée, Conseillère Régionale» qui va «mettre au Monde son premier bébé» et qui, dans le même temps, continuera sa carrière sans la mettre «en congé maternité». Femme du Présent et du Futur. Femme d’exception : il ne resterait plus qu’à admirer, à se prosterner.

UN CONTEXTE A-HISTORIQUE.

«Une sorte de halte» nous dit-elle. La «Nature» fait ici cliché.

La composition de la photo nous offre une Terre dégagée du poids de toute histoire humaine. Les bois, le feuillage lointain des arbres, le parterre de feuilles signifient le Monde éternel où Musique et Lecture sont là depuis la Nuit des Temps. La Harpe dans son silence fait le joint entre Passé et Présent. Les deux gros livres, l’un ouvert, l’autre fermé sont là pour signifier que Madame lit, Madame rêve en lisant mais elle reste, elle restera les deux pieds (nus) sur terre.

Elle nous dit : «Profitons ensemble de cette incise dans le Temps (ma grossesse l’est) pour penser hors le tumulte sur terre. Laissons au loin les cris des Manifestants, la rage destructrice des Guerriers urbains, la vulgarité des pauvres Femmes du Peuple (bref  la Lutte des Classes) et n’oublions pas que cette halte est une aire pour «partager les réflexions que nous inspirent l’actualité aussi bien que mes différentes missions».

DÉGRADATION.

Dans son livre «Fragments d’un Discours amoureux», Roland Barthes citait «Nous Deux» (le Roman-photo) comme archétype de l’Obscénité.

BiBi caractérisera, lui, cet extraordinaire photographie du Pouvoir comme le cliché de la dégradation lente et latente, bientôt extrême, du Politique.

Enquête sur une image de Nathalie Kosciusko-Morizet (1).

Comment BiBi a pu rater cette extraordinaire photo ? Il avait bien repéré l’image d’un Ministre (Frédéric Mitterrand) en… pyjama dans le Monde-Magazine) mais il avait zappé ce cliché de Nathalie Kosciusko-Morizet, l’actuelle ministre sarkozyste, dans un des Paris-Match de la fin de l’année 2005. C’est pour lui une des Images de communication politique des Années 2005/2010.

LA QUESTION POSÉE.

Il y a très longtemps, dans la revue Tel Quel, Jean-Luc Godard (1) avait magnifiquement réfléchi sur la photographie de Jane Fonda de «retour de Hanoï». Le cinéaste se posait la question : «Quel rôle les Intellectuels doivent-ils jouer dans la révolution ?» Ici, on pourrait croire qu’on en est bien loin mais méfions-nous des apparences car la question qui préoccupe BiBi, ce pourrait être : «Quel rôle joue cette photographie de Femme-Ministre dans un hebdo tenu par le Frère Lagardère dans ces moments de lutte idéologique et politique intense» ? Et autre question, seconde mais pas secondaire : «Que faisons-nous de cette image ?»

UNE « SORTE DE HALTE ».

BiBi n’a jamais vraiment compris l’attirance de beaucoup d’internautes pour la Dame, certainement aveuglés qu’ils étaient par ses compétences numériques (le frangin est une grosse tête financière du Web français). BiBi est donc allé voir le site de Nathalie, nouvellement nommé à l’Ecologie et au Développement durable.

La phrase d’entame de la présentation du site fait déjà écho à la photo de Paris-Match : «J’ai voulu bâtir ici une sorte de halte, écrit  la nouvelle Ministre de Sarkozy, un endroit bien à moi, pour partager avec vous les réflexions que m’inspirent l’actualité aussi bien que mes différentes missions».

INVENTAIRE.

Mère (future mère), Ondine mystérieuse, Ophélie avant noyade, Dame blanche, Habitante un peu inquiétante des Forêts (malgré le soin mis à en dénier l’étrangeté), NKM se tient allongée près d’un banc de pierre (lieu du Philosophe du XVIII ième). A ses côtés, une Harpe, deux gros livres anciens (exemplaires de la Bible ?). Autour d’elle, des feuilles et du feuillage, des rayons de soleil, des couleurs qui tirent sur le Marron et ses dégradés. La robe est blanchâtre, pas remontée, au-dessous du genou ( retenons le « au-dessous« ). C’est un quasi-déshabillé ( retenons le « quasi« ). Les pieds sont nus. Bracelet au poignet. Les doigts de la main en léger éventail.

LA FORÊT.

Forêt : lieu du Mystère comme la Femme l’est aux yeux de l’Homme. La Forêt : lieu du silence. Au XVIIIième siècle : celui qui se retirait dans le silence exprimait sa supériorité. Ici, comme nous sommes dans un Temps sans histoire, NKM vient dire silencieusement : «Je suis Femme hors-temps, autre que la Femme vulgaire, celle par exemple qui braille après son homme et ses enfants». Discours latent : «Je suis Femme-modèle, au-dessus du commun».

Une forêt dense mais avec des trouées de lumière (Ne vous en faites pas : le Mystère va s’éclaircir grâce à Moi, NKM). Une forêt d’automne qui n’engendre pas vraiment la Mélancolie, une Forêt qui apaise. La Forêt, berceau naturel, est aussi un lieu, une sorte de halte où on peut se reposer et… penser.

DES PENSÉES TRÈS DÉLICATES.

Pensées délicates (la délicatesse est féminine, n’est-ce pas ?), à l’opposé des passions violentes de l’Amoureuse, pensées embryonnaires, prêtes à une majestueuse arborescence (le Libéralisme et le Numérique sont à l’orée des Temps Nouveaux), pensées qui grandiront, pensées rythmées par la musique fine et douce d’une Harpe maternelle. A l’opposé de la brutalité quotidienne (du Libéralisme).

A Suivre.

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(1) La photo ci-dessous de Jane Fonda date de juillet 72. Elle parut dans l’Express avec cette légende : «Jane Fonda interrogeant des habitants d’Hanoï sur les bombardements américains ». BiBi a retrouvé cette photographie commentée par Jean-Luc Godard et Jean-Pierre Gorin et envoyée sous forme épistolaire à l’actrice américaine via la Revue Tel Quel (n°52).

NB :Cliquez ici pour lire la seconde partie du billet de BiBi.

Les Flèches de BiBi (en avant-dernière).

L’amer Michel.

Michel Houellebecq, le rebelle à l’anorak kaki, a déclaré à France-Inter de son ami Val (20 octobre ) : «Je ne suis pas un citoyen et je ne veux pas le devenir. Le devoir par rapport à son pays, ça n’existe pas. Il faut le dire aux gens, aucun. On est des individus. La France est un hôtel, pas plus… » Il aurait pu ajouter que la France est un Hôtel de passe, que la Citoyenneté est une catin et qu’il se pourrait même que, Houellebecq lui-même, soit un de ses proxénètes.

Un résistant qui résiste au Temps.

Le bloggeur Vogelsong rapporte que Stéphane Hessel, le résistant, l’anti-Houellebecq, vend plus de livres que le Rebelle en anorak kaki. Pas de doute, Stéphane Hessel ne joue pas dans la même cour de récré : il est évidemment hors-goncourt.

Jean-Jean, le Fiston à Pistons.

Dans le JDD, le journaleux Bruno Jeudy offre une page entière à Jean Sarkozy. Il l’aide discrètement à remonter la pente de l’Enfer. Mine de rien, le canard-laquais nous dessine un jeune homme au grand cœur, repenti mais toujours battant. C’est la Stratégie du Junior : pas trop de pub prématurée mais ne pas se faire oublier non plus, pas de questions qui fâchent etc. L’article est impeccable, venu au bon moment : il plaira beaucoup à Papa et à son frère Arnaud (Lagardère). Pour faire taire les méchantes langues, Bruno Jeudy précise même – en encart – que Jean-Jean a eu son Bac A avec mention Bien. C’est vrai que le Fiston-à-Pistons est méritant et très volontaire… surtout avec un papa qui n’a jamais lu un livre de sa vie.

Quand Hulot hulotte…

«Pour moi, un tandem Jean-Louis Borloo /Nathalie Kosciusko-Morizet au Ministère de l’Ecologie aurait été une configuration idéale» (Journal Métro du 15 janvier dernier). Ajoutons que BiBi rajouterait bien Hulot à cette configuration (ou à cette figuration de c…).

Enfance en chiffres.

1. Selon le rapport 2010 sur le mal logement de la Fondation de l’Abbé Pierre, la France sarkozyste compte 3,5 millions de non logés ou de mal logés dont 600000 enfants.

2. En date du 15 mars dernier, l’NAF livre des chiffres-clés sur les bouleversements de la vie familiale : 357.000 emplois détruits en 2009 ; 216.396 dossiers de sur-endettement déposés en 2009, 105.271 jugements d’expulsion locative prononcés en 2008, 7711 enfants décédés à moins de 25 ans en 2006.

Dolce Vita.

En 2009, trois mille nourrissons ont été trouvés, vivants ou morts, en Italie berlusconienne. Ils seraient pas moins de 400 par an dans Rome et ses banlieues. La capitale italienne a donc décidé de créer des «Berceaux pour la vie» : des points où pourront être déposés les bébés abandonnés avec l’objectif de «sauver le plus grand nombre possible de bébés abandonnés par des mères en détresse qui veulent garder l’anonymat».

Phénomène fuyant.

1. Entre 2002 et 2007, on a comptabilisé 11.039 cas de fugues supplémentaires (soit + 32%).

2. ¾ des fugueurs ont entre 15 et 18 ans mais la tendance est au rajeunissement.

3. Les filles sont plus nombreuses que les garçons.

4. En 2008, les «récidivistes» ont représenté 44% des cas de fugues.

5. 1/3 des fugues durent plus d’un mois.

6. 22% des mineurs fuguent «par amour», 21% à cause d’un mauvais climat familial et 8,5% des fugues ont un rapport avec Internet.

7. 98% de mineurs fugueurs sont retrouvés. ( Source : Rapport d’activité 2008 – SOS Enfants disparus).

Bakchich et phrase en procès.

1. Bakchich est un des seuls Canards que BiBi n’a pas trop envie de déplumer. L’hebdo a été condamné pour avoir diffamé le Prince Albert de Monaco. L’équipe de Bakchich aurait dû adopter la position-BiBi qui avait élevé la phrase de Bébert («Monaco n’est pas un paradis fiscal») en phrase la plus drôle de l’année. Cela suffisait car (presque) tout le Monde avait compris.

2. BiBi constate avec déplaisir que l’humoriste Paul Wermus s’amuse encore dans les colonnes du journal mais avec plaisir que, par contre, Henri Maler d’Acrimed y fait son entrée.

BiBi vous offre son petit conte de Noël.

«BiBi est agent immobilier athée : il propose une église au juif, une synagogue à un islamo et une mosquée à un catho. Et pour le prix de la location, il leur dit : «1. C’est vrai vous n’êtes pas proprio des murs. Et 2. N’oubliez pas que Dieu soit… loué !»

Flèche de Cœur.

BiBi s’est attaqué au livre de Daniel Sibony («Le Sens du Rire et de l’Humour» chez Odile Jacob). Sans rire, c’est un très bon livre. Témoin ce passage très sérieux :

«Le rire met en acte une rupture de la solitude narcissique. Plaisir soudain d’être à deux, d’avoir d’emblée une partenaire, une promesse de jouissance (…). Mais être deux, c’est aussi être avec son double ; de préférence en bonne entente, sans fusion ni confusion, sans trop d’agressivité, c’est-à-dire de peur. Comme avec un sosie ou un alter ego ; pouvoir jouer à passer l’un pour l’autre, à se moquer de sa naïveté, en toute bonne foi».

Si bon, Sibony.